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En prise avec mon temps

Je teste l’électroculture : un tuto dessiné et éclairant

Un article ultra pratique où l’on parle de fil de cuivre, d’antenne et d’électro-osmose. Attention au coup de jus.

On ne sait pas toujours comment ça marche, mais il semble que ça marche, et même très bien (comme on l’avait raconté ici). L’électroculture, cet ensemble de techniques consistant à utiliser les courants électriques ou magnétiques pour booster le développement des plantes, fait en retour en force dans les champs après avoir perdu sa bataille contre la chimie au milieu du siècle dernier. À Oui ! le magazine, on ne voulait pas rater le train du changement, et puis on adore les expériences amusantes au jardin.

On s’est donc équipé, avec trois dispositifs de base, pour soigner nos plantes vertes, dynamiser nos semences et accroître la fertilité du potager. Le tout est fabriqué maison, avec trois bouts de ficelle et un peu de patience. Pour suivre ce tutoriel, pas besoin d’être une tête d’ampoule.

1- La boucle Lakhovsky

On commence avec le dispositif  le plus simple à réaliser. Votre plante verte fait la tête ? Offrez-lui un collier ! C’est en testant les effets bénéfiques de l’électromagnétisme sur les plantes que l’ingénieur Georges Lakhovsky a mis au point cette simple boucle en cuivre, dont il a détaillé les effets dans son livre L’oscillation cellulaire, en 1931. Comme pour les deux autres dispositifs,  il s’agit ici d’électroculture passive : pas besoin de prise 220 volts, il suffit juste de capter l’énergie présente dans l’air, et de l’amplifier à l’intérieur de la boucle. Aucun risque, donc, de prendre une châtaigne.



À quoi s’attendre ?

À une plante en meilleure santé, plus résistante aux maladies.

Et si ça ne marche pas ?

N’attendez pas d’effets avant quelques semaines, voire quelques mois. Mais si rien ne change, vérifier l’installation : si la plante touche le fil de cuivre, cela peut faire un court-circuit et annuler les effets de la boucle.

2- La pyramide de cuivre

Yannick Van Doorne, qui a popularisé cet outil dans ses stages et ses vidéos d’électroculture, conseille de l’utiliser pour dynamiser ses graines avant de les semer, mais aussi de le mettre au jardin pour booster le développement des légumes à proximité. « La pyramide doit être bien orienté avec les côtés en direction des 4 points cardinaux », prévient-il. Nous donnons ici des indications pour fabriquer une petite pyramide en baguettes, plutôt adaptée aux semis. Pour le modèle king size, il existe des tutoriels vidéo ou des kits à acheter sur le site de Yannick.

À quoi s’attendre ?

À une germination plus rapide et à des plantes en meilleure santé, selon les témoignages d’agriculteurs que nous avons recueillis. Au potager, les plantes poussent mieux sous la pyramide et sur ses bords, jusqu’à quelques dizaines de centimètres autour de l’objet.

Et si ça ne marche pas ?

La pyramide est peut-être mal orientée, ou ses proportions ne sont peut-être pas respectées. Pour s’assurer de l’efficacité ou non de la pyramide, faites un test de culture avec les mêmes plantes, semer au même moment, mais sans le dispositif.

3- L’antenne paratonnerre

C’est le phare du potager, celui qui va attirer les regards et les questions des voisins. Et aussi de belles récoltes, si l’on en croit les témoignages des convertis à l’électroculture. Plus l’antenne sera haute, plus son rayon d’action sera important, environ la moitié de sa hauteur. L’idée est de capter les ions positifs présents dans l’air et de les relier au sol, chargé négativement, à l’aide d’un fil de cuivre. Les échanges électriques ainsi créés semblent accélérer le développement des micro-organismes et des plantes.

En terrain sec, il est conseillé d’enterrer profondément l’antenne et son fil afin de faire remonter l’eau du sous-sol, selon le principe d’électro-osmose. A l’inverse, si votre jardin est humide, il vaut mieux garder l’installation en surface. Sur les conseils de Philip Forrer, qui expérimente l’électroculture depuis 25 ans dans son Jardin du Graal, nous avons réalisé le sommet de l’antenne avec du fil de fer galvanisé plutôt qu’avec un hérisson de ramoneur, qui risquerait de rouiller.

