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La Ruche vous livre À la maison !

Adepte de la Ruche qui dit Oui ? Ou encore dans l’hésitation ? Simple curieux s’aventurant en terres locales et biologiques ? En complément des Ruches, un service de livraison existe dans Paris : c’est La Ruche à la maison. L’occasion pour les retardataires et pour les plus pressés de découvrir les produits de la Ruche sans bouger de chez eux. On vous explique ?

Des paniers venant tout juste d'être préparés, prêts à partir vers Paris. © Mathilde Tournoux

Tout commence et se termine chez vous

Peut-être vous a-t-on parlé d’un service ultra pratique permettant de se faire livrer ses courses fermières et locales au pas de la porte. Peut-être avez-vous lu un super article sur ce service, et convaincu de son bien fondé, vous êtes devant votre ordinateur en ce moment-même, déjà prêt à dégainer votre fourchette et votre carte bleue. L’expérience la Ruche à la maison commence lors de la commande. Tous les jours sur le site laruchequiditoui.fr/alamaison, on fait ses courses comme au marché. Sauf qu’on n’est pas devant les étals mais devant de jolis profils de producteurs qui nous expliquent comment ils travaillent et d’où viennent leurs produits (et ça, vous ne le trouverez pas dans la grande distribution). On trouve de tout, du classique légume au bouquet de fleurs des champs plus insolite. À petits clics vous vous avancez dans les rayons, jusqu’à finir avec quelques courses de tous les jours dans votre panier : des légumes, du poisson, quelques yaourts, des champignons, un cake. Et puis des bières, avec comme excuse que c’est bio et local (ça fera jaser pendant le prochain apéro, tiens). Et puis de la pâte à tartiner artisanale. Parce que pourquoi pas. On ne juge pas.

Les producteurs du réseau de la Ruche sont toujours choisis en fonction des valeurs de l’entreprise : fermiers et locaux.

La livraison, c’est 24h top chrono sauf le dimanche, faut bien se reposer un peu. Pendant tout ce temps, vos produits sont récoltés, préparés, emballés, et acheminés vers votre cuisine. L’avantage de cette formule pour les agriculteurs, c’est qu’ils savent précisément quoi récolter : pas d’invendus, pas de perte. De plus, ils touchent 60% du prix total (en grande distribution, ça peut frôler les 10%). La Ruche à la maison s’occupe de toute la logistique : les chauffeurs font le tour des producteurs, récupèrent les marchandises chez eux, et vous les apportent.

Devant les entrepôts , les produits de la Ruche se distinguent des autres par leurs quantités... artisanales. ©Mathilde Tournoux.

Le tour d’Île-de-France en 8 heures

7h, le lendemain de la commande. Vous avez encore les yeux englués, vous êtes sous la douche ou déjà à vous beurrer la biscotte.

Votre panier de course, lui, dépend d’une mécanique bien huilée. Jérôme, l’un des braves chauffeurs, sillonne déjà les routes d’Île-de-France dans la rosée du matin. Les chauffeurs, ce sont ceux qui connaissent le mieux les producteurs. Ils font quotidiennement le tour des exploitations d’Île-de-France et s’y arrêtent le temps d’un café, nouent des liens d’amitié.

9h. Vous êtes sûrement dans le métro, ou fraîchement débarqué au bureau, quand Jérôme, lui, arrive dans les Yvelines. Il est à Medan, chez Sophie et ses Desserts d’Ici. C’est là qu’on y fait les fameux cakes et pâtes à tartiner que vous avez commandés. Sophie, grande blonde aux yeux clairs, travaillait dans le marketing avant de partir pour l’école Ferrandi. Dans ses pâtisseries, on ne trouve que des fruits provenant des vergers alentours, et même le chocolat vient de la ville d’à côté. Jérôme se fait offrir un café avant de reprendre la route.

