Je suis petite fille de paysan.
C’est quelque chose qui vous marque en dedans, en plein dans le mille de l’enfance, et ça vous sert les jours de pluie.
Je considère cela comme une chance inouïe. Je connais la moiteur de l’étable les soirs de novembre, comme un cocon dans lequel murmure le mastiquement des vaches. Marguerite, ma vache préférée me laissait monter sur son dos, la traire et boire son lait comme on boit l’eau des fontaines.
Je connaissais leurs prénoms à toutes, leurs regards, et leurs habitudes. Je savais les appeler perchée sur le tracteur de mon grand-père, ou bien armée d’un baton tordu et accompagnée de Tarifa, la meilleure des plus feignantes des chiennes de ferme. Je connais le goût des fèves fraiches.
On se lève pour aller aux champs, pour aller aux champignons, pour ramasser les oeufs, pour vendanger.
On m’a mis dans un grand bac de bois pour écrabouiller le raisin en culotte courte, comme avant. J’ai appris à gober un oeuf, à reconnaître toutes les petites bêtes qui nous entourent, et surtout à les respecter.
Cette période me suit encore aujourd’hui dans ma vision du monde, et je me demande comment on est arrivé dans ce monde où le paysan, le maraicher, le boulanger, le pêcheur, travaillent dans l’ombre et le mépris d’une part de notre monde moderne.
Je suis reconnaissante de tout ce que peut nous offrir la technologie, j’apprends et j’en profite. Mais ma campagne vide me rend triste. Le pessimisme des hommes de terre m’effraie.
Il y a peu j’ai visité une ferme sur la côte nord de l’Espagne, dans les Asturies. J’étais la seule à venir passer un moment dans cet endroit sans petits enfants, c’est drôle que la vie n’intéresse que les petits enfants.
Pendant 4h30, le propriétaire nous a parlé de son travail, de sa passion. Il nous a montré ses poules, ses petites chèvres, ses lapins, ses vaches, ses veaux, ses tortues, son cochon vietnamien, et offert des madeleines maison au citron, accompagnées du lait de la ferme. Tout ça pour 10 euros. Il court comme un enfant, il donne tous ses sourires. Surement dans l’espoir d’en toucher quelques uns au coeur.
Parfois lorsque les fermes proposent des visites, c’est l’usine, ça va vite, tout est expédié. Ici ce n’était pas le cas. Ce paysan menait sa propre rébellion merveilleuse, sur sa ferme, grâce à ses visites, sur son temps de travail. Il faisait sa part de transmission. Il commence par nous parler de son rituel du matin, il regarde ses bêtes. Toutes. Pour savoir ce qui va, ce qui ne va pas. Et ajuster tout ça, dans un funambulisme parfait.
Cela fait 3 générations que cette famille fait vivre ce petit bout de terre. Graciela sa femme, et lui, ont deux filles. A la fin de ces 4h30 de bonheur, à apprendre de sa vie, de son métier, à traire une vache, prendre un bébé lapin dans ses bras, donner du maïs aux chèvres, ou encore la tété aux veaux, je lui demande si ses filles vont reprendre l’exploitation.
Non. Elles ne vont pas reprendre. Non tant par un choix de coeur, mais par un choix de survie. Economiquement il leur est impossible d’employer quelqu’un. Aujourd’hui la famille vit beaucoup grâce à ces 10 euros que les gens paient pour comprendre la vie de la ferme.
Il nous raconte que le prix du lait n’a jamais été aussi bas. Je lui demande, mais comment peut-on aider les petits paysans ? Il me dit qu’il faudrait changer de gouvernement, un rire mi-triste mi-gouaillard aux lèvres. Puis il continue :
Les gens achètent des voitures et des beaux vêtements mais ils s’en foutent de ce qu’ils mettent dans leurs corps et de ce qu’ils mangent.
Alors on en revient à cette force du bas, comme les ailes d’un grand oiseau qui pourraient avoir une envergure impressionnante, encore faudrait-il que les plumes soient toutes dans le même sens.
Il faudrait changer la façon de consommer des gens. Il faudrait que les consommateurs se positionnent fermement pour sauver les petits producteurs, et sauver leurs assiettes, dans un monde idéal.
J’aimerais ne pas avoir à demander pardon aux champs qui m’ont vue grandir. J’aimerais ne pas avoir à demander pardon aux paysans qui m’ont appris. J’aimerais qu’on mène cette bataille ensemble, qu’on choisisse de valider ou non un monde sans pis de vache dans la main des enfants, sans chats qui dorment dans un coin de grange, sans l’histoire d’amitié entre un petit chien de ferme boiteux et votre grand-père.
