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Lait maternel contre lait artificiel : à quel sein se vouer ?

Allaiter ? Je n’y avais jamais pensé. Peut-être parce que je suis célibataire et sans enfants. Et que je suis un homme. Pourtant le Plan National Nutrition Santé déplore que l’allaitement soit trop rare, et souvent trop bref, tout en rappelant que les « recherches scientifiques prouvent son indéniable supériorité ». Pour essayer de comprendre j’ai contacté Claude Didierjean, auteure de nombreux ouvrages sur le sujet. Elle m’a donné rendez-vous en banlieue parisienne dans une réunion de la Leche League, une association qui informe et soutient celles qui donnent le sein. Une quinzaine de femmes étaient présentes. Elles m’ont bien informé, et beaucoup soutenu.

Claude Didierjean, militante pour l'allaitement maternel.
Claude Didierjean, animatrice de la Leche League.

 

Quel point commun entre un cochon, une chauve-souris, une baleine, un tatou géant et vous-même ? Le lait bien sûr, la première nourriture de votre vie ! Le lait de votre mère, normalement. Du moins, c’est bien ainsi qu’étaient nourris les bébés depuis la Préhistoire, jusqu’au Moyen-Âge, quand des superstitions apparurent : on commençait à penser que l’allaitement maternel était néfaste pour l’enfant, déshonorant ou stérilisant pour la mère. Les familles nobles, qui pouvaient se le permettre, confiaient le soin d’allaiter à des nourrices professionnelles. Ce commerce de poitrines atteint son apogée au XIXe siècle, avec de piètres résultats, le taux de mortalité infantile pouvant approcher 70% chez les enfants « placés ». Consciente du problème, la médecine préconise alors de nourrir les enfants à domicile, mais contribue encore à la diffusion des peurs et des croyances médiévales.

Le plus souvent, les bébés seront nourris avec du lait animal, non transformé, frelaté, mal conservé, à travers des biberons douteux. La mortalité infantile stagnera, jusqu’à la diffusion des mesures d’hygiène et l’invention du lait artificiel. D’ailleurs, d’où vient-il ce lait artificiel ? La première recette date de 1867, et nous la devons à Justus von Liebig (oui oui, le créateur de l’entreprise Liebig). Ce produit sera perfectionnée la même année par Henri Nestlé (oui oui…). Les ventes décollent et atteignent des sommets après 1945, quand le biberon est synonyme de modernité. Dans les années 1960, l’allaitement maternel ne concerne plus que 30% des nourrissons. C’est le triomphe d’une puériculture axée sur les poids et les mesures, où les aliments sont comptés au milligramme prêt.

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Jusque dans les années 1970, on considère généralement les seins comme une insulte de la Nature faite aux femmes (ou tout du moins, une gêne pour la course à pied). Simone de Beauvoir décrit l’allaitement comme « une servitude épuisante ». Ce féminisme égalitaire sera repris par Elisabeth Badinther, qui accuse la Leche League de réduire la femme à « une femelle chimpanzé ».

Claude Didierjean, pourtant, n’a pas l’impression d’être une guenon : « Des féminismes il y en a de plusieurs sortes. Pour elles, la maternité est un esclavage. Elles seront contentes le jour de l’utérus artificiel. Je me revendique du féminisme différentialiste, ou essentialiste. Pour nous, ce qui est spécifiquement féminin est une force. » Avant de m’expliquer qu’il est possible d’allaiter tout en restant active, et que l’enfant diversifie de toutes façons sa nourriture à partir de 6 mois. « Dans les derniers mois, mon troisième enfant ne tétait que quelques secondes, le matin au réveil. On vit très bien comme ça ! » N’empêche que l’allaitement maternel reste assez mécompris, au point que certaines femmes éprouvent le besoin de se réunir pour en parler, et se soutenir mutuellement.

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Toutes venaient chercher quelque chose de différent à cette réunion de la Leche league. Ne pas se sentir seule, transmettre son expérience, poser une question précise… Il faut dire que l’allaitement, c’est une aventure. « Je n’arrivais pas à le faire téter à gauche, alors j’avais comme un pamplemousse de ce côté, j’avais peur que ça explose », remarque l’une.  « Il m’a déjà mordu, et les dents du haut vont arriver », s’inquiète une autre. « Moi, le lait sort trop vite et l’autre jour je l’ai presque étouffé », commente une troisième. Mais Claude ne se laisse pas déstabiliser, elle a réponse à tout : « Justement, le prochain numéro de notre revue s’appelle Trop de lait, trop vite et trop fort. »

Encore une fois, l’allaitement marque une rupture générationnelle. Une femme témoigne : « Il ne faut pas se fier aux conseils des grands-mères, qui ont connu d’énormes échecs en terme d’allaitement. Aux premiers pleurs elles vont te dire que le bébé a faim. Si tu lui donnes le sein, elles vont te dire que c’est trop, que tu vas en faire un capricieux. C’est très déstabilisant. »

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Il faut bien comprendre que l’allaitement n’est pas un caprice individuel : c’est un enjeu de santé publique. Plus il est pratiqué longtemps, plus les effets positifs se feront sentir sur la santé de l’enfant. À court terme, l’allaitement protège des infections, des maladies ORL, des troubles gastriques ainsi que de l’obésité infantile, tout en stimulant le développement cérébral 1 (au point, peut être, de prévenir l’autisme 2). Sur le long terme, une fois l’enfant devenu adulte, l’allaitement diminue les risques de cancer, de diabète, de maladies cardiovasculaire, et serait même efficace pour prévenir la dépression 3. Tous ces effets bénéfiques, s’ils sont bien réels, sont souvent légers, et ne doivent pas occulter les autres facteurs qui peuvent les contrebalancer. Bref, si comme moi vous n’avez pas bénéficié du lait maternel, rassurez vous, vous n’êtes pas nécessairement condamné à une mort lente et douloureuse. Mais ce n’est pas tout, car l’allaitement est aussi bénéfique pour la mère ! Il lui permet de perdre du poids sainement et rapidement après l’accouchement, tout en diminuant le risque de cancer de l’ovaire ou du sein. Rajoutez à cela que l’allaitement déclenche une tempête hormonale qui renforce naturellement les liens entre la mère et l’enfant 4.

Bref, le lait maternel est magique, et reproduire sa formule exacte s’avère presque impossible, ou bien trop cher. La copie n’égale pas l’original. C’est pourquoi l’OMS préconise, depuis les années 1980, un allaitement exclusif jusqu’à six mois – mais l’OMS est peut être noyauté par des phallocrates hirsutes, méfions-nous… Déjà dans les années 1970, le mouvement écologiste prônait un certain retour au naturel, et le taux d’allaitement commençait à augmenter. Dans les années 1990, il stagnait autour de 50%. Au début des années 2000, l’allaitement gagne à nouveau du terrain sous l’effet conjugué d’Internet, des actions de santé publique, et de la méfiance croissante face à la nourriture industrielle (le scandale de lait frelaté, ou l’aluminium retrouvé dans certaines poudres ne plaident pas en leur faveur). Aujourd’hui, le taux d’allaitement est proche de 70%.

