La mono-diète uvale, ou « cure de raisin », est une forme de jeûne ancestral consistant à ne consommer que du raisin pendant plusieurs jours voir plusieurs semaines, généralement au début de l’automne. Le 7 octobre 2013, l’équipe de La Ruche qui dit Oui ! décide de tenter l’expérience… À l’exception d’un irréductible, qui consigna son épreuve dans son journal. Le voici…
Lundi – premier jour
Tous les salariés de l’entreprise ont été emportés par une forme d’hystérie collective à caractère doloriste. Sûrement possédés par les esprits de quelques confrères franciscains, ces aliénés ont commandé 150kg de muscat et de chasselas avec la ferme intention de s’en nourrir ad-nauséam du matin au soir, se défiant les uns les autres de tenir le plus longtemps possible… Je les suspecte de vouloir poursuivre cette lutte égotique jusqu’à la mort, chacun d’entre eux rêvant sûrement d’être l’ultime survivant comme dans un combat de gladiateurs si typique de la Rome décadente. Le spectacle de mes collègues en lutte contre leur goinfrerie habituelle est de loin le plus pathétique et le plus cruel auquel je n’ai jamais assisté.
Ce matin déjà, tous exprimaient des regrets et de la culpabilité à l’idée de n’avoir pas assez mangé la veille. Ah ! Les fous ! Comme si cela ferait une différence d’ici quelques jours… En partant ce soir, Jeremi me confiait des sentiments ambivalents vis à vis du fruit dont il s’était farci toute la journée : « Ce n’est pas du dégoût, c’est plus de la lassitude, et j’ai les doigts qui collent. »
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Mardi – deuxième jour
Cette cure de raisin s’annonce difficile. J’oserais même dire qu’elle sera plus pénible pour moi, parce que je la refuse justement. Ce matin à l’heure du café, alors que je trempais les doigts dans la crème de mon Saint-Honoré avec un abandon porcin, je senti les regards réprobateurs et envieux des jeûneurs tout autour de moi, ce qui altéra quelque peu mon plaisir. Après le déjeuner, je rentrai d’un restaurant de quartier et me mis à décrire les mets que j’avais eu la chance de déguster : dorade grillée aux épices orientales, frites maison et salade de crudités. Mon enthousiasme se heurta à un silence glacial et reçut pour seul écho le son creux des estomacs vides… La solitude commence à me peser mais je tiens bon.
D’ailleurs un espoir point : la démotivation semble gagner les rangs adverses. Nicolas a déjà abandonné. La faim frappe Etienne de délire ; ce dernier dit avoir un odorat exacerbé, un peu comme un chasseur-cueilleur néandertalien en quête de nourriture (peut il sentir mes odeurs corporelles ? – quoi qu’il en soit, je décide de me tenir à l’écart).
À 18h12, Jules confesse ses difficultés : « C’est le petit-déjeuner qui est le plus dur. Ce matin, je voulais quelque chose de chaud. Et puis les chouquettes de Raldo m’ont fait envie ». Guilhem lui répond qu’il est possible, ponctuellement, de manger une pomme pour pimenter sa cure. Aude demande s’il est également possible de manger une banane. Quelle lâcheté ! Chacun serait-il libre de faire une cure de raisin avec le fruit qu’il souhaite ? En réalité, les naïfs ne semblent pas comprendre que le raisin n’est pas choisi au hasard. En plus de l’eau et du sucre, il contient beaucoup de flavonoïde et de polyphénols, qui activent la production d’une protéine (la Sirtuine 1) régulant notamment de nombreux mécanismes antioxydants (c’est à dire limitant la production de radicaux libres). Cette protéine régule également positivement le péroxisome, favorisant l’utilisation des graisses. Ce mécanisme expliquerait aussi probablement l’effet positif du tanin du vin.
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Mercredi – troisième jour
Défections massives chez les curistes : Benjamin, Jehanne, Etienne et Swen baissent les bras à l’heure du repas. Restent encore six compétiteurs dans la course à la dénutrition, ces derniers déclarant même sentir un regain d’énergie et une résistance accrue face à la tyrannie du ventre. Parmi eux cependant, Aude ne cache pas que les travaux menés dans les bureaux lui donnent faim : l’odeur du bois fraîchement poncé lui rappelle celle du barbecue. Mais elle tient bon. L’acte de manger serait-il inutile ? L’industrie agro-alimentaire aurait-elle ourdi un complot pour nous convaincre du contraire ?
