Avec l’aide de son mari, Elise récolte le sel sur deux salines, elle-mêmes divisées en 28 bassins (qu’on appelle les œillets). Sur 1200 m² répartis, elle produit entre 6 à 14 tonnes de sel par an quand d’autres arrivent à sortir 200 tonnes sur seulement 80 œillets. Cette productivité artisanale peut fortement varier en fonction de l’état du fond des œillets (s’ils sont bien plats, c’est mieux), de la qualité de l’eau rentrant dans le circuit et bien évidemment de la météo. Cette année, les fortes pluies du début de l’été ont ralenti l’évaporation et ses premières récoltes de sel. Fort heureusement, les plus grosses chaleurs du mois d’août ont permis de rattraper le coup et d’obtenir un meilleur rendement.
Et non , à cet endroit on n’invite pas « un morceau de Brière dans nos assiettes » mais un morceau des marais salants de Guérande.
En Brière , pas question de produire du sel !
Ce sont des marais d’eau douce …