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Tous à poêle au bureau (épisode 11)

Couscous de quinoa aux gros légumes, accompagné de zestes de citron confits et d'une persillade au gingembre
Couscous de quinoa aux gros légumes, accompagné de zestes de citron confits et d'une persillade au gingembre

¡ Viva la Revolución ! Et pour une fois, la révolution n’est pas rouge : il s’agirait plutôt de se mettre au vert. L’idée vient de Jamie Oliver, un chef britannique dont la notoriété s’étend au monde anglo-saxon. Partant du constat que la tendance chez ses compatriotes était plutôt à la croissance horizontale, il a décidé de promouvoir la cuisine saine qui sauve. Son message est libérateur : achetez des aliments bruts, préparez-les vous même, et affranchissez-vous de l’industrie agro-alimentaire. Et quoi de mieux qu’une journée mondiale, intitulée Food Revolution Day, pour mettre à l’honneur toutes les initiatives qui vont dans le bon sens ? Cette année, pour le 17 mai, La Ruche qui dit Oui était bien sûr de la partie.

Couscous de quinoa aux gros légumes, accompagné de zestes de citron confits et d'une persillade au gingembre
Couscous de quinoa aux gros légumes, accompagné de zestes de citron confits et d’une persillade au gingembre

Alors camarade, pour le grand soir, qu’est ce qu’on mange ? Rien de moins qu’un généreux couscous de quinoa aux gros légumes, accompagné de zestes de citron confits et d’une persillade au gingembre. Pour marquer le coup, on a décidé d’inviter 9 volontaires à goûter notre cuisine. Les curieux sont venus de tous horizons : employés à la Poste, chocolatiers, journaliste, etc. Tous unis dans la joie autour d’un plat 100% fait-bureau.

Pour nourrir cette brigade, nous avons eu recours à notre inénarrable marmite géante. On y a jeté, dans l’ordre : de l’huile, des morceaux de carottes, une grande quantité d’eau, du brocoli, des tronçons de courgettes et de poireaux, quelques épices… L’important était de respecter le temps de cuisson de chaque légume, afin qu’ils restent croquants (ou du moins entiers).

Fabio, notre Che Guevara local, en marche pour la révolution culinaire.
Fabio, notre Che Guevara local, en marche pour la révolution culinaire.

Les restes de citrons ont été mixés avec des framboises pour obtenir un smoothie, que nous avons bu en dessert.

Pulpe, peau, pépins, zeste et ziste... Dans le citron, on ne perd rien !
Pulpe, peau, pépins, zeste et ziste… Dans le citron, on ne perd rien !

Ce jour là, en tout, nous étions vingt à déjeuner, et à la bonne franquette ! Pour l’ambiance, c’était plus la Grande Bouffe végétarienne que la réunion de conseil d’administration. Le bouillon des légumes était si goûtu qu’après en avoir arrosé les assiettes, certains l’ont bu au verre. Nos invités ont même apporté des cadeaux : des jus, des financiers aux pistaches, du cidre remué qui s’est exprimé dans un geyser de mousse… Et surtout un gros gâteau en forme d’abeille, fait par les artisans de l’atelier Magellan (fournisseurs de Ruches en région parisienne) !

Plus dangereux que le frelon asiatique... La grosse abeille en pâte à sucre !
Plus dangereux que le frelon asiatique… La grosse abeille en pâte à sucre !

Pour le Food Revolution Day, quelques responsables de Ruches ont aussi organisé des événements pendant leurs distributions. Par exemple dans la Ruche d’Elodie, à Mulhouse, une cinquantaine de personnes ont épluché des légumes avant de les mixer dans une grande soupe partagée ! Bien joué camarades ; la soupe collectiviste, c’est précurseur ! Au même moment à Nîmes, Françoise réunissait des membres et des producteurs pour une dégustation de produits des Ruches.

Soupe collective chez Elodie, en Alsace... la révolution gagne les frontières !
Soupe collective chez Elodie, en Alsace… la révolution gagne les frontières !
 Le goûter d'Alice au pays des merveilles ? Non. Simple dégustation de produits locaux, à Nîmes.
Le goûter d’Alice au pays des merveilles ? Non. Simple dégustation de produits locaux, à Nîmes.

Si vous souhaitez voir plus de photos de notre repas du 17 mai, découvrez l’album sur notre page Google+ : cliquez-ici.  En attendant, n’oubliez pas que notre cuisine est ouverte à tous ceux qui passent dans le coin et qui ont faim. Chez nous, la révolution c’est tous les jours.

Notre salle à manger pleine à craquer.
Notre salle à manger pleine à craquer.

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