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S’il séduit de plus en plus, ce n’est pas seulement pour des raisons de santé mais aussi pour des raisons pratiques. Plus besoin de doser les poudres, chauffer le lait, nettoyer les biberons… Le lait maternel est toujours disponible, même la nuit sans que l’on ait à se réveiller. Il est prouvé que les bébés allaités pleurent moins, car non seulement l’acte de téter est analgésique en lui même (d’où l’utilisation des tétines en substitut), mais le lait maternel contient également plusieurs substances apaisantes – dont l’opiorphine, qui serait aussi voire plus efficace que la morphine. Enfin, il présente un dernier avantage : il est complètement gratuit. Car le lait en poudre reste une affaire juteuse mais absurde, symptomatique du système marchand, qui chaque année vend 1,9 million de tonnes d’un produit complètement inutile5. Ce n’est peut être pas un hasard si les principaux pays producteurs en Europe (la France et l’Irlande) sont aussi aussi ceux où les taux d’allaitement sont les plus bas.

Claude me raccompagna jusqu’ à la gare. Sur le quai, en attendant le train, j’eus envie d’une compote de pomme, et sans comprendre la tétais rageusement.

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1) Mère et enfant profitent de l’allaitement, Le Figaro, 14 septembre 2012 – http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/14/19049-mere-enfant-profitent-lallaitement

2) Breastfeeding possible deterrent to autism, Science Daily, 6 novembre 2013 – http://www.sciencedaily.com/releases/2013/11/131106202408.htm

3) Santé et dépression: l’allaitement serait efficace pour prévenir, plus tard, la dépression chez l’adulte, Huffington Post, 10 septembre 2012 – http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/09/10/allaitement-depression_n_1870948.html

4) Breast-Feeding Is Important to Mother-Baby Bonding, TIME, 7 decembre 2011 – http://content.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2101344_2101158_2101155,00.html

5) Selon l’OMS, entre 1% et 5% des femmes occidentales seulement ne produiraient pas (ou pas assez) de lait. Ce taux serait encore plus bas dans les société non-occidentales.

71 commentaires

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  1. Alors tout d’abord, je trouve cela rafraîchissant que ce soit un homme qui écrive sur le sujet… Ensuite je trouve cet article factuel, il ne fait que reprendre des résultats d’études scientifiques (et encore je trouve qu’il y va avec des pincettes). Le choix ou non d’allaiter n’appartient qu’aux parents de l’enfant et la seule chose essentielle est de faire ce choix en étant le mieux informé possible. Une fois en possession d’une information correcte on fixe ses propres priorités pour nous parents et pour la façon dont nous voulons vivre notre expérience de parentage et celle-ci doit avant tout nous convenir et permettre une certaine harmonie. Cependant, sans une information la plus complète possible ou ne disposant que d’une information parcellaire/censurée/manipulée nos choix ne seront que plus difficiles à assumer le jour ou on sera en face des faits. L’allaitement n’est pas toujours une promenade de santé et ça aussi ça fait partie de l’information à fournir mais on ne doit pas non plus cacher ses effets bénéfiques sur la santé. Avant tout et après tout, aimons nos enfants!

  2. Je me rappelle bien qu’il y a 11 ans, quand ma fille est née, la Leche League faisait de l’entrisme à la maternité de Quimper et mettait de la pression sur les jeunes mères, dont ma compagne, avec culpabilisation à la clé. J’ai trouvé le comportement de la Leche League sectaire : surtout pas de lait « artificiel »… du coup, ma compagne qui n’avait pas beaucoup de lait passait des heures à allaiter, ce qui était difficile pour elle et pour l’enfant qui n’était pas repu.

    Quant à l’allaitement au travail, ce serait bien, oui, mais déjà que ce n’est pas facile pour les jeunes mères qui bossent de venir aux réunions avec un bambin… Les choses bougent un peu de ce côté là, peut-être, mais dans un monde professionnel où la majorité des cadres est masculine, et pas très jeune, il faut d’abord renverser les idées reçues, hélas.
    Bravo à La ruche qui dit oui.

  3. Deux semaines avant mon accouchement, j’ai assisté à une table ronde de la Leche League et j’en étais très satisfaite et instruite. Je ne connaissais rien à l’allaitement avant (à part le cours de préparation à l’allaitement de la sage femme qui me suivait), car j’attendais mon premier enfant. A l’association Leche League j’ai entendu des mamans parler de leur expérience vis-à-vis de l’allaitement, chacune avait leur problème, leur solution et leur motivation à donner le sein. Il y a avait même un futur papa qui était présent et nous a gentiment demandé si ça nous dérangeait pas qu’il assiste à notre réunion. Cette réunion était très entichante pour moi, j’y ai appris beaucoup de choses. Je savais que je voulais donner le sein. Deux semaines plus tard j’accouché à la clinique de ma fille qui pesait 4,330 kg et je lui ai évidemment donné le sein. A la sortie de l’hôpital, dans la matinée, une infirmière n’a pas voulu que je sorte car ma fille avait perdu 15% de son poids alors que la normal est de 10% chez les nourrissons et que je n’avais pas encore ma montée de lait (j’ai ma montée de lait le soir même). Pendant que je discuter avec le pédiatre de la clinique pour sortir, l’infirmière ma pris mon bébé dernière mon dos et lui à donner des compléments de biberon. J’étais très en colère, même si je n’avais rien contre les compléments, c’était la manière de faire qui m’avait choqué. Les mamans à la Leche Leaugue m’avaient prévénu de l’insistance des infirmières pour donner des complément. Une amie m’avait également prévenu que les infirmières allaient me stresser si ma fille ne mange pas assez quand je lui ai dis qu’elle a dormi comme un ange quasiment toute la nuit et toute la journée (3ème jour après accouchement). Je suis rentrée chez moi contre indication du médecin en prenant quelques biberons de complément avec moi. A la maison, ma mère qui était venu me rendre visite m’a stressé en me disant que les infirmières de la clinique avaient raison. En plus elle m’a dit que je ne produisais pas de lait tout comme elle quand elle m’a eu et elle m’a recommandé d’acheter du lait en poudre. Le soir même j’ai eu une montée de lait incroyable, j’ai eu des engorgements. J’ai pu donner mon sein à la bichonne et au rendez-vous chez la pédiatre (une semaine après mon accouchement),cette dernière à pu confirmer que mon bébé avait bien retrouvé son poids et c’était un bébé très costaud. Avec cette histoire à la clinique, ma mère n’arrêtais pas de m’appeler pour me demander si j’avais assez de lait car elle n’en avait pas quand elle m’a eu et que j’étais comme elle. J’ai alors dirais mon lait et je remplissais des biberons de plus 120 ml. J’avais souvent des nausées après mon accouchement, du coup pour me reposer un peu, j’ai écouté le conseil de ma mère et j’ai acheté du complément en poudre. Je commencé à donner la moitié du temps le sein et l’autre du lait artificiel. Après trois semaines de mon accouchements, j’ai remarqué que m’a pitchoune voulait de moi en moi mon sein, du coup je lui donner plus le biberon que le sein (en effet, l’embout du biberon est plus facile à boire que tété le sein qui demande du travail de la part du bébé). Après 1 mois et demi j’ai remarqué qu’à force de donner que le biberon, je n’avais plus de lait (j’arrivais à tirer que 20ml seulement). Je me demande encore si je peux remettre la machine en route 2mois et demi). Aujourd’hui, je donne seulement que du lait artificiel et je regrette. Je regrette de pas lui avoir donné plus le sein et de pas être aller plus souvent à la Leche League. Moi, qui étais nourri qu’au lait artificiel, j’ai beaucoup d’allergies et une santé assez fragile, je tombe souvent malade. Je regrette d’autant plus de ne pas lui avoir donné assez de défenses naturels en lui donnant le sein. Merci pour cette article.

