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L'histoire avec un hasch

Les fleurs du mal : une autre histoire du cannabis

Rares sont les fleurs sujettes à controverses. Peu de personnes critiquent durement les tulipes, les pétunias ou les orchidées. Depuis toujours en revanche, la fleur de cannabis inquiète autant qu’elle séduit, tout en jouant un rôle important dans l’industrie, la médecine, ou encore la culture populaire. Surtout, c’est un produit agricole, et non des moindres, car avec la pomme de terre et la tomate c’est l’une des plantes les plus répandues dans le monde. A ce titre, on ne peut qu’abonder dans le sens de Jose Mujica (président de l’Uruguay), quand il déclare qu’elle mérite « d’être mieux connue, et traitée avec plus de respect. »

L'Himalaya, le point de départ de notre histoire...
L’Himalaya, le point de départ de notre histoire…

L’histoire du cannabis commence en des temps immémoriaux sur les pentes de l’Himalaya, sa terre d’origine. Les chinois le cultivaient certainement depuis le Néolithique mais ce sont les Grecs de l’Antiquité qui l’introduiront en Europe, puis au reste du monde, après l’avoir rapporté de leurs expéditions. Les propriétés de la plante se font vite apprécier : les fibres contenues dans ses feuilles et ses tiges sont extrêmement solides, et permettent de produire facilement des cordages ou des tissus de bonne qualité.

Le cannabis est aussi une plante robuste, qui pousse dans tous les sols et sous tous les climats, ne craignant presque aucune maladie ; de plus, son pollinisateur est très bien réparti sur le globe puisqu’il s’agit… du vent. En effet la fleur de cannabis, verte et inodore, intéresse peu les insectes, mais les pollens qu’elle produit sont si légers qu’ils se déplacent au moindre souffle. Bien entendu, les propriétés médicinales et psychotropes du cannabis ne tarderont pas à être découvertes et commentées… Les plus anciens traités médicaux, dont le Papyrus Ebers (qui date de l’Égypte pharaonique), préconisaient déjà son utilisation comme anti-douleur, par exemple pendant les accouchements. Il n’est donc pas exclu que Ramsès et Toutankhamon soient nés de mères embrumées.

Le Shennong Bencao Jing, qui est le plus ancien traité pharmacologique de Chine, mentionnait déjà le cannabis.
Le Shennong Bencao Jing, qui est le plus ancien traité pharmacologique de Chine, mentionnait déjà le cannabis.

Les champs de cannabis, donc, envahissent rapidement la planète. La France n’est pas épargnée ! Apportée par les romains, puis encouragée par Charlemagne, la culture du cannabis était à l’époque un enjeu stratégique pour l’économie d’un pays. Mais en Occident, sa consommation dite « récréative » est probablement l’apanage de quelques élites seulement : la pipe n’existe que dans les pays arabes et le tabac, comme la cigarette, seront introduits bien plus tard lors des Grandes Découvertes. De plus, les variétés cultivées à l’époque n’avaient pas forcément des effets psychoactifs très prononcés.

Néanmoins dès le XVIIIe siècle, quand Diderot et d’Alembert écrivent leur fameuse Encyclopédie, ils semblent bien informés sur la « sorte d’ivresse » que procure la plante. A la même époque, George Washington, le premier président des Etats-Unis, cultive du cannabis à titre personnel pour se procurer, lui aussi, cette sorte d’ivresse... Au XIXe, le cannabis est vendu comme médicament dans les pharmacies : la reine Victoria s’en voit prescrire comme remède à ses douleurs menstruelles.

Pendant ce temps, en France, Théophile Gauthier fonde à Paris le Club des Haschichins, dont l’unique objet est d’organiser dans un hôtel particulier de l’île Saint-Louis des soirées appelées Fantasias, où le gratin littéraire et artistique de la capitale vient consommer des quantités déraisonnables de haschich dans une ambiance feutrée. Alexandre Dumas, Flaubert et Delacroix chasseront les éléphants roses ensemble. Baudelaire consignera ses expériences et ses observations dans plusieurs écrits. Balzac aussi, les yeux rougis,  entendra « des voix célestes » et verra « des peintures divines »

Théophile Gautier : le premier pothead de l'histoire de France ?
Théophile Gautier : le premier pothead de l’histoire de France ?