Ce soir dans les bureaux, la nervosité est palpable. Les effluves de couscous dont mes vêtements sont imprégnés depuis l’heure du déjeuner nourrissent certainement l’hostilité des collègues à mon égard. En partant, Sarah se poste face à moi et capitule sans justification autre que sa faiblesse psychologique : « C’est trop dur, j’ai trop faim. »
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Jeudi – quatrième jour
J’endure la cure depuis une éternité déjà. Ce matin en me réveillant, j’ai senti une forte appréhension à l’idée de voir encore mon entourage se gaver des fruits de la vigne : cette monotonie me devient insupportable A l’heure du café, j’ai mangé un croissant contrit derrière l’écran de mon ordinateur, comme un animal pourchassé. Par un pur hasard des choses, Sarah poursuit sa cure : l’amie avec qui elle passait la soirée d’hier avait déjà dîné avant de la retrouver. Aude, quant-à-elle, se brosse les dents plusieurs fois par jours, ne supportant plus d’avoir la denture si collante. Delphine a manqué de s’étouffer avec un pépin, mais s’en tira in-extremis par une expectoration réflexe et violente. Au même moment, Guilhem se plaint : « Ce qui est le plus dur, c’est que parfois tu ressens une euphorie car ton cerveau te rappelle que c’est l’heure de manger. Et il faut se convaincre que tu ne vas pas manger. » Mais quel plaisir masochiste poursuivent donc ces ribauds ?
Laisse-moi donc, cher lecteur, faire un point sur les effets physiologiques de ce régime si singulier… Avant tout, débarrassons nous de l’idée-reçue principale : la cure de raisin ne permet pas de se « purifier » (si tant est que cette affirmation ait un sens). D’ailleurs, les désagréments gastriques qu’elle cause ne sont pas dus à une « purge de toxines » (pourquoi diable celles-ci fuiraient-elles face à un afflux de raisin ?), mais plus vraisemblablement à une alimentation riche en fibres et pauvre en tout le reste.
Malgré tout, le corps humain semble avoir été conçu pour résister à des périodes de jeûnes plus ou moins longues : celles-ci provoquent l’activation de voies métaboliques normalement éteintes dans l’organisme, permettant l’utilisation des graisses stockées dans le tissu adipeux plutôt que du sucre trouvé dans l’alimentation. Il se trouve que cette voie de production d’énergie engendre beaucoup moins de radicaux libres que la voie classique : elle est donc moins délétère pour les cellules. Le jeûne régulier, s’il est contrôlé, serait donc bénéfique contre le vieillissement cellulaire. Des études ont par ailleurs montré que la restriction calorique (un apport de nourriture très contrôlé au « strict minimum ») augmente la durée de vie chez la plupart des animaux, y compris les grands singes. Pour l’Homme, les données sont rares, mais tout porte à croire que le lien existe aussi. (1) Les bénéfices ne s’arrêteraient pas là. En 2012, une étude américaine montre que la combinaison de jeûnes assez brefs avec une chimiothérapie pouvait nettement favoriser la guérison du cancer. Les résultats de l’expérience sont spectaculaires mais, menée uniquement sur des souris, ses résultats ne sauraient être extrapolés à l’Humain.(2)
Jules, Olivier et Aude prévoient de reprendre une alimentation ordinaire dès ce soir. Pour Jérémi, l’expérience du jeûne s’achève pitoyablement dans une mosaïque de graisses bon-marchés (pizza, kebab et frites).
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Vendredi – cinquième jour
Delphine et Guilhem, les deux derniers curistes, supportent avec dignité leur dernier jour de rigueur alimentaire. Guilhem avoue même ressentir une sorte d’euphorie, comparant son cerveau à une pile électrique. S’agirait-il d’une hallucination ? Probablement pas. En effet, après deux ou trois jours de privations, l’organisme produit quantité de corps cétonique, une sorte de carburant de secours. Il se trouve que ce carburant est aussi un puissant stimulant cérébral, excitant la vigilance ainsi que les capacités cognitives. C’est cette sensation que recherchent les adeptes du « jeûne mystique ».
