Pour les bricoleurs, de nombreux modèles libres de droits permettent de fabriquer son propre nichoir. Si vous êtes allergique au tournevis, tournez-vous vers les associations qui en commercialisent, comme la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Attention, chaque espèce a sa propre morphologie, donc des besoins spécifiques en termes de taille de nichoir et surtout de trou d’entrée et de sortie. Le bois ne doit être ni traité ni verni, et on ne doit pas le raboter pour éviter de blesser les oiseaux.

En hiver, on peut donner aux oiseaux des graines (ni grillées ni salées), des fruits et des aliments à base de graisses végétales (comme l’huile de colza).
Il est déconseillé de continuer une fois les gelées passées, pour ne pas les accoutumer. Veillez à déposer ces aliments dans un endroit éloigné des prédateurs – en particulier des chats – et à nettoyer régulièrement les mangeoires. Pour l’eau, attention à ne pas utiliser de contenants trop grands pour éviter les noyades.

On pense rarement à elles, mais elles ont aussi leur place dans nos jardins. Vous n’êtes pas convaincu ? Mais si, rappelez-vous qu’elles aiment manger les moustiques ! Attention à bien maintenir ces nichoirs – à acheter ou à construire vous-même – éloignés des prédateurs, comme les chats, les fouines ou autres petits carnassiers.

Une mare demande beaucoup de travail et des règles nécessaires de sécurité. Mais elle attire un grand nombre d’espèces vivantes : grenouilles, tritons, salamandres ou libellules. Sans oublier les très nombreux oiseaux et mammifères qui aimeront y boire.

Ils sont jolis mais ont l’inconvénient de concentrer les insectes au même endroit. De quoi permettre à leurs prédateurs de les dévorer tous en même temps… Préférez plusieurs petits hôtels plutôt qu’un grand ou, bien mieux encore, répartissez des fagots, des branches de bois creux ou des pierres et des pots retournés un peu partout dans le jardin.

Ils aiment manger les limaces et sont l’incarnation d’un jardin en bonne santé. Pour les accueillir, il leur faudra un abri : une haie dense ou des caisses retournées, accessibles grâce à un trou ou soulevées par une grosse pierre. Pensez aussi à leur laisser de l’eau dans une coupelle pendant les canicules.

En assemblant des pierres et des ardoises, voire des briques de construction, on peut construire un abri où des lézards, des orvets et des serpents (pas de panique, en dehors de la vipère, la plupart ne sont pas dangereux) aimeront se réfugier au chaud.