Depuis la Renaissance pourtant, le cannabis tombe en désuétude. Pour le textile, on lui préfère le lin (plus doux), ou encore la jute (plus robuste). De plus, le pape Innocent VIII, qui était très impliqué dans la lutte contre la sorcellerie (une tâche à ne pas négliger), déclara que le cannabis était utilisé pour les rites sataniques. Il oubliait certainement que sous son pontificat, Gutenberg imprima la première bible de l’histoire… sur papier-cannabis.

C’est au début du XXe siècle que la plante est vraiment maudite, et ce retournement de l’opinion publique va d’abord se produire aux Etats-Unis. Le prohibitionnisme y fut encouragé par les fondamentalistes chrétiens, ainsi que par le racisme ambiant (le cannabis était consommé presque exclusivement par les mexicains et afro-américains). Les lobbys industriels du papier, du textile et du pétrole ont certainement joué un rôle aussi, même si son ampleur est discutée.

Ce qui est certain, c’est que la société fut inondée de propagande accusant le cannabis d’être une émanation du diable poussant au meurtre, au viol et menant à la mort. Des films comme Marihuana, Assassin of Youth ou encore Reefer Madness appuyaient ce message avec des histoires farfelues que plus personne ne prendrait au sérieux aujourd’hui. En 1937, le Marihuana Tax Act fait un premier pas vers l’interdiction de notre fleur tombée en disgrâce, et différents pays s’en inspireront. Les réglementations nationales seront uniformisées en 1961 par la Convention unique sur les stupéfiants, ratifiée par 183 pays membres de l’ONU.

L'affiche d'un documentaire informatif, impartiale et mesuré (1942).
L’affiche d’un documentaire informatif, impartial et mesuré (1942).

Mais le cannabis n’a pas dit son dernier mot… Alors qu’il avait pratiquement disparu de nos campagnes européennes après la deuxième guerre mondiale, les agriculteurs le ré-introduisent par petites touches depuis plusieurs années. Ils en tirent de l’huile (l’une des meilleurs d’un point de vue nutritionnel) ou des cosmétiques. Surtout, les copeaux de cannabis sont de plus en plus prisés par l’industrie du bâtiment en tant qu’isolant phonique et thermique, substitut non-toxique à la laine de verre et aux mousses de polyuréthane. Inutile par contre d’aller fumer les murs de votre maison : développée par l’INRA, la variété cultivée par les agriculteurs français est pratiquement dépourvue de THC, la molécule responsable des principaux effets psychotropes.

En parallèle, depuis les années 1960, le cannabis devient un phénomène social en Occident ainsi qu’un élément important de la contre-culture, ce qui pousse les scientifiques à mener plus de recherches sur la plante et son mode d’action. Une demi-douzaine de molécules sont identifiées, dont le fameux THC. Surtout, ses effets thérapeutiques sont mieux compris, et de nouveaux usages sont découverts : contre les troubles du sommeil et de l’appétit,  les douleurs, la dépression, certains symptômes psychiatriques, les dépendances, l’épilepsie, les symptômes du vieillissement…

Depuis les années 1990, différents pays commencent à autoriser et encadrer son usage thérapeutique. En 1995 le journal médical de référence au niveau mondial, The Lancet, démystifie le cannabis pour de bon en affirmant que « son usage, même sur une longue période, n’est pas dangereux pour la santé ». Avant d’enfoncer le clou : « Il n’est pas un danger pour la société, mais persister à le diaboliser peut en être un. »  Et l’opinion publique change à nouveau…

Une fumeuse de cannabis au Colorado, premier état des Etats-Unis à légaliser l'usage récréatif, en 2014 (Photo: AP Photo / Brennan Linsley / The Telegraph)
Une fumeuse de cannabis au Colorado, premier état des Etats-Unis à légaliser l’usage récréatif, en 2014 (Photo: AP Photo / Brennan Linsley / The Telegraph)

S’il n’est pas un danger pour la société, la légalisation du cannabis peut avoir sur l’agriculture des effets négatifs. En Amérique-du-Nord, où la prohibition se lève petit à petit, les politiques ont pris une tournure ultra-libérale. Au Canada par exemple, les particuliers ont acquis dès 1999 le droit de cultiver du cannabis pour un usage médical. Puis les industriels ont fait du lobbying intensif pour s’accaparer ce droit. Ils ont gagné : du jour au lendemain, 30 000 cultivateurs à domicile se sont retrouvés hors-la-loi, et depuis les fermes à cannabis du Canada sont les plus intensives du monde.