Quand ce paysan des Asturies va fermer son exploitation, que la dernière vache aura quitté l’étable dans un écho de sabot trop lourd, que les derniers clapiers seront ouverts aux vents, et que le chien sera dans la voiture, combien d’enfants, combien d’adultes seront passés par là ?
Combien d’entre eux y auront appris le goût du vrai lait ? Comment une poule fait un oeuf, comment les vaches font le lait… Combien valideront les grandes surfaces pour mille et une raisons qui nous tenaillent à tous, pour gagner du temps, de la facilité ?
C’est cette économie de temps qui tuera les madeleines au citron de la ferme de Manuel, l’amour dans les yeux des enfants quand ils s’occupent des petits veaux, et le vrai goût du lait.
Au delà de cette histoire que je voulais raconter sans chiffres, comprendre ce monde lorsque l’on est pas dans le domaine agricole est compliqué. En me promenant sur la toile je trouve l’interview intéressante d’un éleveur, plutôt compréhensible ici.
Si ce thème vous touche parce que vous aimez les coquelicots et les coccinelles, parce que vous aimez ramasser les oeufs, manger le fromage de ferme qu’on sent à 400 mètres, ou bien tout simplement parce que comme moi, vous avez un profond respect pour les petites gens de terre et de mer, vous pouvez regarder La vie moderne de Raymond Depardon. Il existe aujourd’hui un paquet d’optimistes rebelles qui lancent des projets qui aident à soutenir ce monde rural, comme La Ruche qui dit oui, La popote à Pépé, les AMAP, et bien d’autres.
Et j’en espère de nouveaux encore !
On n’aime et on ne défend jamais trop les petits miracles qui grandissent par terre au soleil, ces bonheurs simplissimes.
Un texte magnifique,mais que vont devenir ces traditions quand on commence à comprendre que le lait,ce n’est pas trop bon pour la santé, et que l’empreinte écologique d’un kilo de viande est énorme.Si on commençait par interdire les élevages intensifs…… mais là, il y a encore du pain sur la planche.
Je partage bien cette vision du monde . Mais comment faire pour que l’industrialisation laisse la place à la vie? Pour que les gens soient plus heureux dans l’Etre et non pas dans l’Avoir? J’achète local , et j’essaie de convaincre mes amis et connaissances d’en faire de même , c’est un début , mais cela sera t il suffisant pour que le monde change?
Merci pour ce beau témoignage. Moi aussi j’ai des souvenirs’ encore tout frais malgré mes 60 balais, d’odeur de laît frais, de foin, de terre et des souvenirs de couleurs etc. Je ne suis pas une fille de paysans mais suis normande avec des racines terriennes. Merci
Bon et bien moi! en attendant que l’évolution de l’espèce humaine permette à mon corps de bien vivre sans avoir à être complémenter en vitamine B12 et autres nutriments produits par l’industrie, je continue à manger de la viande et autres produits transformés le moins possible industriellement (avec ou sans gluten) en quantités réduites et en variant les plaisirs. Et je laisse, à ma prochaine incarnation, résoudre les problèmes existentialistes soulevés sans me torturer l’esprit.
les « vegan » ils ont mangés de la vache enragée ! attention aux effets hallucinatoires de certaines herbes.
Si seuls les « amis des animaux » ont droit de cité à la Ruche qui dit Oui, il faudrait au moins qu’ils apprennent que certaines races de bovins n’ont pas de corne.
Dommage qu’à la fin de l’histoire, tous les animaux sont tués.
bonsoir je suis paysan dans la Manche et en lisant vos commentaires sur les animaux ;sachez bien que sans nous vos assiettes seraient vides et que vous seriez tous à poil et pieds nus dans votre métro ou sur votre vélo de bobo
sur ma petite ferme je reçois des consommateurs qui viennent chercher de vrais produits fermiers et sans intermédiaires (qui nous bouffent tous crus ) et ils restent à discuter de ma vocation de paysan et oui ce n’est plus un métier c’est une vocation de bien nourrir l’humain !!!!!!!
éric paysan vivant et fier de l’étre
Et je rajouterais : c’est qui les bobos ? Ca serait pas plutot les gens qui ont les moyens encore de s’acheter de la viande et d’en consommer chaque jour au prix du bio ?
