Il prêche une convaincue. Je le suis dans une de ses tournées urbaines, avide d’en apprendre un peu plus auprès de cet aventurier atypique.
Première étape, Gennevilliers, sur le toit d’une usine de décapage. Une des trois ruches n’a pas survécu, sans raison apparente. Grosse déception.
L’apiculture, c’est une éternelle remise en question. S’occuper d’une ruche, c’est comme préparer un animal de concours, il faut lui donner le meilleur. Ça commence par l’emplacement. L’usine de décapage est bien située : non loin du parc des Chantereines et dans une rue bordée de sophoras. Ces arbres sont une aubaine pour les abeilles, ils s’épanouissent en juillet et août, quand il n’y a plus beaucoup d’autres fleurs.
Bonjour.
C’est très bien d’avoir des apiculteurs en ville mais j’aimerai savoir ce qu’il en est de la pollution aux métaux lourds!
Parce que je côtoie des apiculteurs professionnels passionnés dans la Loire, qui ne donne aucuns antibiotiques à leurs abeilles et qui font tout le plus naturellement possible. Ils avaient, par curiosité, fait analyser les miels des « toits de Paris » car tout le monde relaie l’info comme quoi ils n’ont pas de pesticides… Certes, mais par contre ils avaient des taux impressionnant de métaux lourds et hydrocarbures.
Donc pas sûr que les miels des villes ne soient pas moins pollués que ceux qui sont récoltés lors des transhumance dans le Forez ou dans la Drôme, loin de toute route…
Hello
Des ruches en ville!!! mais pas trop non plus comme à Londres ou Bern!
La direction des ….protection des population, ex DSV, théoriquement analyse le miel parisien. Pour les apiculteurs amateurs, le guide des bonnes pratiques apicoles est assez récent!
Antibiotiques interdits bien sûr!!!
Des traces de métaux lourds détectés à Fontainebleau, là où les vents dominants déplacent le dôme de pollution de Paris!
Aussi il faudrait que les agri respectent les horaires abeilles lors des traitements de culture!
Bonjour,
Je suis directrice de recherche au CNRS et travaille à Paris à l’institut de Physique du Globe (Université de Paris). Avec une collègue de Vancouver, nous souhaiterions contacter cet apiculteur suite aux travaux que ma collègue a effectué sur Vancouver pour cartographier la qualité de l’air et des sols par un suivi des miels produits dans les ruches urbaines (voir https://www.nytimes.com/2019/03/18/science/honey-beehives-pollution-lead.html?smid=nytcore-ios-share). Nous souhaiterions discuter d’un projet portant sur les miels produits sur les toits et dans les jardins de Paris. En espérant que ce projet attirera son attention, cordialement.
Hello
En lien avec de vos collègues du Musée de l’Homme, du conservatoire de Rambouillet, et ancien directeur du MNHN de Paris et du Havre….
Des capteurs viennent d’être installés au Champ de la Garde, de la Ferme du Bonheur à Nanterre, près des ruches!
You’re welcome
« quand il n’y aura plus d’abeilles, il n’y aura plus de Nutella ». je suis pour à 100% la défense des abeilles mais je suis contre à 100% le Nutella, produit nocif rempli d’huile de palmes (voir les dangers liés à la production d’huile de palmes) à bannir; Alors SVP changer vote slogan, il y a bien d’autres produits qui pourraient remplacer le nutella dans cette annonce.
Oui, lors d’une intervention au théâtre de la Colline, devant 250 enfants, c’est le moyen que j’ai trouvé pour les faire réagir!!!
Car déjà addict au sucre, on peut ainsi leur apprendre à fabriquer leur pâte à tartiner- maison!!!
Rassurez-vous nous aussi, c’est juste la formule utilisée par l’apiculteur pour secouer le cocotier des consciences.