Si la France devait légaliser le cannabis, elle aurait besoin d’une autre politique. Le secteur du maraîchage est en crise : les producteurs ne parviennent plus à vendre à des prix rémunérateurs, la faute aux charges trop importantes, ainsi qu’à la redoutable concurrence des pays étrangers (l’Espagne notamment). En conséquence, les surface agricoles destinées aux fruits et légumes ne cessent de reculer, ce qui n’est pas une bonne chose quand on cherche à s’alimenter avec des produits sains et locaux… Et si la France innovait en refusant les fermes de cannabis industrielles, mais en permettant aux petits producteurs d’en faire un complément de revenu ? Ces derniers pourraient certainement s’en servir pour compléter leurs productions, afin d’obtenir un modèle équilibré, bien encadré par l’Etat. Le débat ne fait que commencer…

Dix mille ans après leur découverte, les fleurs du mal continuent de cristalliser les opinions ; mais il n’est plus possible de nier qu’elles font, depuis le début, partie de l’aventure humaine.


 

Cet article a été écrit en collaboration avec Olivier Escuder, expert en botanique pour le Muséum National d’Histoire Naturelle.

26 commentaires

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  1. Petite correction : depuis 2001, les patients canadiens ont le droit de faire pousser du cannabis chez eux. La culture de cannabis n’est pas réservée aux seules industries.

  2. A chaque fois, nous avons le droit à l’histoire du jeune qui se suicide, c’est navrant ! UN jeune, UN et il suffit de lire tous les rapports qui se veulent accablants pour rapidement comprendre que cela ne concerne qu’une poignée d’individus.
    Loin, loiiiiiin derrière l’alcool et les drogues légales (comprendre : divers anxiolytiques et antidépresseurs). Sans parler du fait qu’il N’y a PAS d’addiction physique au cannabis.
    On peut même trouver le récent classement des drogues les plus dangereuses pour autrui (très intéressant de prendre en considération le mal fait aux autres) fait en Angleterre où le tout premier produit est l’alcool (le cannabis est toutefois dans le top 10).
    Les enfumages classiques des anti ?
    – Des jeunes qui fument 10 joints par jour : ah oui là, certes, c’est un grave problème ! Mais moi, mon gamin il ne boit pas non plus. Et s’il boit 10 verres par jour, c’est beaucoup plus grave encore !
    – On commence par ça et ça fini par de l’héroïne : argument tué depuis fort longtemps, notamment grâce aux endroits où le cannabis est dépénalisé.
    – Le taux de THC est maintenant énorme : peut-être, mais si tu cultives ton jardin ou que la culture est surveillé, ça n’arrivera plus !
    – Conduire est très dangereux : la pire excuse car le nombre de français conduisant sous anxiolitiques, réduisant considérablement les réflexes à l’instar du cannabis, est très important et on s’en fout complétement. Bien entendu, ce ne sera jamais contrôlé : imaginez la coère des labos !
    – Les études qui montrent des effets catastrophiques : même au magazine de la santé, très anti, un professeur également anti avait avoué que les taux de THC et le nombre de joints pris en compte dans les études sévères n’ont pas trop de rapport avec la réalité. Et effectivement, quand je vois ce qu’ils prennent en compte, ça me fait doucement rire parce que si je fume ça, c’est évidement, je saute du rez-de-chaussée directement ! Mais ça ne me vient pas à l’esprit non plus de boire une bouteille d’alcool à 70° toutes les heures, ni de bouffer 3 lexomil par 30 minutes.

    Et en bref, la malbouffe et la pollution font beaucoup beaucoup plus de dégâts que le cannabis n’en fera jamais. Sans oublier que fumer, c’est récréatif (vous saisissez là, les rabats-joies, ré-cré-a-tif). Alors manger de la merde, faites-vous un shoot de fumée d’échappement, dormez avec un lexomil et lâchez-nous la grappe : nous, on se marre 🙂

    PS : le lien vers le site de Le Recherche (« démystifie le cannabis pour de bon ») aboutit sur une page inexistante.

