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Les vilaines et gentilles bêtes du jardin

Oui Le Blog, https://magazine.laruchequiditoui.fr
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Pluie, soleil, pluie, soleil. A cette heure, tout pousse dans les jardins ou sur les balcons. C’est le moment où les jeunes pousses tendres sont les plus vulnérables… il s’agit de les protéger pour préserver leur croissance jusqu’à l’heure de la récolte et de la dégustation. Car les menaces ne manquent pas…

La p’tite bête qui mange, qui mange

C’est le cauchemar du jardinier. Une drôle de bestiole, pas très jolie à regarder à vrai dire. Identifié sous le charmant vocable latin  Gryllotalpa gryllotalpa, son nom commun ne révèle pas ce dont il est capable : la courtilière (petit jardin, en vieux français…) est un insecte de taille plutôt imposante (jusqu’à dix centimètres !), membre de l’ordre des orthoptères. Adepte du précepte la meilleure défense, c’est l’attaque, il avance devant lui, coupant tout ce qui lui passe sous les mandibules. Et en particulier les jeunes pousses toutes fraîches et délicates. Un bulldozer dans un magasin de porcelaine, en somme.

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Là, la sale bête : Gryllotalpa gryllotalpa.

Racines, tubercules, vers de terre, larves… la courtilière mange de tout. Et beaucoup. Surtout la nuit. Elle se rappelle au jardinier lorsqu’il découvre, le matin, le résultat de ses agapes nocturnes. Appréciée dans les assiettes des contrées asiatiques, la courtilière se fait manger à son tour par les oiseaux et les rongeurs.

Un hôtel trois étoiles pour les auxiliaires

Tout le contraire de la courtilière, le jardinier apprécie les auxiliaires, ces p’tites bêtes qui lui donnent un coup de main plutôt qu’un coup de mandibule.

Premier d’entre eux, le ver de terre, qui creuse le sol de la surface vers le fond et remonte, permettant ainsi d’aérer et de mélanger la terre. Comme dit le tube dans les cours de récré à la maternelle, « Prosper, gentil ver de terre, un petit coup d’main pour faire mon Jardin ».

C’est vrai, en plus de le chanter en boucle, les enfants développent une réelle affection pour le lombric, et cela peut s’avérer très précieux pour les initier aux plaisirs du jardinage familial.

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Tout le matériel pour fabriquer un hôtel à insectes.

Comptons aussi sur la coccinelle qui avale quantité de pucerons suceurs de sève, l’abeille bien sûr qui assure la pollinisation des plantes à fleurs, et même le pince-oreille, lui aussi friand de puceron. Et pour s’assurer de la présence d’auxiliaires dans son jardin ou près de son balcon, la présence d’un hôtel à insectes peut être un vrai « plus ». En route pour un atelier fabrication, en famille, avec les voisins ? 

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Si c’est pas du 3 étoiles ça !

 

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