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Transhumance dans les Pyrénées

Petit matin, nous arrivons au lieu de rendez-vous, en bas des montagnes ariégeoises, point de départ des brebis et agneaux pour la transhumance annuelle.

Le troupeau est parqué, impatient de monter prendre l’air des montagnes pour 4 mois. Je vous présente Paul de Latour, l’agriculteur propriétaire du troupeau, et son berger, Bruno.

Bruno restera seul là haut et veillera sur le troupeau pendant tout l’été. Son chien sera son pus fidèle compagnon de route!

Les brebis avancent sans peur. Il leur faudra environ 4 heures de marche pour arriver au refuge, tout là-haut.

La moindre difficulté peut stopper tout un troupeau. L’objectif : faire passer un seul mouton, les autres suivront.

Le chien de berger, un fidèle atout! Les border colley sont es plus efficaces pour driver un troupeau en toute circonstance.

Paul observe et m’explique. Cet hiver était froid, il a fallu décaler de 15 jours le départ du troupeau, pour laisser la neige fondre et l’herbe pousser.

Un petit passage difficile? Il a suffit d’une brebis courageuse pour que les suivantes lui emboîtent le pas. C’est comme ça chez les moutons : si tu avances, j’avance.

Les petites pauses s’imposent : quand nos cornues tombent sur un tapis d’herbe fraîche et généreuse, on laisse paître.

La recrée est terminée, on attaque maintenant la face montante la plus raide, appelée par les gens du coin “le mur”.

“Le mur”… maintenant, je comprends mieux! Pire que dans “Games of Thrones”.

Nous changeons enfin de paysage. Nous sommes tout prêts du refuge.

Je profite d’un rocher pour prendre un temps de repos au soleil, entourée de neige. Dépaysement complet : pas un bruit si ce n’est le son des cloches. Je me sens Heidi.

Nous arrivons enfin au refuge. Le berger y est déjà, bien plus entraîné au crapahutage. Il sert du sel aux brebis : leur récompense.

Ici, la vue est splendide et les brebis reprennent leurs marques.

Après cette belle randonnée, nous partageons un bon pique-nique avec les de Latour et leurs amis. Convivialité, rires, anecdotes, soleil et montagne, tous les ingrédients du bonheur sont là.

De ce point de vue sur toute l’Ariège, Paul inspecte les prairies qui nourriront son troupeau. La récompense de ses efforts toute l’année est là, dans cette montagne.

C’est l’heure du retour. Paul laisse le berger et ses brebis, puis s’apprête à redescendre, sac et chiot fatigué sur le dos.

Pas si fatigué que ça, ce petit chiot, qui saute sur la moindre occasion pour papouiller Lisa.

La descente est aussi agréable que la montée, les vastes prairies sont un régal pour les yeux. On en profite, c’est bientôt terminé!

Arrivés aux voitures, on est tous très fatigués. Des étirements s’imposent pour le chien !

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