    1. Aleksandra,

      La relactation est possible, tournez vous vers votre groupe Leche League, elles vous expliqueront comment faire, si c’est votre souhait. Avec beaucoup de motivation et de patience, vous y arriverez! 🙂
      Enceinte de mon premier enfant, quand j’ai appris que des mères adoptantes pouvaient allaiter (lactation induite), je me suis dit que si dans ces conditions c’était possible, il n’y avait pas de raison pour que moi je n’y arrive pas. J’ai pris ça comme un défi à relever, alors que je ne voulais pas allaiter, arrêtée sur ces préjugés: « L’allaitement ça fait mal, c’est compliqué et on a des crevasses. » (compilation des témoignages de mon entourage sur le sujet) Je me suis informée un maximum et j’ai choisi d’aller accoucher dans une maternité labellisée Amie des Bébés afin d’être certaine d’avoir du personnel compétent en allaitement avec moi. Et je n’ai pas été déçue. Ayant eu une césarienne, l’allaitement m’a permis de guérir cette blessure et de faire reprendre à mon corps ses fonctions naturelles, qu’il n’avait pas tenu pour l’accouchement. J’ai été soutenue par mon mari, alors qu’il était lui-même anti-allaitement durant la grossesse. Oui, il n’y a que moi qui pouvait nourrir mon bébé, et alors? La grossesse et l’accouchement ne se partagent pas non plus. Etant très handicapée par l’opération, incapable de me lever, de prendre seule mon bébé de son berceau à mes bras sans aide, j’étais très fière de pouvoir remplir au moins cette fonction-là: l’allaitement. Je connaissais l’existence de la leche league, mais je n’ai pas eu besoin d’elle pour démarrer mon allaitement. J’y suis allée pour la première fois quand mon fils avait 6 mois, histoire de rencontrer d’autres mamans allaitantes. Je trouvais l’ambiance sympa, les témoignages enrichissants et instructifs sur les questions que l’on se pose au fur et à mesure que l’enfant grandit. Je ne me voyais pas allaiter longtemps au début, mais comme tout se passait bien, je ne voyais pas de raison d’arrêter. J’ai allaité un peu plus de 2 ans, jusqu’à ce que les tétées deviennent subitement désagréables: j’étais enceinte de 3 jours. J’ai continué encore 3 mois, diminuant la durée des tétées avec l’accord de mon fils en les comblant par des câlins. Puis mon deuxième fils est né, et c’est reparti pour un tour! 🙂
      Aujourd’hui, je souhaite aider les autres mamans à allaiter parce qu’on a besoin de soutien plus que tout, d’information, et d’écoute.
      Et quand à la question du choix, actuellement je me pose celle-ci: oui les mamans ont le choix d’allaiter ou non, mais… les bébés ont-ils le choix eux? Et si on leur posait la question?

  4. Peut-être les nourrices, et le lait animal, donnés avant l’invention du lait artificiel sont-ils la preuve que l’allaitement maternel n’était pas si facile, même dans l’ancien temps, plutôt que le résultat de croyances et de superstition? Il faudrait arrêter de considérer l’allaitement exclusivement ou son refus comme une simple question de choix et se pencher un peu plus sur les problèmes et circonstances pouvant amener de nombreuses femmes à ne pas allaiter leur bébé.

  5. J’aime le ton de l’article !
    N’y voyons ni une apologie du lait maternel, ni un plaidoyer contre le lait en poudre. Juste une petite source d’informations utiles… ou pas ! (Du journalisme quoi ; )

  6. Article intéressant et ce que je trouve drôle ce sont les réaction de certaines mamans non allaitantes qui se sentent culpabilisés ou qui ont cru qu’elles étaient traitées de mauvaise mère! Si vous n’avez pas allaité par choix, assumez et laissez celles qui veulent le faire. Et si vous n’avez pas réussi, hé bien dîtes-vous que vous avez fait comme vous pouviez avec les moyens que vous aviez. Et assumez aussi. Et laissez celles qui ont tout fait pour que leur allaitement fonctionne car effectivement ça n’est pas forcément simple au début et il faut être très motivée, bien informée et savoir s’entourer de personnes compétentes et bienveillantes ( le papa en tête de liste) pour passer le stade difficile des 2 premiers mois. Franchement il n’y a rien de culpabilisant dans cet article!

  7. Bonjour,
    Comme il est étonnant qu’un sujet juste naturel soit aussi peu consensuel. Celles qui allaitent longtemps sentent le regard interrogateur de l’entourage et celles qui ne veulent pas allaiter la pression de la société. Il est clair qu’allier allaitement et reprise du travail aux 2,5 mois d’un bébé n’est guère facile et voue un peu à l’avance l’allaitement à l’échec. Chaque expérience est très personnelle et mérite le respect car généralement on essaie de faire au mieux pour nos petits bouts avec nos moyens et nos envies. Personnellement je voulais allaiter et pour notre 1er enfant j’ai pris un congé parental de 6 mois pour ça puis une crèche à côté de mon travail pour allaiter éventuellement entre midi et 2. Le hasard et non des convictions religieuses ou bobo ecolo…a fait que j’ai allaité jusqu’aux 2 ans de mon fils. J’aurai bien rigolé si on m’avait « prédit » cela enceinte. Dans ce choix il y a eu aussi l’enfant qui s’est adapté et a contribué à faire évoluer mes « pseudo convictions ». J ai vécu les 2 allaitements pour mes enfants comme facilitants et reposants : pas de logistique, on se relaxe. Cela participe à un lâcher prise bienfaiteur face au tourbillon bébé qui modifie habitudes et rythme de vie.
    En tous les cas pour avoir vécu dans d autres pays, je n’ai pas ressenti ce duel  » pro-allaitement/ pro-biberon » ailleurs. Serait-on compliqué(e)s en france?
    Je pense qu’un allaitement serein et confortable passe par un accompagnement. Personnellement j’ai rencontré des mamans et conseillères via une association (hors Leche League) et elles m’ont énormément aidée (ce qui n’a pas été le cas du milieu médical de la clinique au démarrage) Comment savoir que la meilleure position en cas d engorgement est de donner la tétée en étant à 4 pattes? Bref ces associations prennent le relais sur nos mères, tantes, grandes sœurs qui souvent n’ont pas allaité et donc ne peuvent pas épauler, conseiller, Et puis cela permet les échanges sur des sujets périphériques comme l endormissement ou la diversification alimentaire.
    Et pour finir, mes expériences m’ont prouvé que l allaitement n’empêche pas les maladies mais qu’en cas de problème (dans notre cas gastro sévère) il facile la récupération par le bébé sans trop de médicaments. Notre pédiatre était rassuré et rassurant car du coup on a évité les problèmes de déshydratation, voire l’hospitalisation.
    Bref vive la bienveillance et la liberté de choix!

