En un instant d’été, le potager se dévoile de la fleur au fruit, rappelant au jardinier gourmand des recettes oubliées.
Texte : Aurélien Culat
Photos : Thomas Louapre

Rafraîchis par la pluie, coquelicots et mauves agrémenteront la prochaine salade de leur goût fin. On désherbe malin !

Pour faire mouche, le poivron doit être préparé avec patience. Il en faudra d’ailleurs pour attendre la maturité de celui-ci.

Contrairement aux tomates autogames, les fleurs de courge ont besoin du bourdon pour assurer leur pollinisation et pour donner des fruits. Garde à ne pas déranger ce précieux collaborateur.

Arrêt aux stands pour le ravitaillement. Pailler, arroser : le ciel fait son travail, le jardinier le sien.

Cachée derrière le succulent pourpier, la fraise attend ses dernières rougeurs pour s’offrir aux dents gourmandes.

Arrangeant, cet oignon rouge : cueilli frais, il apporte du croquant aux salades ou aux premiers haricots d’été. Cueillis sec en fin de saison, il peut attendre plusieurs semaines au cellier, à l’abri de la lumière.

Le potimarron n’aime pas la concurrence de l’herbe qui entrave son développement. Le pailler jusqu’à parfaite couverture foliaire, puis le laisser mûrir jusqu’à ce que la tige se dessèche. Celui-ci finira en beignets.

Le concombre, bon grimpeur, s’élève au-dessus d’autres cultures qui couvrent le sol et protègent son pied des coups de chaud.

L’été bat son plein, l’aubergine, qui a besoin de chaleur pour finir de mûrir, en trouvera aussi au four, où elle est la meilleure ! Les fleurs mâles de courges, après pollinisation, finiront sans mal en beignets.

L’oignon fait la force ! Enfin, quand on a la méthode pour le couper sans pleurer.
Superbes photos. Merci
Bonne journée
Magnifiques photos !
Cette année a été un peu difficile pour le potager mais la fin de l’été nous promet quelques belles surprises 🙂
Miam !
Légumes des jours, c’est également un très bon petit restaurant écoresponsable vegan et végétarien à Paris, 20e :
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