Son sourire est invincible mais sa vie semble impossible. Hélène écrit pour ce blog, pour des sites d'information alternatifs ou la presse traditionnelle ; elle publie des guides aussi différents que "Les arbres remarquables d'Isère" ou "Belle et bio à Paris" ; elle gère sa propre Ruche, l'une des premières et des plus grandes de France ; elle a trois enfants ; elle élève un chat. Quand on y pense on perd haleine. Pas elle.
Entre le moulin et la boulangerie, il n’y a pas un kilomètre. Au cœur du pays cathare, le fournil du pays de Sault pétrit dans les traditions de la boulangerie et de la meunerie.
À Larock, les idées comme les légumes foisonnent. Au cœur de la Belgique bat celui d’une bande de passionnés qui partagent une nouvelle approche de l’agriculture : collective, créative et pédagogique.
Sur les toits du marché des abattoirs de Bruxelles, BIGH voit l’agriculture urbaine en grand. Sur 4000 m², la start-up fait pousser des tomates à l’urine des poissons et à la chaleur des chambres froides. Visite de la plus grande ferme aquaponique d’Europe.
C’est une première : faire transhumer joyeusement et collectivement 27 moutons dans le Grand Paris pour parler ville comestible, agriculture urbaine, lien social, aménagement du territoire. Vous rejoignez le troupeau ?
À une trentaine de kilomètres de Nantes, Open Lande invite entrepreneurs, artistes, indépendants ou salariés en conversion à bâtir collectivement un nouveau monde. Rencontre.
Depuis quelques mois, les mauvaises nouvelles concernant le climat nous font lever les yeux vers le ciel, oubliant que notre salut se trouve peut-être sous nos pieds. Et si les pimprenelles, achillées et autres campanules captaient le carbone mieux que personne ? Voyage au cœur des prairies fleuries, là où l’air est toujours plus vert…
Jennifer est une urbaine béton de chez béton. Déconnectée de la nature, elle s’est offert une immersion dans les bois, sans eau ni nourriture pendant une semaine. L’objectif ? Se plonger dans cette réalité organique et faire corps avec notre écosystème. De retour sur le macadam, elle en a fait un livre La vie dans…
Ils tracent leur chemin et toutes les spécialités qu’ils préparent à la ferme. Éleveurs, restaurateurs, entrepreneurs, Laurent et Deborah remuent ciel et terre pour que leur domaine du Château à Houecourt soit autonome, libre et rentable.
Depuis janvier 2018, Notre-Dame-des-Landes n’est plus une zone à défendre mais un territoire où l’on fait vivre le collectif, l’écologie et l’autonomie. Parmi les 150 habitants, Grégoire Minday est de ceux qui ont choisi de rester pour cultiver l’avenir.
Ils sont tombés dans les pommes mais aussi sous le sens d’une vie plus simple et fraternelle. En Lorraine, Alexis et Olivia des Vergers de Nancerval cultivent les fruits de leur passion avec humour et philosophie.
Elles sont femmes et ne viennent pas de la terre. Elles sont libres, innovantes, sincères, passionnées. Touchantes. Dans le recueil Néopaysannes, dix d’entre elles, Amandine, Cristel, Hélène, Lauriane… confient les joies et les peines d’un monde agricole conjugué au féminin.
Depuis dix-huit ans, dans la banlieue de Dunkerque, Damien Carême fait battre le cœur de Grande-Synthe au rythme de l’écologie. Grâce à ses jardins partagés, ses terrains maraîchers ou sa forêt comestible, la ville de 24 000 habitants pourrait bientôt atteindre l’autonomie alimentaire. Discussion à l’heure de l’apéro avec un maire les deux pieds dans…
Petits chevaux postés sur la montagne basque, les pottoks font bien plus qu’animer la carte postale. Héritages du paléolithique, ils entretiennent la tradition et la montagne.
Depuis quelques années, l’agriculture urbaine semble créer de nouvelles façons de cultiver la capitale. Et si elle ne faisait que prolonger le travail entamé par les cultivateurs spécialistes qui, de 1870 à 1930, ont développé l’agriculture la plus savante de l’Histoire ? Réponses au Pavillon de l’Arsenal à Paris où se tient la formidable exposition…
Dans sa petite cabane à la frontière de l’Espagne, sans eau courante ni électricité, Mertxe Perrugoria sert la cuisine la plus chaleureuse du Pays basque. Bienvenue à la venta Yasola où, depuis trois générations, les tranches de vie sont servies sans supplément.
Ça ne m’était encore jamais arrivé. Regretter l’époque de la 5e C, mes fausses burlington, mon bandana et ma coupe à la Kim Wilde. Pourtant, en ce mois d’octobre, j’aurais adoré avoir 13 ans pour manger tous les jours au collège d’Ustaritz où, depuis le mois de septembre, on expérimente avec succès le zéro-gâchis.
Voilà six ans que Camille Labro, journaliste culinaire pour Le Monde, plonge chaque semaine un invité dans la marmite des souvenirs. À feu très doux, elle en tire des portraits emprunts de saveurs, d’odeurs et d’émotions aujourd’hui réunis dans un livre Affaires de goût. Parmi ces 80 portraits, il en manquait un : le sien.
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. À Visan, petit village au bord des Baronnies, Grégory Rinaldi cultive à la Michel Audiard. Le jeune agriculteur taille ses fruitiers pour y faire entrer les rayons du soleil, privilégie la diversité et la vente directe. Le scénario gagnant d’une nouvelle agriculture ?
Sa vie aurait pu ressembler aux autoroutes pour lesquelles il a longtemps travaillé. Une longue ligne droite jusqu’à la retraite. Mais Patrick Pellet a connu la bande d’arrêt d’urgence, celle qui fait bifurquer et retourner à l’essentiel. À 50 ans, le voici maraîcher bio dans ses Jardins du Moulin, à Mornas.
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