À quoi s’attendre ?

À des plantes plus vigoureuses, des récoltes plus importantes, et moins de parasites.

Et si ça ne marche pas ?

Votre antenne est peut-être « piratée » par d’autres éléments de son environnement proche : un arbre plus haut peut capter l’électricité de l’air à sa place, et une ligne électrique au dessus peut perturber son fonctionnement. Si le compte n’y est pas à la fin de la saison, n’hésitez pas à déplacer l’antenne et à chercher un meilleur endroit pour la planter, quelques mètres plus loin. C’est parfois très subtil : l’électroculture, c’est un peu l’acupuncture du potager.

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Merci à Theresa Fornari pour les jolies illustrations

6 commentaires

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  1. Bonjour
    je suis un peu comme André Anckiere (8 février 2019 à 20:54). Je joue avec des pyramides et des anneaux Lakowsky depuis une 30aine d’années et honnêtement les résultats ne sont pas ceux que j’espérais.
    Les seuls résultats positifs sont sur les grosses graines (courges, cornichons/concombres, haricots, fèves etc) exposées 3 jours sous une pyramide de 50cm de base –> moins de pertes et levée plus rapide que les graines non-exposées.
    Après…. je continue à placer mes pyramides et mes anneaux un peu partout mais franchement je ne vois pas de différences.
    J’espère que d’autres ont plus de résultats positifs que moi.

  2. Bonjour,
    J’ai testé l’électroculture , pendant plusieurs années, sur des sites différents. J’ai bien étudié la théorie, et j’ai suivi un stage avec Mr Vandoorne, ( 2013 ou 2014)je lui ai même acheté de petites pyramides de cuivre. Comme je suis retraité de l’agriculture biologique, j’ai aussi une formation de technicien agricole, et je travaille toujours avec le calendrier des semis de la biodynamie. le premier essai :
    – j’ai planté très profond un fer à béton, en haut duquel j’ai soudé un élément de ramonage ( selon les indications de Mr Vandoorne ) acheté neuf pour l’occasion, j’ai redressé bien vers le haut les lamelles . J’ai planté cette antenne à la limite d’une production de céleris raves et de pommes de terre, le tout en bio comme il se doit; Je n’ai absolument remarque aucune différence.
    Le second essai avec une pyramide de Mr Vandoorne ; j’ai installé avec ma boussole une pyramide dans la serre à tomates ( 2014) Cette pyramide est restée en place 3 mois ……rien
    J’ai déménagé, en retraite je suis arrivé sur un terrain où j’ai fait intervenir un géobiologue compétent et un sourcier pour définir le réseau hartmann sur le terrain; Ils sont intervenus en aveugle, sans avoir connaissance l’un de l’autre. Nous avons planté des soleils dans plusieurs points à tendance positive et négative, encore une fois aucune différence. J e précise que nous sommes en zone rurale, loin d’antenne relais . Quant à la mise sous pyramide, et à la bonne place, c’est à dire en son centre,donc élevé par rapport au sol, des graines de haricots, semences bio autoproduites, aucune différence.
    le dernier essai est la plantation d’un antenne tout en cuivre avec un un  » lakovski » dans le sol, autour d’un pêcher, je ne peux rien dire ni à charge ni à décharge, il faut tester plusieurs années.
    Avec du recul, je pense que les pollutions électromagnétiques, et toutes les ondes ont  » court circuité notre atmosphère et que ‘électroculture » ne peut marcher que sur des terres éloignées, donc les zones blanches.
    Mr Vandoorne a installé, chez un professionnel ( chez qui la formation se déroulait ) un réseau de fils orientés, avec la bonne polarité et la cire d’abeille. Comme, il n’y avait aucun résultat probant sur ce champ de carottes, Mr Vandoorne, a déclaré dans cette journée de formation, que ça ne marchait peut-être pas car la terre était trop riche. En fait, ce qui importe, c’est la conductivité de la terre : l’électricité n’est pas conduite, ni par l’argile, ni par le sable, ni par la matière organique. En fait c’est le basalte, l’élément conducteur. Tous les basaltes n’ont pas la même conductivité. Il est possible d’en acheter à qui …….je vous laisse la réponse. J’ai aussi utilisé du basalte, car en biodynamie , on en utilise.
    En conclusion, et là c’est un ancien pro passionné de la bio qui parle, allez y faîtes des essais, notez tout comparer, pesez, goûtez, j’ai passé ma vie à faire ça, mais attention aux « prêcheurs » de bonnes paroles;
    J’ai demandé à Mr Vandoorne de me donner des noms de gens chez qui ça marchait, je n’ai jamais eu de réponses. En fait j’avais envie que ça marche, mais fors est de constater que je n’ai encore rien trouvé Alors si parmi ceux qui lisent cela, certains ont des résultats réels, je suis preneur,; Y aurait’il quelque chose qui m’aurait échappé, oui, mais pourquoi Mr Vandoorne ne m’a t’il jamais pu me donner l’adresse de quelqu’un qui réussit?
    Bonne journée à toutes et à tous

