La cuisson en cocotte, quel plaisir. Même quand c’est raté, c’est réussi quand même. On voit par-là à quel point cet ustensile est fondamental en cuisine.
Un potage fort simple mais ô combien savoureux… Après l’avoir fait, toutes les abeilles de la ruche qui approuvent délaisseront les fleurs pour la bogue et ses piquants.
Les châtaignes blanchies sont vraiment miraculeuses, on en fait presque tout ce qu’on veut… N.B. : ici, le mijotage est fait avec esprit. Et aussi, avec une cocotte.
Fastidieux… Le mot est faible à l’aune des efforts que vous devrez consentir pour faire cette recette ! Le fastidieux se résume, en vérité, à une simple purée…
Que tout le monde se rassure, canard ou topinambours « glacés » ne signifie pas qu’ils sont préparés en sorbet ou en glace. Si le texte de cette recette paraît court, ne vous y trompez pas : elle est assez délicate…
Braisés en cocotte, avec un jus de cuisson très court, les topinambours conservent et concentrent leur très précieuse saveur. Mais leur extrême défaut aussi.
Le topinambour est à la base de succulentes soupes, potages et veloutés dans lesquels il apporte saveur, texture et longueur en bouche. Ces recettes minimisent, jusqu’à un certain point, ses inconvénients.
Cette recette est encore plus salissante que la précédente. Si vous n’aimez pas le violet, symbole de tristesse et d’affliction, allez acheter une salade en plastique à la superette. Sinon, découvrez le délicat mariage des graines torréfiées et de cette si belle racine.
Emmitouflées, emmitouflées les betteraves… Enfin, jusqu’à un certain point. Vraiment, les auteurs culinaires ont le chic pour inventer des noms de recettes abracadabrants.
Après avoir fait cette recette, vos mains, la mandoline, le plan de travail, l’éponge et les torchons seront violets et salis à jamais. Mais, symbole de la tristesse et de l’affliction, cette couleur devrait vous aller.
Tiens, voilà une préparation un peu plus sérieuse que les deux autres. Il était temps : à quoi bon s’abonner à une lettre numérique si c’est pour n’y découvrir que des recettes loufoques ?
Ah, la bonne vieille écrabouillée de patates, avec ou sans brocolis, d’ailleurs : rien de tel pour se défouler… Il suffit de penser à sa belle-mère ou au patron tout en massacrant les légumes et aussitôt, c’est le bonheur.
Mais si, mais si, il faut savoir oser cuisiner simplement. Une recette pour un banal brocoli vinaigrette, éructez-vous ? Sachez alors que rien n’est plus délicat et périlleux que de cuisiner « simple »…
Le wok périgourdin fait partie de ces recettes totalement farfelues qui font le bonheur des esprits fêlés, les seuls sachant laisser passer la lumière. On voit par là leur supériorité. Régalez-vous.
Rien de bien sorcier dans cette recette de soupe vue et revue. Ne cédez pas aux tentations customisatrices en remplaçant le vin blanc par de l’eau de Cologne et le bouillon par une essence de roses.
Une vraie recette yummi-yummi pour foodistas. Enfin presque puisqu’elles utilisent généralement le fromage fondu industriel et non, comme ici, du bon beurre bio en diable. Sauf exception, bien sûr.
Voici une recette que vos chères têtes blondes carnivores vont aimer. A vrai dire, vous pouvez la faire sans maïs, ils la préféreront plus encore, c’est certain.
Encore, encore une de ces recettes dont on se demande bien d’où elles sortent. Bref. Au moins, le maïs sort-il ainsi de ses préparations habituelles et rebattues.
Non, la forme naturelle du maïs n’est pas la boîte, mais bien l’épi. C’est ainsi : enfants incrédules, mères indignes et pères indolents devront s’y faire.
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