  8. C’est drôle car si quelqu’un fait un article en disant que manger des fruits et des légumes est meilleur pour la santé, les mangeurs de pâtes ne vont pas se sentir attaqués. Par contre quand il s’agit d’allaitement, c’est comme remettre en cause la compétence des mères qui n’allaitent pas, et cela attire les foudres des non-allaitantes.

    Et oui en terme de santé publique, même dans nos pays bien et trop nourri, on est globalement en meilleure santé si on a été allaité longtemps. Mais à titre individuel impossible de savoir la différence que cela aurait représenté.
    J’ai allaité et co-allaité mes filles 2 ans1/2 et 2 ans, elles sont très autonomes et équilibrées, pas fusionnelles.
    Je suis contente de leur avoir fait ce cadeau pour leur santé future – mais j’ai réussi grâce à des rencontres qui m’ont aidé – le contexte est très important.
    N’hésitez pas à vous faire aider par des consultantes en lactation ou leache league au moindre problème.

  9. « Je me revendique du féminisme différentialiste, ou essentialiste. Pour nous, ce qui est spécifiquement féminin est une force. » Merci à vous, Claude Didierjean , car voilà enfin un mouvement « carrément » féminin et réflechi! Madame Didierjean vous avez mon soutien 🙂

    Je suis touchée par cet article, et suis contente qu’une entreprise (La Ruche) en faveur du « bio » et du « naturel » n’oublie pas la première valeur sûre de nutrition à la naissance: le lait maternel. J’ai de la peine pour les femmes qui ne peuvent/ ne doivent pas allaiter, et dans ce cas, heureusement que la société fait bien les choses en apportant les ressources que l’Homme ne peut se fournir de lui-même.

    J’espère pouvoir allaiter mes enfants, et cet article m’encourage plus ample dans cette voie.

    Je remarque la touche altruiste de l’auteur de l’article, car bien que complètement étranger au sujet (car « célibataire », « sans enfant », « homme », -pas allaité dans son enfance-… ça en fait beaucoup, dis donc?), a rendu une rédac’ super intéressante en faveur du naturel avec lequel l’allaitement fonctionne!

    A ce propos, une cause qui me tient à coeur, contre la censure des photos d’allaitement sur les réseaux sociaux:
    http://www.aufeminin.com/news-societe/brelfie-le-selfie-en-train-d-allaiter-pour-denoncer-la-censure-s1263377.html .

  10. Waouh. L’ego dans toute son énergie… Le nombre de commentaires est impressionnant. Et si on se souvenait que tout cela n’est qu’un énorme rêve et qu’il n’y a pas toi et moi, elles et nous, les allaitantes et les non-allaitantes, les arbitres qui prônent la liberté de chaque… ego et les extrémistes qui tirent sur tout ce qui ne pense pas pareil… si on se souvenait qu’on est pas « séparé » et qu’on ne l’a jamais été, que tout ceci n’est qu’une croyance illusoire, la plus formidable auto-duperie qui engendre la « grande » Histoire tissée DES histoires, personnelles, des « uns » des « autres », qui s’adulent ou se dévorent l’une l’autre, à échelle d’Un’dividu… et forcément de nation, rien n’est extérieur… qu’il n’y a pas les bons et les mauvais, ni le respect de la liberté de chacun, parce qu’en Réalité il n’y a que la Liberté de l’Un, lorsqu’Il se souvi’Un… <3

    Je vous Aime, quoi que vous pensiez, en douceur ou en aigreur, en apaisement ou en indignation, en confiance ou en peur, cessez donc de vous agiter… Et de vous identifier… À la femme, à la mère, la bonne, la mauvaise, la qui-sait, la jugée, la coupable, la féministe, la libertaire. Vous N'ÊTES PAS ce que vous croyez être… Il n'y a rien ni PERSONNE à défendre. Rien ni PERSONNE qui soit menacé. Plongez dans le Silence, en vous, au Cœur, à l'Un'térieur… Ne serait-ce qu'un Instant. OSEZ… Tout est DÉJÀ Là.

    Avec Amour & Gratitude <3

    1. J’ai allaité ma fille (née en 1984) durant 4 mois 1/2. Quel bonheur et vive le côté pratique ! pas besoin de préparer de biberon. Et c’est un moment magique et privilégié.

      Par contre, en ce qui concerne, la « légende » de la prévention du cancer du sein, à ma grande stupéfaction, j’ai été opérée l’année dernière d’une tumeur cancéreuse (non invasive) au sein. A ma question à la chirurgienne « tiens ? je croyais que l’allaitement évitait les cancers du sein ! celle-ci m’a répondu « on n’en sait rien – ça n’est pas prouvé » !

    2. L’allaitement DIMINUE le risque de cancer du sein….si c’était un remède à 100% tout le monde allaiterait non? Svp reflechissez un peu et documentez vous…

    3. Martine l’allaitement n’évite pas le cancer mais réduit fortement les risques.
      C’est comme la pilule ou le stérilet certes cela réduit les risques de tombés enceinte mais n’empêches pas si ça doit arriver pour x raison d’être enceinte.

  11. Non, le cododo n’est pas une pratique scandaleuse et dangereuse.
    J’ai élevés mes enfants au sein, à la demande et donc la nuit aussi, dans notre lit de couple, jusqu’à 18 mois. Il est bien évident qu’il n’est pas possible de faire du mal à l’enfant ou de l’étouffer ou de l’écraser à moins d’en avoir l’intention …
    Nous avons bien sûr préféré un grand lit au sol pour qu’il n’y ai aucun risque de chute. Mon mari, lui, dormait à moitié sur le sol car il craignait justement d’écraser le bébé en dormant, ce qui n’est jamais arrivé bien sûr ;o) mais sachez que l’enfant sait s’exprimer et que si vous le gênez, il saura vous le dire très vite ! Vous vous réveillez aussitôt et tout reviens dans l’ordre.
    Le risque d’étouffement du bébé est une légende urbaine qui vient de pratiques scandaleuses d’une époque où, sans contraceptions, les parents avaient trop de bouche à nourrir.
    Allaiter son enfant à la demande la nuit est une belle pratique qui permet le contact peau à peau des premiers mois et d’être toujours prête et disponible ;o)
    Ce n’est ni parfait, ni obligatoire, ni religieux, ni bobo.
    C’est juste le choix que nous avons fait dans l’amour et le respect de chacun :o)
    Les enfants ont aujourd’hui 12 et 7 ans et se rappelle avec joie de tout ces bons moments !

  12. Ce genre d article me crispe. Quel simplisme! Jai l impression de lire un articlede chez Je ne sais quel mouvement integriste Catholique. Je mesuis sentie agressee par laLeach League tout le temps de mon allaitement oui « artificiel » et on y est encore! par contre ce qui me froisse moi cest de lire qu on plebiscite le cododo afin de donner le sein toute la nuit sansavoir a se reveiller???? Alors ca oui une mere qui donne lesein sans se reveiller au risque detouffer sonenfant ca me scandalise.

