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Les yaourts de la liberté


La Ruche qui dit Oui ! ré-affirme son soutien aux agriculteurs et accompagne un 3e projet de financement participatif via le site Kisskissbankbank. L’objectif ?Acheter une étuve à yaourts pour un groupement d’éleveurs laitiers charentais.


Un seul matériel vous manque …
A Baignes Sainte-Radegonde, au cœur de la Charente entre Angoulême et Bordeaux, Philippe Renaud et son voisin Valéry Jaulin, tous deux éleveurs laitiers ont choisi l’union et la vente directe pour sortir la tête du lait, s’affranchir des cours agricoles et retrouver leur autonomie. Pour mieux valoriser leur nectar, ils ont besoin d’acheter une étuve à yaourts et en appellent au soutien des consommateurs.

« C’est pour nous une question de survie, de liberté aussi : développer les circuits courts et se reconnecter avec ceux qui aiment nos produits, explique Philippe, l’un des protagonistes du projet. La course à la production de lait sans fin, sans fonds et sans sens ? Terminé ! Nous voulons nourrir, produire et transformer sur place le lait de nos vaches. »

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La vente directe, un pas vers la liberté
Matthieu, le fils de l’exploitation a débuté la transformation laitière il y a quelques mois et fabrique dans le petit laboratoire de la ferme des yaourts fermiers au bon goût du lait tiré directement du pis de la vache. Il les commercialise en direct sur les marchés et dans le réseau de la Ruche qui dit Oui ! Le troupeau, hier uniquement constitué de Prim’holstein se teinte désormais de vaches montbéliardes au lait plus riche et plus intéressant pour le fromage. Enfin, pour en finir avec les tourteaux de céréales importés et l’inflation des matières premières, Philippe et Valéry ont semé sur les terrains de la ferme des hectares de prairies. D’ici quelques mois, le troupeau pourra brouter la bonne herbe des prés.

Consommateurs-contributeurs
Les trois hommes assistés de Magaly, salariée de l’exploitation font appel aujourd’hui à la générosité des donateurs pour accomplir leur mue et leur rêve. « Les dons serviront à acheter une « armoire d’étuvage », en clair une étuve qui permet de maintenir les yaourts à 43°C pendant 5 heures, conditions nécessaires pour que le mélange lait cru entier / ferments / présure aboutisse à un vrai yaourt. La nôtre est trop petite aujourd’hui. Pour répondre à la demande des consommateurs et développer davantage la vente directe, il nous faut doubler notre production et donc acheter une étuve format XL. « 

Philippe, Magaly, Valéry et Matthieu ont 60 jours pour récolter les 7500 euros escomptés. Sur le site http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-yaourts-de-la-liberte, chacun peut participer à hauteur de ses moyens. Il suffit de se laisser guider, il n’y a ni somme plancher ni plafond. Le 13 mai, si la somme est atteinte, le quatuor pourra envisager un avenir plus serein. Le cas contraire, chaque contributeur sera automatiquement remboursé. En 2012, deux agriculteurs du réseau de la Ruche qui dit Oui ! ont pu récolter les mêmes sommes et déployer leurs projets. Jamais deux sans trois ?

Retrouvez le projet en ligne Les Yaourts de la Liberté

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  1. Je me souviens que le beurre de Baignes, en Charente, était considéré comme le meilleur au monde, il ne reste plus de laiterie artisanale à Baignes, ni presque nulle part, d’ailleurs, avalées par les grands groupes, elles ont mis la clef sous la porte depuis longtemps. C’est donc une bien belle nouvelle que ce projet que je découvre trop tard pour participer matériellement.

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