Moi je suis loin d’êre bobo et j’ai fais un choix éthique et réellement écologique
Passez en maraichage bio , vous ne ferez plus souffrir d’animaux et vous aurez des clients tout de même. Vous pourrez nourrir tous les êtres humains quel que soit leur portefeuille, et sainement en plus de cela !
merci Isabelle
je pense que Vigan se déplace en vélo ,s’éclaire avec une bougie et écrit avec un morceau de charbon
(désolé pour L’arbre)
Salut Joe,
Tu as raison, mais qu’en partie. L’élevage et l’abattage industriel des animaux n’est pas digne d’êtres Humains. Il y a fort heureusement une autre agriculture, paysanne et bio-dynamique pour la citer où les vaches ont gardé leurs cornes, où il y a encore un taureau au sein du troupeau et où les veaux sont allaités sous leur mère. Dans ces fermes, les animaux sont d’abord là pour la fumure qui permet de nourrir le sol qui nous nourrit tous (les vegans et les autres). On consomme aussi le lait et la viande car nous devons assumer l’héritage de 10 000 ans de domestication: En France, il n’y a (presque) plus de bovins sauvages, leurs prédateurs ont disparu et les grandes plaines sauvages se sont bien réduites. Et puis, élever des animaux, c’est aussi prendre conscience de notre humanité, d’évoluer de la bête à Homme vrai (et nous en avons besoins).
Je respecte tes choix alimentaires, mais ne plus manger les animaux fera disparaitre les paysans qui nous nourrissent le monde et façonnent le paysage. Alors, unissons nos efforts pour envisager l’élevage autrement, mettre fin à son industrialisation et enfin être capable d’accompagner dignement nos animaux vers la mort (comme en Autriche ou en Allemagne, où l’abatage est possible à la ferme voire dans le pré: http://bit.ly/1QdcoVW). Chacun se fera son opinion, mais il suffit de regarder un documentaire animalier sur la prédation des bovins sauvages d’Afrique par leurs prédateurs naturels pour prendre conscience que cet élevage là, grandi(ra) l’Homme.
Je t’invite à rencontrer ces paysans-éleveurs bio-dynamistes, à aller voir où et comment vivent leurs animaux et même peut-être à gouter leurs produits qui te parlerons bien mieux que moi (www.demeter.fr).
Olivier, improbable paysan
PS: rendons les cornes aux vaches!
Merci pour vos propos.
Oui aux maraîchers, non aux éleveurs. Je valide un monde sans pis de vache dans la main des enfants. On peut vivre sans exploiter les animaux et en respectant la terre nourricière.
La seule manière de redonner le sourire aux vaches est d’arrêter de les exploiter. Arrêtons avec les bons sentiments, et regardons le vrai problème. Vous ne m’avez pas fait pleurer… La vérité dérange apparament ici.
Merci pour ce très bel article.
Le prechi-precha des vegans est complètement déplacé et se rapproche de la dictature. Respectez un peu ceux qui ne partagent pas vos convictions.
Dans la nature, l’immense majorité des animaux terminent dans l’estomac d’un autre, et sans anesthésie lorsqu’ils sont croqués ! Gardez votre vision de bisounours si vous voulez, mais ne salissez pas le travail de ceux qui respectent les animaux de leur ferme.
Je préfèrerai me réincarner en lapin chez mon voisin fermier, qui ressemble à celui décrit ici, plutôt que dans son cousin sauvage poursuivi par les renards.
Enfin une remarque sensée. L’anthropomorphisme poussé à l’extrême devient rigolatoire
Isabelle,
Que le renard poursuive le lièvre et le croque « à nu » : ce n’est que la Loi de la Vie,
où chacun joue son « jeu ».. .sans perversité.. La programmation de la Vie animale est ainsi.
Mais, le lapin d’élevage n’est pas dans son « jeu de vie ».
A l’état d’ Homme a été non seulement donné le Libre-arbitre,
mais aussi de veiller sur cette planète et sur tout ce qui y vit…en son âme et Conscience…
Ce n’est pas une histoire de « croyance » ou de « conviction » : La Vie obéit à un Ordre,
et l’Homme se croit le Chef-d’orchestre de tout cela..Sourd et aveugle…
Que fait-on de ses sens … quand on a perdu le Sens des Choses ?
