Le luxe est une notion extrêmement relative, sujette à caution et, disons-le net, sulfureuse… Le luxe de l’ouvrier est-il celui du prédateur financier installé au Panama ? C’est à voir. En tous cas, voici une recette pour méditer sur le sujet.
| Ingrédients pour 4 citoyens cherchant à connaître le luxe |
|---|
| 2 rutabagas, ni trop gros, ni trop petits |
| 8 noix de coquilles Saint Jacques |
| 1 truffe (si vos moyens le permettent) |
| 24 écrevisses |
| Cerfeuil, si possible |
| La vinaigrette |
| 1 c. à s. rase de moutarde fine |
| 1 c. à s. de vinaigre de vin |
| 6 c. à s. d’huile de noix nec plus ultra, sinon rien |
| Sel et poivre |
1- Aïe : c’est cher le luxe
Oui, surtout si on paye ses impôts. Pelez les rutabagas, coupez-les en tranches assez fines et faites-les cuire à l’eau salée en les gardant fermes. Refroidissez-les à l’eau froide, égouttez-les, épongez-les. Découpez la truffe et fines tranches… Faites cuire les écrevisses dans une casserole d’eau bouillante salée pendant 7/8 minutes. Égouttez, laissez refroidir.
2- Tant pis, c’est comme ça
Décortiquez 20 écrevisses, gardez les queues, sucez les coffres pour le plaisir. Préparez la vinaigrette : assemblez tous les ingrédients dans un bol avec un fouet.
3- Mais c’est tellement beau…
Disposez 2, 3, 4 tranches de rutabagas dans les assiettes, salez, poivrez, déposez par-dessus d’épaisses tranches de noix de coquilles Saint Jacques très froides. Dispersez quelques sublimes ronds de truffes et des queues d’écrevisses. Agrémentez de vinaigrette, décorez avec une écrevisse entière et quelques brins de cerfeuil, on en trouve en hiver.
Customisation homologuée par la Ruche qui dit Oui !
Utilisez quatre truffes, une par personne, c’est bien mieux.
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Photos et stylisme © E. Fénot / D. Brunet – 180°C
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