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Portrait de Ruche : Anne et François Schreiber – Plobsheim

Les légumes aiment la musique, ça tombe bien François est clarinettiste. Il y a un an, le musicien a monté avec sa femme, Anne, la première Ruche d’Alsace à Plobsheim :
« Notre Ruche, c’est un projet de couple, ça fortifie. »

 

Crédit photo : Thomas Louapre
Crédit photo : Thomas Louapre

De la fenêtre de leur chaumière rose bonbon, la banderole postée à l’arrêt de bus annonce : « Soirée night fever le 16 avril 2011 ». Ne nous fions pas aux bâches publicitaires délaissées, ça bouge dans cette charmante bourgade du Nord de l’Alsace (dans le Bas Rhin). Depuis 12 mois et bientôt 50 distributions, Anne et François assurent l’animation du village tous les vendredis soirs.

Dans leur grange à colombages, une quarantaine d’abeilles vient picorer les spécialités fermières du coin plus gastronomiques que macrobiotiques : lard, munster, choucroute, canard, pain d’épices, flan fermier, légumes…

« Nous souhaitions créer un lieu de producteurs régionaux, explique Anne, journaliste à la ville et fervente adepte du bio. Quand nous avons découvert la Ruche qui dit Oui ! on s’est dit que c’était pour nous. » Lorsqu’ils parlent de leur Ruche, le couple trentenaire utilise toujours la première personne du pluriel. « Notre Ruche, c’est un projet de couple, ça fortifie ». C’est aussi une aventure de famille lorsque leurs deux enfants Etienne et Louise viennent donner un coup de main les soirs de distribution et jouent avec les minots voisins.

Régulièrement, des apéroRuches ou des gatoRuches sont organisés, pour créer encore plus de lien. Dans une cagette, des livres prêts à voyager dans d’autres mains sont à disposition des membres, tout comme le jus de pommes de François offert systématiquement à chaque distribution. Compositeur-presseur à ses heures perdues, il récolte Rambours et Graefferstein dans le verger familial, les presse dans l’atelier collectif du village d’à côté et, à terme, aimerait aussi voir figurer son nectar dans les offres de sa Ruche. « Je vais bientôt entamer une formation agricole pour m’installer comme producteur pour de vrai,  » explique celui qui sait lire aussi bien les partitions que creuser les sillons.

Aujourd’hui, il cultive le jardin familial, réussit même à avoir des fraises pour la Toussaint et nourrit toute la smala. « Dans la famille, on ne mange plus que des produits de la Ruche ou du jardin, » se félicite Anne. Les enfants dispensés chaque midi de cantine sont les plus exigeants, vous ne leur ferez plus manger de nuggets. » Ca ne risque plus d’arriver, les Schreiber tombés dans la marmite de la Ruche qui dit Oui ! continuent à la faire bouillir. Ils devraient ouvrir prochainement une seconde ruche chez un producteur à Erstein…

9 commentaires

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  1. je suis pres de chez vous vous pouvez me dire ce que vous vendez j ai vu l affiche en me promenant merci beaucoup

  2. JJe viens de voir l’émission « capital » et en cherchant sur le net j’ai trouvé votre site. Habitant Lipsheim je suis très intéressée par ce mode d’achat. Pouvez-vous me donner de plus amples renseignements Merci

  3. Bonjour !
    Nous organisons nos distributions le vendredi de 18h30 à 19h30 à Plobsheim, venez nous voir ce vendredi, nous faisons un apéroruche… avec tartes flambées et produits de la ruche ! En plus de nos explications, les abeilles et les producteurs présents se feront un plaisir de vous raconter comment tout cela fonctionne à la ruche.
    François

  4. j’habite à ILLKIRCH et je serais heureuse de connaitre vos produits quelle est votre adresse? et quelles sont les jours et heures où l’on peut vous rencontrer, merci

  5. Anne et François,

    Avec tous ces bons produits que vous nous décrivez cela me donne « l’eau à la bouche » et l’envie furieuse de sauter sur mon vélo pour découvrir votre ruche et ses « lard, munster, choucroute, canard, pain d’épices, flan fermier, légumes… »Etc…
    On échange un (munster) et une (bouteille de Gewurztraminer)contre une bourriche d’huitres et une bouteille de muscadet. C’est possible?
    Hein? Guilhem.
    Amitiés salées du pays du Vendée Globe

  6. Bravo
    Dans notre ruche, nous n’avons plus de producteur de fruits et légumes depuis plusieures semaines :-((
    J’espère que notre ruche en retrouvera un très bientôt …
    Véronique

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