    1. Bonjour André,
      Un témoignage à charge contre l’électroculture en générale et Y. Vandoorne en particulier…
      Pour avoir des noms de gens chez qui « ça marche » pourquoi ne faites vous pas des recherches sur Google (votre ami) ?
      Pourquoi passer autant de temps à faire ce retour d’expérience (fort détaillé je le vois) pour faire cette critique, que je peux comprendre visiblement, mais vous y incluez d’autres intervenants pour nous dire indirectement qu’ils sont nuls….
      Bref, tout ce laïus pour critiquer des activités auxquelles vous n’adhérez visiblement pas sous prétexte de votre expérience… tout pour quoi au juste ? Pour tenter de dissuader tout le monde ?
      Désolé de vous dire que votre intervention est un échec cuisant dans la mesure où :
      – Si vous voulez des noms de personnes chez « ça marche » il suffit de passer la moitié du temps que vous avez consacré à l’écriture de votre prose pour constater les résultats,
      – Si vous voulez des noms de gens qui travaillent en radiesthésie c’est pareil, il y en a plein Youtube avec des mesures scientifiques (Contrôle / Témoin)
      – Si vous voulez des témoignages, là encore il y en plein le Net…

      Finalement, la vraie question à se poser concernant votre publication est :
      – Qu’avez-vous voulu dire réellement et quel était votre objectif ?

      La réponse se lit d’elle même, vous êtes certainement du cercle de zététique et vous êtes venu chier dans le champ d’exploration des gens qui cherche autre chose que dans la pseudo science qui nous entoure (celle de la chimie à tout crins), mais rassurez-vous, votre prose fongique aura eu le mérite de venir fertiliser les sols de celles et ceux qui ont d’autres solutions à l’esprit que celles de l’industrie !
      Vous êtes donc recyclable et recyclé !

  3. Très déçu par cet article miracle…
    « Il semblerait », etc. Aucune étude en double aveugle. Aucune théorie, juste des allégations de gens qui pratiquent convaincus…
    « Et si ça ne marche pas une année, c’est qu’il y a une perturbation ». Bah tiens …
    Bientôt un article sur l’homéopathie ?

    1. Zététiste !
      Vous n’avez que faire vos recherches sur Youtube, c’est simple et ça prend moins de temps que d’écrire vos remarques insipides.

    2. Rere,
      Perso, je ne vais pas attendre que ce soit reconnu officiellement : je me lance, j’essaie, ça marche ou ça marche pas, quelle importance ? Pour un coût d’expérimentation proche de zéro, je ne vais pas me priver.
      Je ne suis donc pas déçu par cet article. Il participe à la diffusion de l’information.
      Et concernant l’homéopathie, je termine un livre de Marc Henry; ‘L’eau et la physique quantique’. C’est aussi de l’information. Et c’est très bien écrit.
      J’ai arrêté de chercher LA vérité dans tout ça. Ça ne me sert plus.

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