..
joli article et complètement d’accord avec Isabelle les ayatollahs végans me fatiguent et pourtant je ne mange pas de viande, mais les œufs de mes poules (que je laisse mourir de vieillesse d’ailleurs) et le miel de mes abeilles ne soyons pas extrémistes
Bravo Joe Vegan, Bravo Victoria. Désolée Estelle, mais si on aime ses animaux on ne les abat ni ne les envoie à l’abattoir pour en faire du hachis…ce n’est certes pas le propos de l’article de » pour ou contre manger de la viande », mais cet article, au delà de ce « monde de la ferme qui se perd », ne doit pas cacher la dure réalité pour les animaux qui y vivent,…
A Joe Vegan et les autres : vous dénaturez le message du texte. Et en plus, j’en suis certaine, consciemment.
Ce n’est pas un article sur pour ou contre manger de la viande, boire du lait. Vous ne pourrez pas faire que tout le monde devienne Vegan, tout simplement parce que beaucoup n’en ont pas envie. Arrêtez de prêcher, surtout quand ce n’est pas le sujet.
C’est un article sur un monde qui se perd. Sur un état d’esprit qui disparaît. Des gens qui font vivre les autres et qui n’ont rien pour vivre. Et tout ça, on ne peut que le regretter, parce que quand ces gens-là, qui ont l’amour de leurs bêtes, auront mis la clé sous la porte, il n’y aura plus que des « actionnaires de la ferme ». Je suis aussi petite fille de paysan, et mon grand-père laissait mourir ses poules de vieillesse. Mais on les mange. C’est comme ça.
Merci Estelle, j’allais écrire presque la même chose.
Je dirai aussi ; se lamenter sur notre pauvre société,
ne fera rien avancer. Agir individuellement autour
de nous à petite échelle, sans culpabiliser les
« viandards » convaincre par l’exemple (meilleure
santé pour l’humain, etc) bien plus efficace auprès
d’égoïstes qui préfèrent ignorer la souffrance animale.
C’est simple, c’est JAMAIS le moment de parler de ce que vivent les animaux…. Jamais l’endroit, jamais le moment, jamais le sujet….
Ah bon? « C’est comme ça » ? Le sujet de Joe Vegan, c’est justement : Pourquoi pas autrement?
Pourquoi pas autrement, certes. Mais certainement dans un autre article.
La seule chose que je reproche à votre conviction, c’est cette manière de l’étaler partout et souvent sans à propos. Comme ici.
On parle du bonheur des vaches, bien entendu que nous sommes dans le propos !
Mais surtout il vous dérange, donc vous préférez trouver l’argument du hors sujet !
Les vegans ne sont pas des extrémistes , tuer un animal est extrême et violent et si vous auriez à le faire vous même vous ne le feriez même pas !
Si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde serait végétarien !
les vaches sont violées leurs petits loins d’elle et tués pour leur » viande tendre », un bébé ! , les poussins males sont broyés, les lapins angora on leur arrache le poil vivant !
Je ne pensais pas devenir végé moi non plus il y a encore deux ans et puis j’ai vu cette abomination, qu’elle soit industrielle ou non. J’ai fais le lien et j’ai eu de l’empathie pour cette souffrance animale.
A ce jour je ne me suis jamais autant régalée qu’avec l’alimentation végétale et ma santé s’est améliorée à tout niveau. Je cuisine les légumineuses, des céréales variées, des fruits et légumes , des fromages et laits de noix. Peu de soja, nul besoin .
Alors désolée d’être extrémiste pour faire passer le message de la non violence ( tuer des animaux est une violence!) et de la santé !
La vie à la campagne va disparaitre, et il restera que quelles fermes pour faire des visites touristiques ou pour apparaitre dans des PUB ou des Films humoristiques.
Une photo de vache sans cornes pour illustrer un article consacré au bien être animal : BRAVO.
Les animaux domestiques n’existent que parce qu’ils sont productifs, viande, cuir, corne et qu’ils nourrissent d’autres animaux domestiques, chiens et chats,
Plus de production = Plus de vache, de mouton, de poule, de lapin,de cochon et à la suite plus de chien et de chat
Il faut aussi avoir conscience de cela, un élevage raisonné « raisonnable » est peut être un moindre mal
C’est terrible ce que vous dites Patricia, cela veut dire quoi? qu’un animal n’aurait pas le droit de vivre sans etre exploité? Alors l’exploitation permet leur » survie » ?