    1. L’allaitement artificiel n’existe pas. Allaiter c’est « nourrir de son lait »
      A moins d’être une vache, je ne pense pas que vous produisez votre lait en poudre.
      L’allaitement artificiel n’est qu’une façon de déculpabiliser les mères qui ne veulent pas allaiter. Mais ce n’est pas un allaitement. Vous nourrissez votre enfant au biberon.

      Oui on peut allaiter sans avoir à se réveiller complètement. Mon enfant est en cododo, elle dort bien et je n’ai qu’à me tourner pour allaiter. Pas besoin de me lever pour préparer un bkberon, le réchauffer, et pr endormir a nouveau bébé par la suite.

    2. pourquoi étiez vous en contact avec la lèche Prague si vous n’allaitiez pas?

  13. Le choix de l’allaitement est un choix compliqué dans une société où il faut travailler, où il y a constamment le regard de l’autre

  14. lorsque j’ai écrit plus haut que j’étais fière, je ne parle pas de l’acte d’allaiter car pour moi c’est naturel mais je suis fière d’avoir tenue bon malgré toutes les remarques, malgré les débuts difficiles et la pression des puéricultrices pour que je donne un biberon….la pression est des deux cotés.
    A chaque femme d’écouter son cœur.
    néanmoins, je reste perplexe, nous sommes sur un site qui met en avant l’écologie, le local, le monde rural, la bonne bouffe… et lire certaines phases ou mots comme « bobo-écolo » cela se passe de commentaire.

  15. bonsoir.article tres concret et plein de sens.j allaite ma pepette de 15 mois et ma 1ere je l ai allaite 9 mois.nous continuons cette fabuleuse aventure meme si autour de moi les gens commencent a se poser des questions.bonne continuation.

  16. L’essentiel est que chaque femme soit respectée et choisisse sans contrainte ni culpabilité l’une ou l’autre méthode.
    Au delà de la première année de l’enfant, quand la croissance de l’enfant se déroule normalement, l’allaitement ou le biberon n’ont plus beaucoup d’intérêt nutritionnel pour le jeune enfan.t
    Les livres publiés par la leche league montre une manière très particulière de vivre la maternité, il en existe heureusement beaucoup d’autres qui sont tout aussi intéressantes et « bonnes » pour les mamans et leurs enfants. L’allaitement est une chose et la manière de vivre la famille une autre, la leche league lie les deux d’une manière qui n’est pas toujours très claire.
    Expérience d’une éducatrice de jeunes enfants depuis 30 ans et mère de 3 enfants

    1. LE sevrage de l’enfant se fait entre 2ans et demi 7 ans. Normalement on devrait même plus une fois le sevrage fait consommé nous même du lait ou du fromage.

  17. Bonjour,
    A chacun son expérience de la vie…A la naissance de mon fils, j’ai souhaité l’allaitement maternel, mais je n’ai pu lui donner plus que 15 jours…conseillée par ma sage-femme, j’ai choisi le biberon.
    Avec une bonne alimentation fait maison, mon bébé est devenu un beau garçon.

  18. Et si on faisait confiance aux Mères en les laissant faire le choix d’allaiter ou non
    sans pression !

  19. Bonjour à tous et à toutes,

    Je rentre dans mon 5ème mois et je me sens « concernée » par cet article.

    Je vais d’abord faire un point: Je trouve que notre société est de plus en plus culpabilisante:
    – Avoir 30 ans et ne pas avoir d’enfants: ne pas oublier que la nature fait des siennes et que le corps a ses raisons et ses petits ou gros problèmes. Toutes les femmes ne tombent pas enceintes du jour au lendemain et cela prend du temps. Et puis certaines femmes n’en veulent pas et sont culpabilisées
    – Être un couple et ne vouloir qu’un seul enfant et on traite les parents d’égoïstes. Je préfère avoir un seul enfant et lui apporter tout le confort nécessaire car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
    – Vouloir arrêter un grossesse en cas de diagnostique de maladie sur le fœtus comme la trisomie. Je n’ai pas été confronté à ce problème mais je sais quelle décision j’aurais prise au risque de choquer ceux qui disent que je tue une vie. La France ne comporte pas assez de structures pour accueillir ces enfants-là ce qui fait que les familles sont délaissés… Et que se passe t-il en cas de décès des parents? Etc…

    Maintenant revenons à l’allaitement. J’ai décidé de ne pas allaiter mon enfant. Je n’ai pas pu être allaité et je ne m’en porte pas plus mal. Pas d’allergies, pas de grosses maladies.

    Je ne le sens tout simplement pas. Cela ne me correspond pas. Et ce n’est pas pour autant que je n’aimerais pas mon enfant. Je ne vois pas en quoi je serais une mauvaise mère. Elle a été voulu et désiré depuis 2 ans, je suis heureuse chaque jour de la sentir en mois grandir, bouger, évoluer ce que ne partage que peu son père. Le fait que son père puisse lui donner le biberon renforcera leur lien. La grossesse peut créer des désagréments pour la femme: nausées, prises de sang à répétition, fatigue, boulot, prise de poids et l’allaitement de mon point de vue en crée d’autres.

    Nous vivons normalement dans une société où la liberté d’expression règne en maître mais ce n’est pas le cas. Quelles que soient nos choix et décisions, il y a toujours quelqu’un, une association ou autre pour te dire que ce n’est pas bien et qu’il faut faire comme ça et pas autrement. Je revendique haut et fort le droit de prendre mes propres décisions et de ne pas me laisser dicter ma conduite. Il serait préférable de s’occuper de sujets plus préoccupants comme illettrisme, la maltraitance (enfants, adultes et animaux), le développement de structures adaptés aux personnes handicapés, la fraude, le chômage, et le développement des entreprises.

    1. Votre choix est celui fait en votre âme et conscience. Donc rien à dire dessus. Par contre pas besoin que le papa donne le biberon pour avoir un lien avec l’enfant.

      Mon mari est un papa allaitant, il a donner très vite le bain, participe aussi au tétée en étant tout à coté, joue avec bébé, le change, le porte. Et je connais beaucoup de papa qui vont se contenté de donner un biberon dans la journée et pas tant s’en occuper.

  20. je trouve certains commentaires très exagérés et l’on reste encore dans un combat allaitement/non allaitement.
    Alors, bien sur chacune est libre de faire ce qu’elle veut et ce qu’elle peut.La question financière avec la reprise du travail brouille beaucoup les choses car en Suède 90% des mères allaitent et ne se posent pas ce genres de questions.allaiter et un acte naturel, personne peut dire le contraire, la modernité brouille aussi cet aspect.
    je suis fière de dire que j’allaite ma fille de 20 mois(le papa aussi). Ma puce se réveille, a plus tard

  21. J’ai été atterrée par cet article partial et sectaire qui m’a confortée dans mon constat de l’ énorme retour en arrière dans le domaine de la maternité. Avec 2 belles filles enceintes, j’ai découvert la pression du lobby écolo-bobo dans le domaine de l’allaitement et des rapports parents bébé. Qu’est-ce que cette société où on culpabilise les mères qui ne souhaitent pas allaiter, où on fait l’apologie du co-dodo, du portage en écharpe? J’ai eu 3 enfants, que j’ai pu élever selon MON ressenti, ne pas allaiter PAR CHOIX et sans entourage+professionnels culpabilisants. Non, je ne les ai pas moins aimés (même plutôt surprotégés), non ils n’ont pas été malades plus que d’autres, et oui, j’ai facilement trouvé de l’eau potable pour mettre dans les biberons! Je ne suis pas féministe, et pas contre l’allaitement, mais j’ai découvert qu’actuellement les femmes n’ont plus la liberté dont j’ai bénéficié. Je trouve ça triste et grave…

    1. C’est votre commentaire que je trouve triste et grave… justement aujourd’hui nous avons le choix… alors laissez vos belles filles élever LEURS enfants comme vous avez apparement pu le faire…ils ne seront pas moins aimé que les vôtres et c’est là l essentiel non?