  3. Je ne suis ni pour ni contre mais le foin qui est fait autour du cannabis devrait servir à la lutte contre le tabac, qui est à mon avis bien plus nocif pour la santé!
    Merci pour cet article très interressant

  4. je m’adresse aux défenseurs de la marijuana… est-ce breveté par Monsanto sans THC? ou avec THC pour bobos? vous faites l’éloge des vos écrivains consommateurs (combien de joints vous ont-ils proposé?) vous êtes aussi hypocrites que votre illustre Voltaire et l’esclavage…. Tout comme l’esclavage la marijuana continue d’altérer ma société. votre confusion sur les produits est à coup sûr l’effet de votre consommation. Auriez – vous connu : » pour être honnête il aurait aussi fallu citer les ado-adulescents zombis dont les jeunes années sont plombées, les familles déchirées grâce à ces plantes merveilleuses dont les taux sont boostes, citer donc tout ce qui fleurit aussi avec elles : les trafics d’armes, d’humains, la corruption, la violence… » . je vous invite à commencer votre reconversion les propagandistes : beau voilier dans les caraïbes …. suffisamment pour vous éclater !

    1. Justement,comme vous le dites si bien, le trafic , les armes ,les violences, les problèmes de santé sont dû à la prohibition et uniquement à la prohibition. Je ne vous souhaite pas d’avoir un cancer ni à vous ni à personne mais si un jour celà vous arrivait et si votre esprit devenait plus curieux de savoir ce qu’il en est vraiment des qualités du cannabis au lieu de toujours citer les vieilles inepties que vous débiter aujourd’hui du fait de votre ignorance totale sur le sujet ,vous auriez fait un grand pas en avant

    2. 1. pour votre information, Gauthier, Baudelaire and co ne « fumaient pas de joints ». Ils consommaient une sorte « confiture » faite à base de résine
      2. je ne connais pas grand monde de favorable à une évolution de la législation qui va aller jusqu’à nier qu’une consommation excessive, a fortiori pour de jeunes adultes, est dangereuse. Fonctionne aussi avec l’alcool. Si votre adolescent consomme 5l de bière par jour, il faut vous inquiéter… mais vous n’iriez pas jusqu’à demander l’interdiction de la culture de houblon, si ?
      3. vos remarques sur les « taux boostés », le trafic d’armes etc… est-ce inhérent au cannabis ou des effets induits par la pénalisation ?

      Sur le cannabis (comme pour le reste), il est urgent de changer le paradigme de nos politiques publiques : on lutte contre « la drogue » alors qu’il faudrait lutter contre la « toxicomanie », ce qui est très différent. Pas une posture de « bobo machin » ou de consommateur béat et angéliste. C’est juste du pragmatisme. Ça ne fonctionne pas. Point.

  5. Très bon papier, je rajouterai, dans les références littéraires, notre bon vieux Rabelais qui dans Pantagruel décrit la plante avec force détails, il la nomme « Pantagruelion ». Disant qu’il n’existe point de bon repas sans une tisane de pantagruelion pour le terminer!

  6. Ce n’est pas parce qu’une de vos connaissances était schizophrène et qu’elle fumait que l’on peut si facilement en conclure que fumer rend schizophrène. De multiples facteurs mal maitrisés entrent en jeu dans ce genre de trouble mental.

    Les études médicales sur le cannabis montrent d’ailleurs bien que ce n’est pas une plante très dangereuse. Son principal danger, comme tous les produits fumés, c’est de produire des goudrons dangereux pour les voies respiratoires. Et donc sans doute favoriser les cancers du poumon.

    Mais ces risques existent aussi pour le tabac, et l’on ne l’interdit pas. Et l’alcool, même si les risques sont différents, est bien plus toxique pour le corps ; il est pourtant largement vendu et consommé.

  7. Bonjour,
    Je pense aussi qu’il serait bon de rappeler les méfaits du cannabis. Un ami de mon ^^age est devenu schizophrène quand il a commencé a fumé de façon régulière du cannabis. Il se rendait compte de cet effet secondaire grave, mais n’a pas pu arr^^eter car il était dépendant. Il s’est défenestré un jour de crise. Il avait 25 ans…

  8. Le cerveau humain est doté de récepteurs pour cette plante, il est câblé pour…c’est le fruit d’une longue cohabitation au fil des millénaires. Cela ne fait finalement que 100 ans que l’homme se passe des services de cette panacée des nations, dont les potentiels sont sans équivalents dans le domaine végétal à ce jour. Anecdote non mentionnée dans le sujet, le potentiel d’extraction des polluants et de la radioactivité des sols avec la phytoremédiation, désignée comme la meilleure pour cela par l’équipe ayant travaillé à Tchernobyl.

