Ah ! Mais voici une recette tellement classique qu’à énoncer son nom, on se croirait pris dans du marbre. Classique, délicieuse mais très, très capricieuse…
Attention, vous n’avez que jusqu’au 15 mai, amis, pour faire cette recette. Au fait, pourquoi « frimeur » ? Parce que coquilles Saint-Jacques plus asperges dans la même assiette, c’est vraiment fait pour épater la galerie !
Voici une recette tout en douceur et fort nourrissante par ailleurs ! Elle est un peu longue à faire, c’est vrai… Mais le temps s’étire désormais, le rythme ralentit et les papilles restent éveillées. Consolez-vous avec la phrase de Guitry : un livre de cuisine, c’est un livre de recettes, pas de dépenses !
Cette recette est aussi tellement classique qu’on la croirait rédigée par Jean Racine lui-même. Hélas, l’auteur de ces lignes est bien moins talentueux. Espérons quand même que les audacieux qui s’y lanceront seront récompensés par les vivats des convives.
Voici un des grands classiques de ce légume. La qualité du bouillon détermine, bien sûr, une grande partie du succès de cette recette tombée, hélas, en désuétude.
Encore, pour finir, une recette outrageusement classique ! Les nostalgiques de cuisine bourgeoise s’en réjouiront pendant que les geeks-barbus-tatoués découvriront un univers totalement inconnu.
Pour cette recette, il faut être doué pour l’arithmétique, plus que pour la cuisine ! C’est pourquoi les matheux la réussiront sans faillir. Les littéraires trouveront leur bonheur plus loin.
Face aux standards en marbre de notre Grand Art Immortel, le marmiton s’efface devant la recette et la sert dévotement, sans jamais, au grand jamais songer à la customiser ou à la personnaliser…
« Fondre les endives » ! Un de ces termes culinaires oniriques et à côté de la plaque : l’endive ne fond pas, nous avons essayé par tous les moyens. Non, en cuisant, elle se flétrit et perd son volume, d’où la métaphore…
Et oui, ici, ce n’est ni une quiche, ni une tarte, ni un flan, ni un cake, mais bien un inhabituel de poireaux. Réjouissez-vous : personne ne connait cette recette, on vient de l’inventer !
La cuisine ne se fait ni très vite, ni très facilement… Mais elle rétribue sans compter ceux qui la servent sincèrement. Voyez plutôt avec cette recette un peu déroutante mais amusante à faire.
Et oui, c’est un fait : cette recette peut être autre chose qu’un plasma verdâtre, fade et infâme. Mieux encore, selon l’adresse du cuisinier, le poireau peut même prendre l’élégant surnom « d’asperge du pauvre ».
Cette recette à peine moins iconoclaste que la précédente a le mérite de constituer un plat complètement complet, soulageant ainsi les charges du père de famille accablé par l’accomplissement des tâches domestiques.
Dans la série des recettes sans queue ni tête, ce demi-chou vapeur est un exemple. C’est pourquoi nous l’aimons tant. Chose curieuse, les esprits académiques le boudent. Un manque d’imagination, sans doute…
Sans réserve, les pingres et partisans du moindre effort adopteront cette recette docile et avantageuse. Seuls les enfants la boudent. Tant mieux, abandonnez-les à leurs consoles et profitez-en.
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