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Chou rouge, une aubaine pour les pingres

Le demi-chou vapeur assez curieux au persil, noisettes et poivre noir

Dans la série des recettes sans queue ni tête, ce demi-chou vapeur est un exemple. C’est pourquoi nous l’aimons tant. Chose curieuse, les esprits académiques le boudent. Un manque d’imagination, sans doute…

Ingrédients
1/2 chou rouge
3 oignons rouges, eux aussi (vérifier avec un nuancier)
2 ou 3 pincées de cumin
3 c. à soupe de sucre roux (nuancier inutile)
Huile d’olive
1 poignée de noisettes (de pianiste, pas de lutteur)
5 c. à soupe de vinaigre de vin
6 c. à soupe d’huile de noisette (ou de noix)
Persil plat (vraiment platibulaire)
5 ou 6 grains de poivre noir
Fleur de sel, un bouquet ?

1- Ça, c’est assez inhabituel

Au mépris de toutes les conventions, des usages et de la tradition, découpez le demi-chou en deux ou trois grosses tranches épaisses. Déposez-les non superposées dans un cuit vapeur. Fermez-le hermétiquement pour que personne ne s’échappe et faites cuire vingt-cinq minutes.

2- Ah, ça, on connaît

Pendant ce temps, ne bayez pas aux corneilles l’œil vide et les bras ballants. Épluchez les oignons, coupez-les plutôt finement et faites-les cuire à la poêle avec un peu d’huile à feu moyen. Quand ils commencent à dorer, ajoutez le sucre, cuisez encore un peu, ajoutez 2 cuil. à soupe de vinaigre et le cumin. Mettez de côté. Fracassez un peu les noisettes, faites-les dorer à la poêle.

3- Encore autre chose de bizarre

Posez le chou rouge sur un plat. Enjolivez les deux tranches avec les oignons, puis les noisettes, le vinaigre, l’huile, du persil, du poivre concassé et un peu de fleur de sel. Aussi bien que possible, découpez les demi-tranches en parts aussi inéquitables que possible. L’injustice forge les caractères bien trempés.

 

Customisation homologuée par La Ruche qui dit Oui !

Le temps de cuisson est relatif à la texture que vous souhaitez obtenir, modifiez sans hésitation celui qui est proposé. Le cumin est une épice des plus envahissantes pour les palais délicats. Remplacez-le par des graines d’anis vert pilées ou par rien.

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Stylisme et photos © E. Fénot / D. Brunet – 180°C

7 commentaires

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  1. Merci pour ces belles et (sans doute bonnes recettes). j’apprécie aussi beaucoup dans vos articles la petite pincée d’humour…Une petite erreur dans le texte (si je peux me permettre) L’expression « bâiller aux corneilles » s’écrit « bayer aux corneilles » qui signifie être bouche bée..
    Bien à vous et bonne continuation

  2. Bonjour !! A toutes ces personnes qui font le magazine , les recettes entr’autres !!!, merci de mettre tant d’humour , de poesie , de gourmandes et alléchantes photos et conseils !!! Je fais pas la tête , jamais , mais quand je vous lis , quand je vous vois , j’ai le grand sourire qui vient de suite , et gràce à vous , j’ai plein de rides du sourire !!!!! Belle journée

  3. Bonjour
    Dans votre recette du chou rouge le sucre est il obligatoire ?
    La recette est tentante mais je n aime pas le salé sucré
    merci de votre réponse
    Cordialement
    Claudine

  4. Une recette originale à essayer sans tarder !
    Je me permets dans la foulée une petite remarque orthographique : c’est « bayer aux corneilles » et non « bâiller aux corneilles », bien que ce soit tentant 😉

  5. Il est chou ce plat à la peau rouge, qui ne fait pas de fumée sans feu à vif. Ce n’est pas un plat tipi-que vous nous pro posez là sur la pierre. A consommer sans modère ration sur le dos d’un bison, futé j’en suis sûr

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