Et ce n’est pas tout ! Il a été constaté que ce mode d’alimentation laissait une empreinte épigénétique chez l’individu, c’est à dire qu’il modifiait l’expression de son ADN et que cette altération pouvait être transmissible à la descendance. Les rejetons des jeûneurs réguliers seront donc eux-même bâtis pour le jeûne ; mais ils seront aussi plus sensibles au diabète de type 2 et à l’obésité (leur organisme n’étant pas habitué à gérer l’arrivée massive de graisses et de sucres). C’est notamment ce qui explique l’explosion de ces pathologies en Inde et en Amérique-du-Sud, dont les populations étaient génétiquement plus programmées pour la restriction calorique. (3)
Thérapie douce, transe cosmique, modification du génome… Entre toutes ces raisons de faire une cure de raisins, quelle est la meilleure ? C’est à 16h46 que Guilhem, probablement dopé par l’acétone qui abonde désormais dans son sang, me confie la véritable finalité du jeûne : « C’est une perversion pour apprécier encore plus la nourriture après. Les saveurs sont décuplées. Le premier bout de fromage après la cure, c’est extraordinaire. »
Les ascètes étaient donc des débauchés ! Ô décadence ! Ma solitude ne fait que commencer…
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(1) LONGÉVITÉ Un régime hypocalorique améliore l’espérance de vie, Oliver Donnars, 01/09/2009, La Recherche n°433, page 22 : http://www.larecherche.fr/actualite/vie/longevite-regime-hypocalorique-ameliore-esperance-vie-01-09-2009-75130
(2) Le jeûne, en vogue mais controversé, est-il si bon pour la santé ?, Angela Bolis, 15/08/2013, Le Monde.fr : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/15/le-jeune-en-vogue-mais-controverse-est-il-si-bon-pour-la-sante_3443212_3244.html
(3) Early life origins of insulin resistance and type 2 diabetes in India and other Asian countries, Yajnik CS., The American Society for Nutritional Sciences, Janvier 2004
[…] avec un bilan positif, je ne suis à l’abri de renouveler l’expérience… On fait la prochaine ensemble ? On s’ennuiera sûrement moins […]
Pour les plus motivés vous pouvez tenter aussi le jeune humide (à l’eau uniquement), encore plus efficace que la mono diète, activation des corps cétonique en 24h et autoguérison accrue 🙂
Récit d’un jour de jeune par semaine :
http://www.dur-a-avaler.com/pourquoi-je-jeune-24-heures-par-semaine-a-25-ans/
Ou encore 6 jours de jeune par Léa :
http://www.dur-a-avaler.com/jeuner-intermittent-6-jours-histoire-lea/
Waouh !! Moi j’ai adoré le texte, une vraie cure de jouvence… le mateur a bien profité de la cure de raisin via ses collègues !! Pour moi, une cure de sommeil, ça m’irait bien en ce moment…
La cure de raisin est une pratique ancienne (époque romaine) qui a connu un fort regain au 19e et début 20e. Un petit livre explique très bien comment la faire, pourquoi, les bienfaits etc : Le petite guide de la cure de raisin, éd. Terre vivante.
Bonjour,
Merci de nous parler de ces manières particulières pour s’alimenter.
Je pense, comme certains l’ont évoqué, que c’est léger en terme de recommandations, précautions à prendre, surtout après le jeûne pour éviter de faire des erreurs d’alimentation juste après la cure, et s’assurer que la cure ait un effet bénéfique et non l’inverse.
J’ai en effet suivi une cure de raisin, préconisée à cette époque par le magazine VITAL.
Cela consistait à manger 200 gr. de raisin, toutes les 2 heures, sans dépasser 1,2 k° par jour.
Je rajoutais seulement un yaourt le midi et un peu de fromage blanc le soir car je craignais pour mes intestins.
Tout s’est très bien passé et je n’ai pas eu faim.
Je la refais de temps en temps… et cela me donner d’en refaire une cette année.
Je l’ai ressenti comme quelque chose de très bénéfique.
Le texte est tonique et bien écrit. Rigolo!
Quand même, tout du long je me suis demandé quel est le message que Sébastien veut faire passer!?
Je n’ai pas la réponse!
Je me suis plusieurs fois demandé en le lisant: « Est-ce du lard ou du cochon? »
Et puis, surtout, il me semble qu’il y a un petit danger à laisser cet article, là, tout seul, sans un autre texte qui traite sérieusement du sujet avec les mises en garde de base!
Je me sens proche du commentaire de Annick (post du 01.11.2013), je suis aussi entrain de faire ma cure de raisin, j’en suis à ma quatrième année, là j’arrête à mon huitième jour. Je suis allé jusqu’à 15 jours la deuxième année, donc un petit pratiquant qui devient régulier. Comme Annick, pour moi la seule petite difficulté, c’est l’appât des bonnes odeurs des autres plats, en particulier quand je cuisine pour mon fils! Petite difficulté également, parfois, la constipation (le chlorure de magnésium pour vous aider est possible). Quand j’ai faim, je mange (du raisin évidemment), pas d’heure pour le repas, je gagne du temps sur la préparation des repas (quand je suis seul), la vaisselle et les selles. Je me sens plus léger, plus propre, ma peau est douce et …. c’est vrai que je deviens un centre d’intérêt pour les autres!!