    Tous les consommateurs le diront, dans leur parcours de « client », l’approvisionnement en « produit stupéfiant » n’aura été que rarement gêné par le ruineuse politique prohibitionniste. Le produit ne manque finalement jamais ! Certainement pas dans les modes de consommation souhaités (doux, sécurisés, sans combustion…), certainement pas a des niveaux de qualité ou de dosage clairement indiqués, souvent au prix de risques insensés, et sans connaissance des bénéficiaires, et a qui ou quoi va l’argent…….

    Mais de pénurie, jamais !

    Finalement c’est la loi de la jungle et chaque citoyen est confronté à un produit archi-présent et non maitrisé, consommé de manière anarchique, et dont le traffic est générateur de nuisances sociales graves. Il faut quand même aussi remarquer que la prohibition TUE chaque jour, là ou la létalité du cannabis est inexistante !

    Concernant cannabis et conduite… une bonne partie des professionnels de la route (chauffeurs livreurs / routiers) Français sont certainement positifs…. Les consommateurs de cannabis sont souvent des gens responsables qui roulent doucement !

    Ce n’est pas dans l’air du temps ni politiquement correct de le dire, mais c’est la réalité !

    Surtout, ne pas utiliser une telle ressource écologique est une tragédie….
    Il faudrait à l’inverse permettre au gens de cultiver, et se ré-approprier ce produit et sa gestion….

    Puisque de toute façon ils y sont confrontés !

    Il faut un socle de connaissance universelle pour tirer le meilleur parti de cette plante aux possibilités sans fin.Traiter le cancer, améliorer la qualité de vie des seniors, des personnes en souffrance, soigner !

    Donner aussi les moyens de gérer, et de consommer en toute responsabilité et connaissance de cause.

    Aux entreprises d’investir dans une économie vertueuse créatrice d’emplois. Ford avait fait en son temps une voiture entièrement en chanvre alimentée en bio-carburant chanvre ! C’est donc que ça marche… mais comme pour le reste, le lobbying des plus hautes sphères reste plus fort que tout. Il utilisera un paternalisme protecteur et bien pensant pour continuer ses bonnes affaires et aura en plus l’opinion publique avec lui.

    Concernant les propriétés psychotropes et récréatives, le monde est bien assez tendu comme cela et en quête de « spiritualité » pour ne pas permettre à tout le monde de se détendre un peu…

    (et mettre du beurre dans les épinards.) ^^

    Il en va de toute façon du sens de l’Histoire, et même si ces 100 ans de prohibition auront eu un cout tragique à tout point de vue et qu’ils ne seront jamais remboursée à l’Humanité,

    Un jour la Liberté sera, c’est une évidence.

    .

  9. les immigrants africains ! Faut vous re-lire les gars, et les indiens se sont suicidés parce qu’ils n’aimaient pas le porridge.
    oui les lobbys indus ont plombés toutes les productions naturelles remplacées par du plastique (petroil) et toute une jeunesse criminalisée à dessein, chichon = prison = grand banditisme et aujourd’hui djihadisme.

    l’auto production est une solution (cannabis social club en espagne) et responsabilise le consommateur en affaiblissant les mafias, pourquoi n’en veut-on pas, hum hum . . .

    l’état distribue gratuitement de la métadone (héroîne synthétique) qui se retrouve dans la rue au marché noir. Aucun controle routier pour les usagers de neuroleptiques … quelques arguments en vrac. J’en ai d’autres, mais la mauvaise foi est certaine et les forces de l’ordre le savent bien.
    pour ma part, saisi par les douane en janvier de retour de Nederland, perquisition à mon domicile deux mois plus tard condamné pour des graines (légal en vente sur internet) la prochaine étape suspension du permis de conduire à tout moment même sans emprise puisque le THC reste 3 semaines présent dans l’organisme.

    Conservatisme vous avez dit, je pense que la vérité est ailleurs. la RQDO a choisi son camp et parasite le mouvement éco-bio.
    Pensez par vous même !

  10. Bonjour,

    ATTENTION, j’attire votre attention sur des erreurs commises dans cet article.
    Il indique qu’il y a des champs de cannabis en France, c’est FAUX, la culture du cannabis est INTERDITE en France tout comme celle des OGM.
    En France on cultive le chanvre industriel de son nom latin « cannabis sativa ».
    Cette plante est innofensive car elle contient moins de 0.2% de THC qui est la substance allucinogène.
    Avec le chanvre on peut faire de l’huile alimentaire très bonne pour la santé et de l’huile cosmétique très bonne pour la peau.

