Le wok périgourdin fait partie de ces recettes totalement farfelues qui font le bonheur des esprits fêlés, les seuls sachant laisser passer la lumière. On voit par là leur supériorité. Régalez-vous.
Ingrédients pour 4 à 6 fêlés |
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1 magret de canard |
2 ou 3 oignons doux (doux, c’est impératif) |
1 petit peu de poireau |
1 morceau de gingembre frais |
3 pincées de mélange 5 parfums |
1 c. à s. de sucre |
1/4 de piment haché |
Sauce soja |
Huile de sésame |
Coriandre |
Huile végétale de cuisson |
Sel et poivre |
1- Une recette de légumes qui commence par la viande ?
Désépaississez très sévèrement la peau de magret toujours grasse à la frénésie. Coupez en petits dés la peau récupérée et faites-la cuire et dorer tranquillement dans le wok. Enlevez un peu de graisse, le cas échéant, en gardant les « gratons » si parfumés. Ajoutez les oignons coupés en lamelles et faites sauter sans plaisanter pendant 3/4 minutes. Salez, poivrez, placez dans une assiette.
2- Oui, ça ne tient pas debout ces recettes… Pourtant ça marche quand même.
Dans le wok, faites maintenant sauter, toujours sans plaisanter, le magret coupé en dés ou lamelles avec le poireau coupé en rondelles, le gingembre, le mélange 5 parfums, le piment. Ajoutez ensuite le sucre, la sauce soja ad libitum (attention, c’est très salé ! Ajoutez donc un peu de bouillon, pour un jus magnifique) et surtout les oignons. Mélangez bien, faites sauter comme ça vous chante puis sortez du feu.
3- Bizarre, tout ça. On se demande qui peut bien les écrire !
Ajoutez, pour finir, quelques gouttes d’huile de sésame et la coriandre et servez avec un riz nature ou du riz gluant. Comme vous voyez, ce wok périgourdin est une recette tout à fait absurde mais délicieuse. C’est tout ce qui compte.
Customisations homologuées par la Ruche qui dit Oui !
Je vois déjà les bloggeurs de plein vent ajouter à ce wok périgourdin des truffes et du foie gras. Mais ne cédez pas à ces facilités et osez plutôt autre chose : le wok du Massif central, par exemple, avec de l’aligot et du bœuf de Salers.
Ah, encore bravissimo La Ruche, pour ton inépuisable sens d’humour : à lui tout seul c’est déjà un régal ! Merci pour cette belle citation sur les « esprits félés » (Michel Audiard, je crois ?).
Bon maintenant, question vache : où trouve t’on ces « indispensables » oignons doux. Pas facile à dénicher dans le Nord (ou alors, je suis miro).