Je fais des randonnées en montagne et vis normalement!
Je comprends bien la difficulté de s’y mettre, de croire que j’en suis capable. C’est vraiment un choix personnel.
Enfin, petit rappel de bases quand je suis vraiment décidé:
1. s’y préparer mentalement en cherchant un maximum d’infos possible, puis en allégeant ses repas avant;
2. ne manger que du raisin bio ou non traité et mieux encore, cueilli récemment;
3. le jus de raisin pur, les raisins secs et les tisanes sont aussi possible et rien d’autre;
4. varier les cépages et manger à sa faim (pour moi entre 1 et 1.5kg par jour);
5. savoir que les trois premiers jours peuvent être difficiles, car le corps évacue et que c’est sain et normal;
6. surtout ne pas reprendre son alimentation normale tout de suite, il faut presque autant de jours de reprise que de jours de cure (9 jours pour 12 jours de cure par exemple), sinon le résultat de la cure sera bien pire que les bénéfices.
C’est une belle expérience!
Bien à vous.
Materne
Mon mari fait la cure depuis plusieurs années, mais pour ma part je n’ai pas encore eu la volonté de la faire…peut-être cette année.
En tout cas, attention à bien prendre du raisin bio, car comme l’a précisé une autre personne dans un commentaire, les vignes sont traitées de façon intensive, alors faire une cure avec du raisin non bio, c’est s’intoxiquer !! La cure de raisin est donc loin d’être économique !
Il faut aussi préciser à ceux qui seraient tentés qu’il faut ensuite reprendre une alimentation très équilibrée, ne pas se goinfrer dès le 1er vrai repas. Il faut vraiment se renseigner sur internet et reprendre les aliments progressivement. Sinon, c’est un peu gâcher les bénéfices de la cure…
Superbement écrit !!!
Merci pour ce moment de rigolade !
c’est d’autant plus drôle qu’on a déjà fait sa cure de raisin…
Arte avait fait une émission très intéressante sur le jeune que l’on peut retrouver sur You Tube: « Le jeûne, une nouvelle thérapie » (ça dure 55mn) Ça ouvre des horizons sur un sujet assez peu connu, il y a depuis peu dans la région parisienne un hôpital associe le jeûne aux traitements des cancers du sein.
La cure détoxifie dans le sens où les cellules épithéliales de l’intestin ayant une durée de vie courte (env 3 jours), celles ci ne seront plus exposées aux toxines habituelles de l’alimentation après quelques heures de cure. La durée utile ne saurait donc dépasser 3 à 4 jours. La mono-diète uvale n’est pas la seule, la pomme fait aussi très bien l’affaire. Bon appétit.
Pour moi, ce serait totalement impossible de tenir même une journée. J’aime trop manger, surtout les produits de la Ruche.
En revanche très intéressant votre commentaire sur jeune et cancer : ma grand-mère américaine qui est décédée d’un cancer du colon à 34 ans (en 1958 – quand la chimio en était à ses balbutiements) avait été envoyée par ses médecins au Nouveau Mexique faire une cure de raisins quand ils n’avaient plus d’autre solution. J’avais toujours trouvé cette histoire totalement farfelue, mais en fait grâce à votre article, c’était pas si délirant que ça ! 🙂
Merci d’avoir remis els choses à leur place !
Super ça me donne envie de tester quelques jours ! Après mon allaitement donc l’automne prochain.
Mais c’était en 2013 ça, pas de volontaires en 2014 ??
Article sympa.
Génial! Je viens à l’instant de terminer ma cure de raisins de 6 jours et je reconnais pas mal de trucs dans ce que vous dites! Après, rassurez-vous, c’est la première année que c’est le plus dur!
Pour ma part je suis convaincue de ses bienfaits. J’ai commencé la cure sans transition (repas de la veille bien gras) donc j’ai eu un premier jour assez difficile: nausées et mal de crâne. Les jours suivants, c’était vraiment mieux et agréable ! Finalement, c’est la lassitude du raisin (et le fait que j’ai la bouche irritée avec tous ces pépins) et l’envie de reprendre du plaisir à manger qui m’a fait arrêter !
Je vous invite à visualiser la vidéo de Julien Venesson sur « Ce qu’on ne vous dit pas sur les régimes détox », elle va vous apprendre que ce genre de régime ne sert pas à grand chose et qu’il y a d’autres moyens plus efficace pour faire une vrai détox.