  22. Très déçue de la partialité de la Ruche : le sujet est intéressant et un vrai enjeu de santé et de société… et l’allaitement a beaucoup de bienfaits.
    Mais comment peut-on écrire un article en consultant uniquement la Leche league? C’est culpabilisant pour les femmes qui, pour diverses raisons, n’allaitent pas, et pas complètement objectif

    1. Peut être parce que la leche league est consultante pour l’ONU, pour l-UNICEF, ll’OMS?
      Il faut arrêter de voir le mal partout, à ce jour LLL est la plus importante association sur le soutien à l’allaitement maternel ! Lll a de très bonnes valeurs et aident les mères dans TOUS leur projets d’allaitement (contrairement à d’autres associations), ne la catalaguons pas à cause de qqes personnes 🙂

    2. La Leche League est une association internationale qui travaille en partenariat avec L’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que l’UNICEF. Je ne vois pas quelle association peut représenter le mieux l’allaitement maternel. Elle publie de nombreuses études sur le sujet.

  23. Merci pour cet article qui résume assez bien la situation en France. Mais comme le rappelle votre article et le commentaire de Stéphanie, il faut aussi faire face aux réactions souvent très déstabilisantes de l’entourage et du corps médical. En raison d’un séjour de plus en plus court en maternité, et pour libérer la place vite fait bien fait, si l’allaitement ne se met pas en place « tout seul » dès le début, on vous refile des biberons de complément avant de quitter la maternité pour s’assurer que le bébé prenne du poids et au revoir. C’est ce qui m’est arrivé, la maternité était surchargée, personne ne m’a accompagnée pour l’allaitement, mon bébé a perdu beaucoup de poids, et la puéricultrice me faisait des remarques désagréables et culpabilisantes au lieu de m’expliquer. La sage femme qui m’a suivie à domicile était compétente mais les conseils qu’elle m’a donnés ne correspondaient pas tout à fait à ma situation. Personne n’a pensé à me dire que les biberons de compléments peuvent entraîner une confusion sein/tétine et encourager le bébé à abandonner le sein et diminuent la production de lait maternel. Il faut donc a tout prix éviter les biberons de complément les premiers mois en théorie… On est loin de ce que j’ai constaté à la maternité des Diaconesses… Finalement, j’ai fait appel à une consultante de la Leche League – non remboursée malheureusement, et grâce à elle, à ma motivation et sans doute à mon bébé aussi, j’ai pu reprendre un allaitement exclusif. Mais je comprends maintenant que beaucoup de femmes n’arrivent pas à allaiter, car la période qui suit un accouchement est très difficile, on est facilement angoissée, culpabilisée et démunie. Heureusement qu’il y a la Leche League et internet !

  24. Très bon article avec juste une erreur au sujet de la perte de poids. On m’a dit après l’accouchement que j’allais perdre du poids en allaitant, hors, j’allaite encore ma fille de 12 mois et on me dit bien que tant que j’allaite, le corps stocke et la perte de poids est difficile (merci les hormones). Certaines ont certainement tout perdu, mais ce n’est vraiment pas une vérité. Tant pis pour moi, me direz vous, la santé de ma fille et ce qu’on partage pendant la tétée passe avant mon poids sur la balance et la taille de mon maillot de bain 🙂
    Pour moi, l’allaitement maternel est plus simple que le biberon, du lait à disposition en permanence, hors pour d’autres, c’est le contraire. L’important c’est vraiment de s’écouter. Il ne faut forcer personne, dans un sens, comme dans l’autre.

  25. Cet article me dérange, pour se faire une opinion et pouvoir croiser les informations il est bien naïf de s’adresser uniquement à la Leche League. L’allaitement n’est pas pour toutes les femmes, et ce n’est pas une question de production ou non de lait.

  26. Bonjour, le sujet de l’allaitement maternel est particulièrement délicat car la maman est fragile après la naissance de son enfant, le rôle du papa est alors primordial pour la bonne continuité des opérations. Je suis de celles qui prônent le choix de la mère (bon biberon versus sein à contrecœur) et j’ai allaité ma fille pendant 3 ans et demi (elle allait à l’école). C’est sur, je suis freelance à domicile ça facilite le planning tétées! Non je ne suis pas un ovni et non ce n’est pas malsain comme beaucoup le pensent, oui l’entourage a du mal à comprendre cela et il faut se battre au quotidien pour passer au dessus de tous ces gens bien pensant qui vous abreuvent de conseils et d’idées reçues sur le sujet. Oui ça peut être difficile de devenir parent! L’allaitement long (+ de 9 mois) fait des enfants bien dans leur peau, indépendants et équilibrés, rassurés dans leur for intérieur et très ouverts aux autres car ils ont eu leur comptant dès le démarrage. Comme le dit très bien Claude à 6 mois l’enfant diversifie déjà sa nourriture alors pas de crainte pour le détachement, ça vient tout seul! Si on est à l’écoute les besoins de son enfant on comprend comment et quand il décide de se nourrir car chaque bébé est différent et a son propre rythme, il n’y a pas UNE façon d’allaiter mais autant que d’enfants (avec tout de même de grandes lignes communes), alors déculpabilisons les mamans et faisons confiance aux bébés.
    Et pour finir je voudrais juste attirer votre attention sur les chiffres, 70% d’allaitement aujourd’hui en France! Oui en effet mais à la maternité, car de retour à la maison elles ne sont plus que 50% de ses 70% à continuer après 8 jours (la fatigue – qui cela dit est autant et naturellement présente chez celles qui n’allaitent pas – , la pression de l’entourage etc.) et à 3 mois quand il faut reprendre le travail, combien en reste t-il sachant que la plupart de ces mamans ont commencé le sevrage 15 à 3 semaines avant la reprise, ça c’est un problème de société, oui combien??? S’il en reste 25% des 70 je suis large alors il y a de quoi réfléchir… mais ne vous inquiétez pas Nestlé and Co ont encore de beaux jours devant eux!
    Plus d’info sur le sujet sur :
    http://santeallaitementmaternel.com

    1. Il faut lire : …sevrage 15 jours à 3 semaines avant la reprise…

    2. Il faut lire : …sevrage 15 à 3 semaines avant la reprise…

  27. Des données historiques très intéressantes qui permettent de comprendre des idées reçues et les comportements qui en dérivent.
    Mais il me semble important aussi de rappeler qu’allaiter est une liberté de chaque maman ; choix idéalement posé avec le papa.
    Et que si une maman allaite contrainte et forcée, il est peu probable que tous les bénéfices de l’allaitement, aussi bien pour le bébé que pour elle-même, existent alors.
    Il est donc important de dire qu’allaiter : OUI. Si la maman PEUT. Si la maman VEUT.
    Et pour avoir vécu en Afrique, et participer à un projet de développement autour de la santé, les mamans africaines n’ont pas plus de facilités que nous, européennes, à allaiter. Mais elles ont par contre rarement le choix, et il peut en être de la survie du bébé …
    A méditer …

