Il y a un peu de la carpe et du lapin dans ce mariage de la belle et de la bête… Mais c’est le but : délicatesse du mesclun battu en brèche par les saveurs musquées de la poitrine fumée. Simple mais efficace.
Ingrédients pour 4 belles ou 4 bêtes |
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4 poignées de mesclun d’une indicible fraîcheur (pas moins) |
1 botte d’estragon |
Quelques feuilles de céleri (si possible, merci) |
Un nombre indéterminé de cerneaux de noix |
8 tranches fines, mais pas trop, de poitrine fumée de la marque nec plus ultra |
Miel de ruche (qui dit oui) |
Huile de noix |
Quelques gouttelettes de vinaigre de vin |
Sel et poivre |
1- Végétal
Douchez puis égouttez avec les plus grands soins le mesclun, quelques feuilles émincées de céleri et la botte d’estragon effeuillée. Toute la botte ? Oui : trop, ce n’est jamais assez. Avec les moyens contondants, concassez grossièrement les cerneaux de noix puis faites-les vaguement colorer à la poêle à feu civilisé.
2- Animal
Poivrez les tranches de poitrine fumée et faites-les dorer elles aussi à la poêle à feu bien éduqué. Retournez, poursuivez puis épongez la graisse se trouvant dans la poêle (avec votre chemise, par exemple) puis ajoutez un peu de miel. Laissez-le bouillonner un peu puis caraméliser à peine et sortez du feu.
3- Phénoménal (ou presque)
Dans un saladier, mélangez à peine le végétal avec quelques gouttes d’huile de noix, vinaigre et rares atomes de sel et poivre. Dispersez dans quatre assiettes en beaux buissons colorés. Déposez par-dessus, à côté, comme il vous chantera, les noix et la poitrine puis dévorez sans plus de chichi ni tralala.
Customisations homologuées par La Ruche qui dit Oui !
Les opposants farouches à la poitrine fumée pourront la remplacer par quelques subtiles découpes de filets de poulet cuites et caramélisées comme indiqué plus haut. Les défenseurs de la cause animale, utiliseront du tofu fumé.
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Stylisme et photos © G. Czerw / S. Dupuis – 180°C
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