Le topinambour est-il un ange ou est-il un monstre ? La question n’est pas tranchée, ses effets variant beaucoup sur chacun de nous. Les uns restent heureux, alors que les autres deviennent montgolfière. Et vous ?
Cette recette est encore plus salissante que la précédente. Si vous n’aimez pas le violet, symbole de tristesse et d’affliction, allez acheter une salade en plastique à la superette. Sinon, découvrez le délicat mariage des graines torréfiées et de cette si belle racine.
Emmitouflées, emmitouflées les betteraves… Enfin, jusqu’à un certain point. Vraiment, les auteurs culinaires ont le chic pour inventer des noms de recettes abracadabrants.
Après avoir fait cette recette, vos mains, la mandoline, le plan de travail, l’éponge et les torchons seront violets et salis à jamais. Mais, symbole de la tristesse et de l’affliction, cette couleur devrait vous aller.
Les élégantes betteraves multicolores qui ravissent vos prunelles et accessoirement vos papilles passent le plus clair de leur temps dans la gadoue, sous la pluie froide ou le soleil méchant. Comment font-elles pour être si bonnes ?
Tiens, voilà une préparation un peu plus sérieuse que les deux autres. Il était temps : à quoi bon s’abonner à une lettre numérique si c’est pour n’y découvrir que des recettes loufoques ?
Ah, la bonne vieille écrabouillée de patates, avec ou sans brocolis, d’ailleurs : rien de tel pour se défouler… Il suffit de penser à sa belle-mère ou au patron tout en massacrant les légumes et aussitôt, c’est le bonheur.
Mais si, mais si, il faut savoir oser cuisiner simplement. Une recette pour un banal brocoli vinaigrette, éructez-vous ? Sachez alors que rien n’est plus délicat et périlleux que de cuisiner « simple »…
Pour les lecteurs de la Rubrique-à-brac, le brocoli est, avec le professeur Burp, la coccinelle, Bougret et Charolles, un des héros de nos enfances lointaines. Plongée en nostalgieland avec un légume plein de ressources.
Le wok périgourdin fait partie de ces recettes totalement farfelues qui font le bonheur des esprits fêlés, les seuls sachant laisser passer la lumière. On voit par là leur supériorité. Régalez-vous.
Rien de bien sorcier dans cette recette de soupe vue et revue. Ne cédez pas aux tentations customisatrices en remplaçant le vin blanc par de l’eau de Cologne et le bouillon par une essence de roses.
Enfin, il est terminé de temps des ridicules petits oignons de printemps, chétives créatures qui disparaissent à la cuisson… Place ! Place au gros oignon, le vrai, celui dont on prépare les soupes et qui fait tant pleurer…
Une vraie recette yummi-yummi pour foodistas. Enfin presque puisqu’elles utilisent généralement le fromage fondu industriel et non, comme ici, du bon beurre bio en diable. Sauf exception, bien sûr.
Voici une recette que vos chères têtes blondes carnivores vont aimer. A vrai dire, vous pouvez la faire sans maïs, ils la préféreront plus encore, c’est certain.
Encore, encore une de ces recettes dont on se demande bien d’où elles sortent. Bref. Au moins, le maïs sort-il ainsi de ses préparations habituelles et rebattues.
Non, la forme naturelle du maïs n’est pas la boîte, mais bien l’épi. C’est ainsi : enfants incrédules, mères indignes et pères indolents devront s’y faire.
Une purée de pommes de terre au cresson… Et puis quoi encore ? Pourquoi pas à l’aloe vera ou aux pois chiches aussi. Les auteurs culinaires se croient tout permis. Qui, un jour, saura les mettre au pas ?