    1. Dans ce cas, pourquoi faire un bébé ? Il reste toujours ce choix.

  28. Encore en effet un article culpabilisant, et surtout fort peu journalistique… une interview avec une association qui promeut l’allaitement unique et ne se soucie que fort peu de reconnaître la liberté de chacune des femmes de faire ses choix, en fonction de leurs envies, leurs conditions de vie, leurs capacités physiques. Tant qu’on m’expliquera doctement comment être « une bonne mère », dans un pays aussi privilégié que le nôtre, au sein d’un cénacle de privilégiés comme des adhérents de la ruche qui dit oui, qui ont parfaitement les moyens d’acheter du lait reconstitué de qualité (contrairement à la majorité des millions de femmes auxquelles les recommandations de l’OMS s’adressent de manière générale…), je resterai féministe, et très agacée que la ruche me dise ce que faire de mon corps, et comment prendre soin de mes enfants.

    1. « People need to understand that when they’re deciding between breastmilk and formula, they’re not deciding between Coke and Pepsi… They’re choosing between a live, pure substance, and a dead substance made with the cheapest oils available ». (Chele Marmet)

      Mais vous avez déjà choisi, n’est pas, Gaëlle ?

    2. Je suis d’accord avec vous, chaque femme devrait pouvoir choisir, de même qu’elle devrait pouvoir choisir de rester à la maison et de s’occuper de ses enfants si elle en a envie. Mais celles-ci, en tant que féministe, vous les fustigez….
      En l’occurrence, je suis d’accord avec Roselyne, ici, il s’agit de données scientifiques. Étonnamment, nous sommes des mammifères (ne vous en déplaise, c’est un fait) et il n’y a rien de meilleur pour nos petits que notre lait.

      Maintenant, pourquoi lire ce genre d’articles si vous n’êtes profondément pas d’accord avec ? Personnellement, les articles qui prônent le lait artificiel, je ne vais pas les lire, je sais que d’emblée, je ne serai pas d’accord avec.

    3. c’est extraordinaire quand des vérités scientifiques dérangent on les taxe de culpabilisantes

  29. le seul problème de l’allaitement est de ne pas savoir combien le bébé a pris en quantité.
    et vous ne parlez pas des mères qui n’ont pas assez de lait pour continuer d’allaiter

    1. A part soucis comme une femme qui s’est fait enlever les seins suite à un cancers ou une réduction mammaire (et pas forcement toute celles qui ont fait des réductions mammaires car des chirurgien ne vont pas forcement coupé les canaux lactifère), le pas de lait n’existe pas si à la base on a eu de bon renseignements sur la conduite à tenir.
      Un allaitement c’est à la demande et ne pas imposé des temps. Plus bébé tétera plus, il y aura du lait.

    2. Très peu de mères n’ont pas assez de lait, réellement.
      Le manque de lait si souvent perçu s’explique toujours par un souci de conduite de l’allaitement (mauvaise succion, mauvaise position, allaitement à heures fixes ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres), ou tout simplement, quand le bébé tète bien et efficacement, par des périodes sensibles pendant lesquelles nos bébés ont besoin de plus de lait, et de ce fait, tètent d’avantage pour relancer la machine.
      Le but de La Leche League est avant tout d’informer les mamans, tout en respectant le projet de chacune, quel qu’il soit. On peut choisir d’allaiter en mixte et aller à une réunion LLL sans peur d’y être jugée. A vous d’en faire l’expérience afin de vous faire votre propre opinion.

    3. Ce n est pas un problème en soi… de ne pas savoir. C’est une question de confiance…
      et une mère qui n a plus de lait spontanément ça n existe pas…il y a forcément une raison sousjacente (pic de croissance fatigue pilule médicament mauvaise position etc etc…). Le tout est d être bien informée et entourée pour trouver une solution.

    4. En fait, il existe une maladie très rare qui fait que la maman ne produit pas de lait. Mais dans la majorité des cas, c’est une idée reçue de penser ça : le lait est fabriqué à la demande et donc, l’enfant qui est allaité à la demande a forcément la quantité de lait nécessaire.
      Après, il peut y avoir des baisses de lactation dûes au stress, d’où l’importance de soutenir la maman et d’éviter les situations conflictuelles (notamment avec ce genre de réflexions)

  30. Bonjour,
    C’est marrant, pour moi la pression c’est exercée dans l’autre sens. A mes questionnements sur l’allaitement, et au fait que je ne suis pas sure de le faire, j’ai droit a des regards outré, choqué, et des paroles franchement moralisante. Hormis la famille proche, qui me dit de faire comme je le sent, les autres sont franchement vindicatif.
    J’ai vu des enfants d’amies qui allaitaient se tordre de douleur a cause de maux de ventre, j’ai vu des amie qui avaient un allaitement douloureux, d’autres pour qui tout se passait bien. Et en tant qu’enfant très peu allaitée (je ne pouvait pas téter a la naissance, problème de mâchoire), je n’ai jamais été plus malade qu’un autre. Mon père garde même des souvenirs ému de séance de biberon (au lait en poudre) avec moi dans les bras.
    Ce que je veux dire, c’est qu’en fait, on fait comme on le sens, comme on sent son enfant, et que si un peu d’aide est bénéfique, être pressée par les gens pour ou les gens contre l’allaitement ne fait de bien a personne.

  31. J’ai près de 70 ans et en 1970, à la naissance de mon premier enfant je n’ai pratiquement pas eu de montée de lait. Quand enfin le colostrum a commencé à se manifester, on m’a répondu: « Madame, il n’a pris que 20g alors qu’il lui faudrait 80g et ce n’était même pas du lait. C’est inutile d’insister ».
    Et malgré mon désir d’allaiter – car ma mère m’avait allaitée et chacun savait dans la famille que j’avais survécu à la coqueluche contractée à l’âge de 3 mois grâce à cet allaitement maternel (à une époque où les antibiotiques étaient balbutiants) – je suis passée immédiatement au biberon.
    Je suis heureuse que mon adorable belle-fille ait choisi d’allaiter au moins pendant son congé de maternité et je l’en remercie .
    En revanche, quand l’OMS préconisait l’allaitement jusqu’à l’âge de 2 ans c’était probablement une autre erreur. Bien sûr un allaitement tardif peut être une bonne chose dans des pays très pauvres où les ressources en eau saine sont limitées pour ne pas dire inexistantes, mais est-ce bien nécessaire par exemple en Europe?
    Après tout pourquoi les dents poussent-elles sinon pour apprendre à mordre puis à mâcher, ce que font instinctivement les bébés avec tout ce qui passe à leur portée?
    Quant à la mode un peu ridicule d’allaiter au-delà de 3 ans, il semble que le soufflé soit vite retombé.
    Je crois – j’espère – avoir nourri mes enfants au biberon avec beaucoup d’amour mais cela n’aura pas compensé le manque d’anticorps naturels que j’aurais pu leur prodiguer si l’on m’avait laissé le choix.