Bonjour
Bravo à tous , parce que moi une cure de jeûne je ne pourrais pas (enfin ma volonté qui ne voudrait pas), j’aime trop les produits de la Ruche pour jeuner mais c’est vrai qu’il est recommander de temps en temps laisser le corp faire une pause. Enfin chapeau on voit que vous etes des cobayes aussi, vous testez, c’est super… a bientot au plaisir de vous rencontrez lors du rassemblement des Ruches
Aude
Responsable de la Ruche de Villers les Nancy 54
Bonjour. Merci pour cet article, c’est plaisant de lire cette semaine riche en information.
Si je peux me permettre, sur mon écran il y a un bug à cause du lien « ncbi.nlm.nih.gov » dans les sources de l’article, qui dépasse sur la droite.
Merci ! C’est corrigé.
Une cure de raisin, comme une cure de n’importe quel fruit, c’est bien, c’est sur. Mais manger, ou plutôt boire du raisin toute l’année c’est encore mieux et c’est bon à la santé…surtout quand c’est du vin rouge! Evidemment l’abus d’alcool reste dangereux à la santé, mais l’abus seulement.
Restons sérieux. Une cure d’une semaine, voir deux, c’est largement suffisant. Je suis convaincu qu’il ne faut pas aller au delà. Si la cure devient un régime monodiète vous risquez ce que l’on peut appeler véritablement une intoxication ainsi que des carences et tout votre organisme en souffrira. Il ne faut jamais abuser longtemps, même des meilleures choses.
Au sujet du raisin, attention, c’est un fruit qui reçoit beaucoup de traitements tout au long de l’année : Il faut privilégier des fruits issus de l’agriculture biologique et laver impérativement et abondamment les grappes avant consommation.
Dominique
Je suis entrain de faire une cure de raisin ,jen suis à mon 5éme jour
je fais cela depuis 6ans et cela m’étonne quand vous vous dites tiraillés par la faim .
Moi je mange du raisin dès que j’ai faim que cela soit à 10H 11H 13H ou que sais-je
donc pas de ventre qui crie famine
bon c’est vrai j’ai parfois envie d’autres choses mais je sais les bénéfices de la cure alors cela me stoppe (belle peau ,des kilos en moins ,le ventre plat ,sensation de légèreté ,impression de me faire du bien ,plus de temps car pas de cuisine et plus le après la cure est divin… tout est merveilleux à manger même une tranche de concombre sans assaisonnement …
la cure de raisin remet les pendules à l’heure ,plus envie d’alcool de café et de plats compliqués ,plus d’assiettes énormément remplies et des envies de manger lentement délicieusement.
en fait ce qui est extraordinaire c’est que ces changements au niveau des goûts proviennent de nos nouvelles envies et non de trucs dictés par les médecins .
on dit qu’un excitant appelle un autre excitant (café alcool cigarettes épices) et bien je sais qu’après une cure de raisins je n’ai plus envie de cela c’est même pas agréable du tout …
moi j’ai commencé les cures de raisins par curiosité et maintenant j’aime bien ce break .
Annick
Excellent article, un plaisir à lire. quant au jeune… pas convaincue du tout !
Génial ! A la fois instructif et truculant ! Merci
Bravo à Delphin et Guilhem pour être arrivé jusqu’au bout !
Personnellement j’ai toujours trouvé plus facile les vrais jeunes (avec bouillons et jus de légumes) que les cures monodiètes, car la faim s’arrête rapidement.
En tout cas c’est une très bonne idée de faire ça en équipe, surtout au bureau !
Je n’ai pu décrocher mes yeux de cet article qu’à la fin ! Waouh !
Vraiment bien écrit et pétillant, par contre, la cure ne me tente que moyennement, ou alors, un jour, comme ça pour voir, allongée sur mon canapé 😉
Jubilatoire!
IL y a 35 ans un médecin m’avait prescrit le système de ne manger que du raisin. J’avais pas mal de graves problèmes de santé. J’ai beaucoup apprécie ce conseil. Le mauvais cap était passé. Comment cela marche, je ne sais pas. Et depuis, j’y reviens qu’en j’en sens le besoin. En plus très utile pour perdre du poids, mais dans ce que il ne faut manger exclusivement que du raisin. Ce médecin me conseillait pour la suite, et chaque année faire une cure d’un mois et que pendant la saison du .raisin.
, Ce que je fais.
Mais c’est juste mon information, mon expérience.
Lili