Voici une recette sans façon, qui ne paie pas de mine. Pourtant, figurez-vous qu’elle trônait au menu d’une très grande table des années 1980. Ah, comme le temps passe !
Ingrédients pour 4 connaisseurs |
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1.5 kg de fèves fraîches |
1 botte d’aneth |
1 échalote |
1 pincée de piment sec |
Quelques gouttes de jus de citron |
1 sérieuse c. à s. de beurre mou + un peu pour la cuisson |
3 - 4 oignons nouveaux |
1 carotte |
Sel poivre |
1- Vous n’allez quand même pas faire ça vous-même ?
Trouvez une bonne raison pour punir les enfants et donnez-leur une chance de se racheter en écossant toutes les fèves. Plongez-les 15/20 secondes dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau froide. Egouttez et ôtez la peau entourant les fèves : elle s’enlève facilement.
2- Ça, en revanche, c’est pour vous
Dans un mixeur de compétition, assemblez l’aneth haché, le beurre, le piment, le jus de citron, du sel et du poivre. Atomisez le tout puis ajoutez l’échalote hachée, elle au couteau, c’est meilleur. Dans une casserole, faites fondre un peu de beurre puis cuisez doucement les oignons et la carotte coupés menus pendant 7/8 minutes.
3- Et ça aussi…
Ajoutez les fèves épluchées, couvrez, comptez 2 à 4 minutes de cuisson, c’est assez rapide. Hors du feu, ajoutez tout ou partie d’une botte d’aneth. Sur feu infinitésimal, mélangez et enrobez les fèves de ce mélange fondant merveilleux, ne faites surtout pas bouillir.
Customisations homologuées par La Ruche qui dit Oui !
Les fèves peuvent être agrémentées de petits pois, d’asperges cuites à l’eau et découpées en tronçons. Le basilic peut venir prendre la place de l’aneth, mais sans pouvoir le remplacer.
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Stylisme et photos © E. Fénot / D. Brunet – 180°C
Bonjour…Le beurre d’ail mentionné dans le titre disparait lors du descriptif..doit on egalement garder de l’aneth pour cette étape? Depuis 2 ans, vous avez sans doute réfléchi à la réponse 😉
moi, je dis non !
Pas compris pour l’aneth ??? Il faut mettre la botte entière au deuxième point et en remettre au troisième ???
La recette à l’air bonne mais je trouve que c’est brouillon
fini la corvée d’épluchage des fèves, on mange tout, comme un gros haricot vert qu’on coupe en petit tronçon avant de les cuisiner en ragoût, chacun à sa manière. Un régal, c’est aussi doux sous le palais que sous les doigts, et les fèves ….ça sent la rose…une merveille!!
….et sans toute les manipulations…. c’est encore meilleur!
Heu, et l’ail ?