    1. Il est tout à fait normal d’informer toutes les femmes des résultats scientifiques des études sur l’allaitement. Chacune a le droit de faire ce qu’elle veut, mais informer n’est certainement pas culpabiliser. Je n’ai pour ma part pas lu de « bien » ou « pas bien ». Juste des informations objectives sur les bienfaits du lait maternel. A chacune de mettre des priorités là où cela lui semble le plus important, et être maman, c’est aussi apprendre à s’affranchir du regard des autres, à prendre ses propres décisions. Je suis pour ma part heureuse de voir que l’allaitement progresse, et ce pour le bonheur des bébés. N’oublions pas que si pour une partie d’entre nous, c’est « no way », c’est parce que nos grand mères ont subi une énorme propagande visant à favoriser le lait artificiel…. il est temps de renverser la vapeur.

      Pour information, l’allaitement long n’est certainement pas une mode, je connais beaucoup de femmes qui allaitent au delà de 2 ans, et l’OMS indique toujours « 6 mois complets et en complément deux ans minimum et tant que l’enfant et la mère le souhaitent »… tout simplement parce que les études montrent que plus c’est long, meilleur c’est pour la santé. Y compris dans les pays riches. Biologiquement, la durée de l’allaitement naturelle chez l’homme est entre 2,5 et 6,5 ans (moyenne 4,5 ans). C’est d’ailleurs vers 3-4 ans que le petit humain cesse naturellement de produire la lactase, enzyme qui digère le lactose (hormis chez une partie de la population qui possède un gène ayaexistant depuis le néolithique permettant de conserver la lactase à l’age adulte).
      C. , féministe et maman de C. , allaité 6 ans.

    2. Un enfant à besoin de lait jusqu’au au sevrage naturel qui est entre 2ans et demi à 7 ans pour le petit être humain. Et ces fameuses dents portent bien le nom de dents de laits donc qui veut dire que les dents sont encore apte à recevoir du lait.
      Et faut mieux donner son lait que celui d’une vache. Un bébé humain n’a absolument pas besoin du lait de vache vu que c’est pas la même croissance.

    3. Anne-Marie, l’argument des dents ne tient pas, car tous les enfants qui ne sont plus nourris au lait maternel, quel que soit leur âge, boivent en relais du lait de vache (en plus du reste). Pourquoi arrêter de donner du lait maternel pour préférer du lait de vache ?? Parce que les enfants ont des dents ???

    4. Bonjour,

      L apparition des dents ne signifie pas que l enfant n a plus besoin de lait…sinon pourquoi s appellent elles les « dents de lait »…

    5. Quand l’OMS préconise l’allaitement jusqu’a au 2 ans , ça ne veut pas dire que l’enfant n’est pas diversifié .
      Ma fille à 18 mois est toujours allaite mais elle mange comme nous .
      Donc nous l’OMS ne de trompe pas , il préconise l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et ensuite jusqu’au sevrage naturel avec une alimentation solide .

  32. Je trouve, en effet, cet article, simpliste et culpabilisant pour celles qui n’ont pas fait le choix de l’allaitement. La réalité est bien plus complexe que ça, même pour les femmes qui allaitent et qui y tiennent. Et écrire un article sur le sujet, en ayant rencontré que des membres de la Leche League, me semble également journalistiquement insuffisant ( et je suis journaliste!)
    Laure

    1. Personnellement je suis toujours interrogée sur ce chiffre de 1 å 5 % de femmes qui ne pourraient pas allaiter…on ne parle pas des bébés qui ne parviennent jamais á prendre le sein correctemt malgré tout l’accompagnement possible et imaginable. Je me suis battue pr pendant des semaines avc l’aide de plusieurs sage-femmes sans résultat, á 5 semaines mon fils avait á peine retrouvé son poids de naissance, il était tjs insatisfait et moi complėtement .déprimée…et pdt tout ce temps lá les pro-allaitement me soutenaient que ca n’existe pas un bébé qui ne sait pas téter ou un sein qui a une forme pas compatible…j’ai cru devenir folle

    2. Il ne faut pas confondre culpabilisant et informatif. Parce que si le lait maternel est meilleur pour la santé, pensez vous qu’il faille le cacher pour ne surtout pas froisser celles qui n’auraient pas fait ce choix ? Dans ce cas autant cacher aux fumeurs que le tabac est dangereux pour leur santé afin qu’ils ne se sentent pas coupable de fumer, ou de faire fumer leur entourage ! Et pourquoi pas cacher que l’alcool est dangereux afin de ne pas froisser les alcooliques ! pfff

  33. Bonjour, je n’ai pas compris la phrase indiquant que le lait maternel est disponible la nuit sans se réveiller : euh concrètement bébé dort avec Maman et se sert ? Il doit s’agir d’une erreur 🙂
    A un moment là maman ne peut pas forcément tenir 6 mois sans nuit complète, il faut bien reprendre le travail.
    D’autre part, il faut tenir compte des mamans souffrant de pathologies qui les obligent à choisir entre allaiter et ne pas prendre son traitement incompatible, ou ne pas allaiter et être en forme grâce à ce traitement (exemple: la polyarthrite, maladie très fatigante).
    L’article est très intéressant mais demande à être approfondi au sujet de tous les cas particuliers.
    Bien cordialement.

    1. Mon fils dormait avec moi et tétait sans que je me réveille. En quoi est-ce surprenant?

    2. Bonjour,
      Ca s’appelle le « cododo » et il peut être pratiqué de différentes manières. Chez nous, nous avons accolé un berceau à notre lit et je n’avais qu’à me retourner pour allaiter ma fille. Ca fut salutaire pour mes nuits (nous avons fait ça à partir de 4/5 mois, car j’étais épuisée).

    3. Bonjour Laure,

      Je confirme : Maman peut tout à fait être au lit, à s’endormir après une journée épuisante, tout en allaitant bébé sur elle, bien installé, taitant le lait durant la nuit. 🙂 Même que bébé s’endort tout seul.

  34. Article sympathique. J’ai moi même allaité pendant 6 mois (et j’ai du malheureusement arrêté car je n’avais pas les moyens techniques de tirer mon lait au travail, et ça l’article n’en parle pas, de la reprise…) et je suis convaincue des bienfaits.
    Toutefois j’ai l’impression qu’il culpabilise les mamans qui utilisent du lait en poudre, certaines n’ont souvent pas le choix et ne sont pas ou peu accompagnées à la maternité avec des sages femmes qui parfois ne connaissent que la théorie et pas la pratique… et puis certaines qui ne veulent pas tout simplement et on m’a toujours dit « vaut mieux un biberon donné avec amour qu’un sein donné à contrecœur ».

    1. Bonjour,

      Je ne trouve pas cet article culpabilisant : il démontre les bien-fait de l’allaitement, certes, mais en quoi la mère qui choisit le biberon doit se sentir culpabilisée ? Si ce n’est par elle-même ?
      Quant à l’allaitement au travail, je pense que ça mérite un article entier. La réalité, c’est que la femme, en France, est « obligée » de reprendre le travail bien trop tôt (ou du moins, elle devrait pouvoir choisir entre allaiter et travailler).

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