Ah cet argument que l’on retrouve partout… quel bienfaiteur cet Homme ! Grace à lui sur la planète, c’est bien connu, il préserve toutes les espèces animales et végétales !
Ainsi qu’aux commentaires caricaturaux qui parlent de revenir à la bougie ! Navrant !
Eric vous pouvez très bien être paysan et produire de l’alimentation végétale pour nourrir sainement l’être humain et en respect des animaux !
Sachez Monsieur que je n’achète pas votre viande ni celle de vos collègues mais que mon assiettes est très bien fournie, nourrissante et délicieuse ! Chaque semaine j’achète au petit producteur en cueillette ou en vente les kilos de fruits et légumes dont je me nourris
Ces animaux pourraient tees bine exister et vivre des vies non exploitées, comme des animaux de compagnie, d’amitie…. On peut reinventer notre relation a ces animaux, sans que celle ci suppose d’exploitation (CF les sanctuaires vegans d’animaux). Et si, grace a la diminution de la reproduction, ces animaux venaient a disparaître, en quoi souffriraient-ils? En rien! C’est juste les humains qui auraient cette nostalgie.
Un peu comme si durant la période de l’esclavage, on proposerait de libérer les esclaves, et les esclavagistes pleureraient a l’idée de ne plus voir ce spectacle bucolique des esclaves cotonniers dans les champs….
La société évolue, le monde évolue, et on va passer prochainement a un monde ou les animaux ne sont plus exploites, car l’humain sera suffisamment développé et empathique.
Merci Joe Vegan pour ce complément d’histoire essentiel pour comprendre à quel point nous nous leurrons sur la Vie.
Sans blague.. tout est beau.. Tout est rose.. tout est joli.. mais on oublie l’essentiel !.. la Vie n’est pas respecté pour les animaux. ce sont des esclaves à vie (courte).
J’espère qu’un jour les éleveurs.. seront un vague souvenir d’une vie inconsciente.. et Oui.. je vous l’avoue.. je pense cela.. mais ne pense pas le vivre d’ici les 50 années à venir..
Nous pouvons très bien manger autrement !.. et être en bien meilleure santé.
depuis quand la vache pourrait retrouver un sourire !.. j’ai longtemps cru que les vaches n’avaient pas de cornes (comme sur la photo).. bah oui !.. oups.. l’homme décide de les faire disparaître au plus jeune âge..
Sans compter les souffrances liées aux élevages, abattoirs quels qu’ils soient….
Les animaux sont stressés (évidemment !).. ils ont des émotions (comme nous !).. l’animal devenant de la « viande » est chargé de cette énergie de peur etc.. hhuumm bon appétit..
ce que cela coûte à la planète !!..
18 % des gaz à effet de serre sont produits par l’élevage ; c’est plus que ceux rejetés par tous les transports du monde réunis ;
Selon la FAQ, l’élevage est responsable de 64 % des émissions d’ammoniac, qui contribuent aux pluies acides ;
1kg de boeuf = 15 kg de céréales et 15000 litres d’eau (pollution).. 70 % des terres cultivables de la planète servent à nourrir les animaux que les riches (c’est nous les riches hihihi ;-)) mangent !.. pendant que chaque jour 100000 personnes meurent de malnutrition.. Combien de temps nous faudra t’il pour OUVRIR LES YEUX et arrêter de faire l’autruche.. comme sur ce magnifique conte qui ZAP l’essentiel.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
Je vous souhaite d’être en Paix.. tout comme je souhaite la Paix à ces animaux.
Voilà les raisons qui m’ont fait changer ma façon de me nourrir en conscience..
Idem pour le poisson.. Il y a 2 fois plus de poisson de pêché qu’il ne s’en reproduise !.. en clair.. les fonds marins se vident !..
Que fera l’homme lorsqu’il ne restera plus qu’un arbre sur la planète !?
A nous de JOUER notre Avenir au quotidien.
Très beau texte qui rend compte d’une bien triste réalité ! Quelques fous réalisent encore de jolies prouesses mais leur combat est difficile !
Cet article part d’une bonne intention.
Et pourtant…
En tant que vegan, je vois ici surtout la visite d’une maison de l’horreur absolue.
Chaque vache laitière est violée chaque année (cela est nécessaire à sa lactation). Les familiers de la ferme connaissent cette impression étrange que provoque la vue du vétérinaire, perché sur un escabeau, le bras enfoncé jusqu’au coude dans le vagin de la vache, protestant, maintenue par son propriétaire. On lui enlève son veau après une quinzaine de jours sous le pis, et on l’entend ensuite meugler à l’agonie des semaines entières, cherchant son petit qui a depuis longtemps été égorgé, vidé et transformé en paupiettes et autres mets… Et l’année suivante le manège recommence. Ad nauseam.
