Oui, presque, on peut le dire car même si ce gratin est tricolore, peu de chances que ce soient celles de notre glorieux étendard. À moins de trouver des pois cassés bleus… Ou blancs…
Pas cher, nourrissant, superbe, versatile, délicieux, les épithètes du pois cassé paraissent presque plats au regard des mérites ébouriffants de pisum sativum, alias petit pois, alias lui-même séché et cassé, …
Ah, enfin une recette qu’on connaît et qu’on a même sans doute déjà mangée quand on était petit, il y a longtemps, c’est-à-dire au Jurassique ou quelque chose comme ça.
Ne cherchez pas : vous ne trouverez cette recette nulle part ou presque. Seuls quelques savoyards la connaissent encore… Ne vous laissez pas impressionner par son déroulé, un peu surprenant…
Dans un premier temps, l’auteur pensait donner la recette de la purée mais, se ravisant, il vous propose celle-ci, moins fréquentée tout de même et très appréciée aussi.
Évoquer la patate dans une fiche aussi courte c’est un peu comme vouloir faire un résumé de l’encyclopédie sur un timbre-poste. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible ou presque…
Une autre manière de présenter et relever cette courge décidément très étrange… Pas sûr que les cigognes viennent nicher dans ces nids mais vos invités devraient les trouver amusants.
Voici une recette vraiment facile à customiser de manière infinie… En fait, il n’y a pas grand-chose à faire : tant mieux car l’oisiveté est à la source même du génie humain.
Pas besoin d’aller chez l’italien pour acheter des spaghettis, on en trouve de meilleurs dans les légumes, dans certaines courges plus précisément. Mais pour le Parmesan, il faut encore se rendre chez le fromager.
Pour cette recette, essayez de trouver des échalions. Certes, l’échalion est un oignon mais sa forme et sa saveur très particulière en font une sorte de chaînon manquant entre l’oignon et l’échalote justement…
Bien plus petite que l’oignon mais aussi plus méritante, l’échalote rappelle à l’homme que la taille n’est rien comparée à la valeur et que même, parfois, less is more. Small is beautiful !
Du potiron en beignets… Non mais, allo, quoi… Mais les amateurs de cuisine japonaise connaissent les tempuras de potimarron, absolument succulents. À tenter.
Enfin, c’est à voir… Cela dit, oui : il existe des hôpitaux où les chefs, par tous les moyens, tentent de faire plaisir à leurs clients-patients. On devrait élever à ces bienfaiteurs de l’humanité des statues dans nos centres villes.
Ah, le potiron… Même les plus blasés, même les cœurs froids ne peuvent s’empêcher d’y voir un carrosse d’où descendrait, certes un peu tassée, une sculpturale Cendrillon. C’est bien là tout le mérite de l’imagination.
Anoblir les recettes roturières est un plaisir aristocratique qu’il ne faut jamais bouder : on en ressort avec cette impression irrationnelle mais tenace d’avoir eu une influence sur la marche du monde…
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