10h. Justement, le café, c’est peut être le deuxième, ou troisième de votre journée. Pendant ce temps, les petites truites arc-en-ciel que vous avez commandées quittent la pisciculture de la Villette, un peu plus loin dans les Yvelines. Dans le plus vieil élevage de salmonidés d’Île-de-France, Emmanuel ancien ingénieur nourrit ses truites à la main, sans OGM, ni médicaments, ni antibiotiques. Sur le domaine particulièrement calme, quelques badauds se promènent. Des retraités, bien enfoncés dans leur chaise pliable, chapeau de toile vissé sur la tête, attendent que les poissons mordent à l’hameçon.  

Saint Corentin, c’est à quelques kilomètres seulement de chez Emmanuel et Jérôme s’y retrouve en moins de 10 minutes. Mike et Fanny y tiennent une ferme depuis 2016, et y produisent, entre autres, vos yaourts nature. Ce matin-là, un petit veau vient de naître, faisant la fierté de Fanny :  les vaches c’est une passion. Avant, j’étais dans la com’. Et maintenant, on a des vaches, des tortues, des poules, 7 chevaux, et 2 chèvres. L’animal le plus inutile, c’est la tortue ! rit-elle.

12h. Vous attendez impatiemment la pause déjeuner en scrollant sur votre fil d’actualité Facebook, tandis que Jérôme y est déjà, en pause. Ce qui lui plaît dans ce métier, c’est l’autonomie, et le contact avec les producteurs. C’est un bon moyen, pour lui qui habite désormais en ville, de retrouver ses racines normandes. Des boulots, j’en trouve partout, mais du boulot comme ça, plus jamais.

14h. Si vous avez de la chance, vous revenez au bureau après un bon restaurant avec le reste de l’équipe. Et si vous n’en avez pas, la cantine d’entreprise a concocté le plat dont vous avez en horreur, et en retard sur vos dossiers, vous avez dû vous en contenter.

Fanny et son veau né plus tôt dans la matinée. ©Emmanuelle Mbama.

Encore loin de la ligne d’arrivée

Jérôme, lui, est arrivé à la Courneuve, la plateforme logistique du service La Ruche à la maison. Des manutentionnaires déchargent des quantités industrielles d’oignons en sachet et de soda américain. C’est pas là, indique Jérôme avec un sourire rassurant. Ce sont les voisins, qu’il décrit comme très gentils mais un peu invasifs (ça vous rappelle quelque chose ?). En effet, l’entrée de l’entrepôt de la Ruche à la maison est bien plus sobre – et naturel. Dans les allées, la fraîcheur règne pour conserver au mieux les produits qui, dans tous les cas, y passent peu de temps : ils rejoindront bientôt leur propriétaire (ça c’est vous). Pour savoir où les acheminer, Éric veille au grain dans l’allée des fruits secs. Pour lui qui a travaillé 10 ans dans les – 24°C du monde de la congélation, il y fait bon. À la Courneuve, ils sont une dizaine à s’occuper des produits avant qu’ils ne partent vers les cuisines parisiennes. Au dessus de l’entrepôt, ce sont les bureaux de la logistique. Une équipe, menée par Adrien et Philippe y gère le site Internet, les approvisionnements, livraisons, et les relations avec les producteurs. Ce sont eux qui, devant l’absence d’alternative à la livraison de grande distribution, ont eu l’idée de livrer à la maison des produits éthiques.

15h. Les livraisons clients ne vont pas tarder à partir, et les sonnettes à tinter. Par semaine, cela représente entre 700 et 900 commandes. Qui sait, peut-être Jérôme toquera à votre porte. Indice : il porte des lunettes loupes.

3 commentaires

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  1. Il semble que le service n’existe plus. Tous les liens renvoient vers la page d’accueil de la ruche. Les comptes ne sont pas reconnus.
    Vous auriez communiqué sur la mise en place du service, mais vous n’auriez pas daigné avertir ne serait-ce que vos clients de l’arrêt du service…
    Y’a un truc… franchement, c’est très étrange (et franchement idiot…) m’enfin…
    Un service qui s’arrête, y’a forcément une bonne raison, non même pas capable de prévenir !

  2. il semble difficile de vous joindre par téléphone.

    Merci de me dire comment faire pour passer commande.
    Bien cordialement. marie-france paraire

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