Idem pour les chèvres.
Idem pour les brebis.
Idem pour les truies.
Et toutes transformées en croquettes pour chiens dès qu’elles ne sont plus productives.
Chaque poule pondeuse, femelle, a un frère jumeau statistique, qui, tout comme dans les élevages industriels, a été mis à mort parce qu’il a le tort d’être un mâle et donc improductif (les poules pondeuses ne sont pas de la même race que les poules de chair). Ferme ou industrie, on compte ici les victimes par milliards dans le monde.
Une fois qu’elle ne pond plus, la poule est également tuée. Pas de retraite pour les forçats du règne animal.
Les lapins de chair vivent presque toujours dans des clapiers minuscules, où ils sont séparés les uns des autres. Ils vivent une vie misérable, et brève (le temps d’atteindre l’âge adulte), jusqu’à ce qu’on les tue d’un coup sur la tête et qu’on leur enlève leur « pyjama », selon l’expression consacrée.
Sans compter la fable de l’agriculture dite « biologique » : pas une seule étude scientifique au monde n’a montré le moindre avantage nutritif de cette méthode, qui a le seul mérite d’être raisonnée en termes écologiques, mais n’est ni plus humaine ni meilleure pour la santé. Elle ne permet en outre pas de nourrir toute la planète.
La modernité oblige chacun à accepter ce nouveau paradigme philosophique : les animaux ne sont pas à notre service. Nous n’avons nul droit de les torturer et de les tuer, quand bien même leur apporterions-nous un peu de confort temporaire en échange.
Quelque poétique qu’on veuille imaginer les petites exploitations bucoliques, elles n’ont pas plus droit de cité que les élevages industriels ou les camps de concentration et d’extermination humains.
A moins, bien sûr, qu’on pense que le goût d’une petite madeleine au citron vaille des torrents de sang et de monstruosité.
Si on veut rendre le sourire aux vaches, qu’on cesse donc de les violer, de leur enlever leur progéniture, et de les tuer bien avant leur fin naturelle.
Et le bras, c’est pas dans le vagin mais dans le rectum…. Dans le vagin c’est le tube (cathéter) de 40 a 45 cm de long avec au bout une seringue sans aiguille pour injecter le sperme dans l’utérus, dont le col maintenu par la main située dans le rectum (le bras pénétrant la vache presque jusqu’à l’épaule)….
Ainsi les vaches sont non seulement violées, elles sont aussi sodomisées!
Encore plus poétique, n’est ce pas?
Exactement, pour rendre le sourire aux vaches il faudrait d’abord arrêter de les exploiter et de les tuer.
Salut Joe , j’allais déposer un commentaire dans ce style aussi, bien que moins long.
Jamais ce genre d’article ne dit bien sûr la vérité concernant le lait. Que cela soit ce qui se passe pour la vache et son veau, ni le fait bien sûr que les produits laitiers sont néfastes pour la santé. Qu’une madeleine peut être facilement végétalienne et délicieuse.
Rendre le sourire aux vaches, c’est arrêter de leur retirer leurs bébés .
Grande exploitation ou pas, c’est toujours de l’exploitation .. et de nous répéter que les éleveurs aiment leurs animaux… eh bien quand on aime les animaux je ne vois pas très bien comment on peut retirer une vache à son petit
http://www.oekais.com/fr/touchant-terrible-separation-entre-une-vache-et-son-veau.html
La ruche qui dit oui ne défend pas des bonnes valeurs ni pour les animaux, ni pour l’écologie ! désolée de le dire. Voila qui serait un miracle et un bonheur !
*Jusqu’à l’épaule (pas jusqu’au coude)
Super beau!
Oui, Bravo Joe Vegan, Michoko, le Soult, Nico …
Autrefois, manger de la viande était une question de survie,
mais il y avait le respect de l’animal ainsi tué…
Aujourd’hui, ils sont « déconsidérés » à Objet , juste « utilisés » comme garde-manger
… Cela nous montre à quel point l’Humain d’aujourd’hui est à côté de ses yeux, à côté de son coeur,
à perdu tout Sens Il est perdu, il s’est perdu en chemin..immature, irresponsable….