Comme nous, lorsque nous avons découvert pour la première fois un plat d’endive ou une tasse de café, vaches et chèvres se méfient des végétaux amers. Et à raison, car ils peuvent représenter un danger pour leur santé à l’image du terrible séneçon jacobée, qui provoque de graves lésions du foie. Pourtant certaines de ces plantes, consommées dans les bonnes proportions, présentent un intérêt médicinal pour les animaux. Il faut bien connaître les végétaux pour savoir ce qu’il est possible de leur apprendre à manger et en quelle quantité leur mettre à disposition. La potentille par exemple possède des tanins concentrés qui sont intéressants pour la santé, mais en trop grande quantité ils deviennent irritants pour le système digestif, explique Pauline, conseillère en élevage, qui met à profit ses savoirs en plantes fourragères auprès des bêtes qu’elle élève par loisir.
Wahou! Merci la ruche qui dit oui! et Merci Tanguy et Thomas pour ce super reportage!! 🙂