  11. Bonjour,

    Les trafics d’humains, d’armes et la violence dont on parle plus haut sont la justement à cause de la prohibition. Si tout cela était géré dans un cadre légal, le petit banditisme comme on l’appelle n’existerait plus, les mafias ne seraient plus engraissés mais cela reviendrait à l’état.

    Concernant la conduite, biensur qu’il y a un danger, bien que je pense qu’un type conduisant après avoir fumé est moins dangereux qu’un type qui a bu… Mais bon il faudra que la loi pénalise ce genre de conduite.

    Ensuite, cette herbe à des bons côtés pour les fumeurs, mais peut aussi en avoir des mauvais. Je pense que l’argent récolté pourrait également servir pour faire de l’informatif, car un état schyzophrene peut être aggravé par son inhalation par exemple. Mais bon après c’est comme l’alcool, il y a des bons et des mauvais côtés…

    Le point dévellopé pour les maraichers est très intéressant, et j’y adhère, mais bon on s’est tous que la france est un pays conservateur et cette réforme aura du mal à passer.

    1. La conduite en ayant consommé est déjà punie par la loi
      suspension permis jusqu’à 3 ans
      perte de 6 pts
      amende jusqu’à 4500
      possibilité d’emprisonnement jusqu’à 2 ans
      évidemment, c’est sans compter les frais de dépistage, les tests psychotechniques et visites médicales (en gros 400 à 450 €)
      http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2886.xhtml

  12. bonjour ,
    que penser de ceux qui conduisent « sous cannabis » et …tue grâce à cet état « d’ivresse » (ou d’inconscience) ? plus les problèmes d »érections ? et de toute façon je crois que « si l’être humain était fait pour fumer il naitrait avec une cheminée sur la tête »
    oui à l’usage thérapeutique « encadré » non à toutes les dérives cité plus haut par « Aygues »

    1. Les stupéfiants sont impliqués dans 4% des accidents mortels, donc votre argument est à revoir.

  13. Les Africains cités comme « immigrants » devraient apprécier. Je crois qu’à l’époque, on leur a un peu forcé la main…

  14. pour être honnête il aurait aussi fallu citer les ado-adulescents zombis dont les jeunes années sont plombées, les familles déchirées grâce à ces plantes merveilleuses dont les taux sont boostes, citer donc tout ce qui fleurit aussi avec elles : les trafics d’armes, d’humains, la corruption, la violence… Il y a un petit livre qui explique très bien le systeme : Freakonomics. Profitez de votre liberté, Prenez vos responsabilités en entier.

    1. Mais bien sur…
      Je fume depuis mon adolescence, régulièrement, mes jeunes années n’ont nullement étées plombées au contraire, j’ai un bon travail, une maison, une femme, une vie sociale épanouie…
      Les taux des plantes boostées sont un faux débat, les haschich fumés dans les années 70 étaient bien plus forts que les herbes « boostées » de notre époque, demandez à un vétérand de mai 68 ce qu’il pense du libanais rouge comparé à une herbe actuelle
      Le traffic engendré est uniquement lié a la penalisation de la possetion et l’interdiction de commerce qui génére un marché noir fructueux lié a la difficultée de se procurer la matière première et donc l’inflation des prix…
      Je pense que la propagande de TF1 fonctionne bien quand je vous lit, je ne vous prend pas a partit spécifiquement mais, sans dire que cette substance est anodine et non dangereuse mal gerée il conviendrait de ne pas diaboliser une des plus utile plante de la planete…
      Il y a un livre qui explique trés bien le système : les trés riches heures du cannabis, des documentaires, nombreux, profitez de votre liberté, cultivez vous et laissez la liberté au autre de cultiver et de se cultiver…
      Bien à vous

    2. Il y a au moins une chose qui a été plombée chez vous: c’est l’orthographe..

    3. Bonjour,
      Bien sûr que les taux de THC d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les années 80. (31% pour la résine et 22% pour l’herbe alors qu’elle était à 12% auparavant). Il fait des ravages psychiques et des phénomènes de dépendances chez les ados pour le bonheur des dealers. Le pétard de Bob Marley n’a plus rien à voir avec le pétard d’aujourd’hui. Pour les mêmes effets, Bob en fumerait moins aujourd’hui. En plus il augmente le risque du cancer du poumon par 10 chez le fumeur.
      Bien sûr qu’il faudrait une légalisation pour arrêter le deal et que le produit soit réglementé et de meilleure qualité que la merde vendue au bas des immeubles.

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