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Les cultures qui libèrent

Ils ont choisi de quitter l’agriculture intensive et de retrouver leur autonomie alimentaire. Vous les connaissez, ce sont Philippe, Valéry, Magaly et Matthieu, le quatuor de Côté Ferme, les acteurs des Yaourts de la liberté, le nouveau projet de financement participatif accompagné par La Ruche qui dit Oui. Cet hiver, ils ont semé du méteil pour nourrir leurs vaches en direct.

C’est la technique agricole préférée de Claude et Lydia Bourguignon, deux grands spécialistes des sols en France : le semis direct sous couvert. C’est-à-dire qu’après la moisson, au lieu de laisser les terres nues, on les habille d’une culture intermédiaire. Valéry a choisi de semer du méteil, un mélange de féverole, vesce, épeautre, blé et triticale qui enrichit les sols, capte l’azote et gentiment la restitue au printemps pour les cultures suivantes. « Début mai, quand les plantes seront en fleurs, on va moissonner une partie du terrain et récolter un fourrage très riche en protéines, explique Valéry. On plantera alors sans avoir à désherber ni à labourer, sans une goutte de produits chimiques un mélange de tournesol, de moha (qu’on appelle le foin d’été) et de trèfle que nos bêtes pourront brouter à l’automne. Le reste des cultures sera moissonné en juillet quand les graines des plantes seront montées. On broiera le grain pour le donner à nos vaches l’hiver. Plus besoin d’importer des tourteaux de maïs et de soja. Le méteil, c’est pour nous la clé de notre autonomie alimentaire ! »


Comment se dispenser de tourteaux de maïs et de soja ? En cultivant soi-même de quoi nourrir son bétail. Présentation du méteil, la culture magique avec Valéry.

 
 

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