Encore plus improbable que la précédente, cette recette fera le bonheur des esprits iconoclastes et rebelles, les seuls aptes à pouvoir faire avancer le genre humain.
Ingrédients pour 4 à 6 indociles |
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1 solide butternut |
Épices de votre choix : curry, cumin, ras el hanout, anis, … |
Thym et romarin |
1 verre de bon vin doux de Banyuls (si, si, ça existe…) |
1 ou deux très solides noix de beurre fondu |
Sel en cristaux, poivre noir |
C’est tout ? Oui ! |
1- E pericoloso…
Coupez le butternut en deux sans vous saigner à blanc. Comment ? Avec précaution… Eliminez les pépins, donnez-les aux poules et aux dindons. Ou votre moitié (e). Avec un couteau et prudence, incisez en profondeur les chairs orangées. Faites un quadrillage, par exemple. Attention aux coupures…Ne percez pas la peau du butternut, peau qui va servir de moule.
2- Après, c’est super facile. En apparence, du moins.
Assaisonnez les deux moitiés assez généreusement avec les ingrédients suggérés dans la liste, sauf le vin et le beurre. Nappez ce dernier sur les chairs assaisonnées et versez le vin dans le creux du végétal. Enfournez à 170/180°c pour 40/45 minutes de cuisson.
3- C’est comme rôtir un poulet, en fait
De temps à autre ou de temps en temps, prenez une cuillère et avec le jus merveilleux se concoctant dans le « trou » des moitiés de butternut, arrosez leurs chairs pour les « nourrir », comme on dit dans le jargon. Servez assez chaud avec quelques gouttes de citron et du riz complet, par exemple.
Customisations homologuées par la Ruche qui dit Oui !
Re-tentez la recette avec d’autres courges… Si vous utilisez une citrouille de 50 kg, louez le four du boulanger.
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Photos et stylisme © E. Fénot / D. Brunet – 180°C
Super recette, je la fais souvent !
Alors j’ai essayé (en suivant la recette à la lettre, je précise), et honnêtement je n’ai pas trouvé ça transcendant : ça reste farineux, un peu trop ferme (1h de cuisson quand même) et assez fadasse ; mais là c’est peut-être que j’ai été trop timide sur les épices. Enfin, à mon avis ça ne vaut pas des « frites » ou des cubes de butternut enrobées d’huile d’olive et bien rissolées au four. Mais c’est original et pas prise de tête.
Ce n’est pas tant la recette qui m’attire, mais le style de l’écriture, l’humour irrésistible de l’Auteur(e) . A mourir de rire à chaque recette ! Du coup ça donne envie de cuisiner en se marrant. Un grand merci!
Juste énormes les recettes de Stéphane, j’ai découvert il y a peu, ça donne super envie, ma première réalisation a eu un franc succès, et surtout, je suis morte de rire à chaque fois. MERCI.
Chouettes recettes,avec des photos alléchantes,qui appellent au partage (ça tombe bien,j’ai une page sur Facebook!);belle et positive continuation à tou(te)s!!!
J’ai laissé la butternut plus d’une heure au four mais elle n’était toujours pas entièrement cuite. Trop grosse? Ce qui était cuit était, par contre, très goûteux.
je vais tester cette recette mais sans le vin ! je pense que le beurre doit suffir pour nourrir la butternut.
Génial ! Hâte de le découvrir 🙂
Bonjour, j’adore vos recettes, existe-t-il par hasard un livre où je pourrais toutes les retrouver ? Merci !
Bientôt. On va sortir notre livre de recettes en septembre 2017.
La courge dite « spaghetti » cuite coupée en deux au four avec une noix de beurre est aussi succulente. De quoi se délecter sans trop trimer derrière les fourneaux !
Nat