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On the road

Trois jours en Touraine, dix découvertes majeures

Du 3 au 5 avril, une belle brochette de la Ruche Mama a pris ses cliques et ses bottes pour arpenter la Touraine et découvrir que …

1/ Dans la Loire on pêche des poissons de 2 mètres

Thomas, notre photographe, misait beaucoup sur l’expérience pêche sur la Loire malgré son mal de mer pour rapporter de beaux clichés.

Car côté fruits et légumes à photographier en cette période, c’est un peu tristounet.

Alors imaginez sa joie en voyant la silure de 2 mètres que Romain Gadet, l’un des deux derniers pêcheurs pros sur la Loire, a sorti de ses filets !

Quelle belle bête, vous ne trouvez pas ?

2/ Les robots finiront tous par nous remplacer

Une machine carrée, poussiéreuse et abîmée, à la Mad Max, passe dans les rangs d’un bâtiment rempli d’une bonne centaine de chèvres. Équipée d’un ordinateur hors d’âge (Windows 95 inclus), Irina, de la ferme des Biquettes, nous explique que sa machine de 15 ans est capable de nourrir 5 types d’aliments différents selon le groupe de chèvres à nourrir. Nous sommes en plein rétro-futur.

3/ Une tartiflette locale peut être viandarde, végé, végan

Quand on dîne avec une joyeuse bande de Responsables de Ruche, de Producteurs, de membres de l’équipe de communication de la Ruche Mama, on mélange des végétariens, des vegans, des phobiques du fromage cuit (Coucou Frédéric), et des viandards, on fait donc 3 tartiflettes, avec du reblochon de chèvre, s’il vous plaît . Ceci dit, tout le monde s’accorde autour du vin de pissenlit fabriqué par Juliette, notre hôte. Bonus personnel : j’ai appris ce qu’était la gnôle.

 

4/ Sous les vignes on trouve des caves, et le temps s’y arrête

Nous étions partis pour 2 heures en compagnie de Jean-Marie pour l’interviewer, faire un tour dans ses vignes et déguster quelques gorgées de sa production.

Nous étions loin de savoir que nous partions pour une aventure sous les vignes, dans sa cave, où le temps s’arrête.

Quand on dit cave, on y entre tout de même en camion, et cela ressemble plus à des catacombes qu’à une petite cave à vin. Ce sont des hectares de galeries creusées depuis le Moyen-Âge, situées directement sous les vignes. Il fut un temps où l’on négociait le vin dans ces caves. Aujourd’hui, certaines sont à l’abandon, d’autres servent encore, comme celle de Jean-Marie.

Nous nous régalons de verres de rouge de nos années de naissance, accompagnés, je vous le donne en mille, de rillons et de fromage de chèvre. Nous discutons de l’histoire de la région, du vin bio de Jean-Marie, de sa passion pour la région et son travail de viticulteur bio.

Après 6 heures en sa compagnie, nous ressortons de sa cave, nourris de belles histoires, de bons produits, un peu pompettes. Nous n’avons pas vu le temps passer.

 

5/ “Quand on touche un Mochi, c’est comme caresser le lobe d’une oreille”

Commençons par le commencement, qu’est ce qu’un mochi ?

C’est une pâtisserie japonaise tendre et poudrée, que Mathilda Motte a découvert en 2011 avec délice lors d’un voyage au pays du soleil levant.

Elle décide d’en apprendre tous les secrets de fabrication.

De retour en France, elle crée la maison du mochi, pour faire découvrir cette douceur asiatique à ses compatriotes. En nous voyant si surpris par la texture très particulière du mochi, elle affirme : Quand on touche un Mochi, c’est comme toucher le lobe d’une oreille. Lucie, elle, nous dit : Ce sont des pattounes de chat, en fait !

6/Une maison minuscule rend plus libre

Juliette nous l’explique, quand elle a construit en un temps record sa “tiny house” (ou maison minuscule), et qu’elle s’est débarrassée de beaucoup d’objets inutiles qui occupaient trop d’espace, pour ne garder que l’essentiel, elle s’est sentie plus libre.

La maison reste tech grâce à Gaël, son mari, qui a installé des gadgets divers et variés, par exemple pour modifier la lumière.

Qu’est ce que ça donne vivre dans une maison minuscule ? On a une magnifique vue, on vit dehors, et l’été on passe beaucoup de temps sur  la terrasse.

Juliette a son champ de plantes médicinales et aromatiques juste à côté.

Finalement une tiny house, c’est une baie vitrée sur la liberté !

 

7/Les soirées années 80 c’est mieux pour attirer les foules que le bal trad’

Dans l’association de la Ferme des Pas Sages, qui propose des résidences pour les troupes de théâtre et des spectacles de Bal Trad’, on se chamaille parfois autour de la programmation.
Initiée par ses enfants, l’association propose chaque année des spectacles de bal trad’, au sein du corps de ferme. Et il y a de plus en plus de monde.

Mais Christine voudrait attirer les gens du coin. Et elle pense qu’une soirée années 80 serait beaucoup plus populaire auprès des habitants du cru. Qui l’eût cru ?

8/ Il y a un sens de dégustation du Sainte-Maure

On le sait désormais, la Touraine est une terre de chèvres. Biquettes encore, rendez-vous est pris à la ferme de la cabrette.

Au milieu des chèvres Non Stop et Noreilles (année des N) qui essayent de nous dévorer les bonnets, nous apprenons plein de choses passionnantes sur le fromage de chèvre :

– Le Sainte-Maure est à l’image d’un pis de chèvre, un cylindre donc, mais un peu plus large d’un côté.

– Il faut le commencer par le côté plus large, sinon on n’a plus de lait, selon la croyance populaire.

9/ Si on crée une ferme en permaculture, il vaut mieux que ce ne soit pas dans le terrain d’un château classé monument historique

Rachel, maraîchère à la ferme de la Bourdaisière, nous explique que les créateurs de la ferme ont dû composer avec les exigences des bâtiments de France. Il a fallu creuser le terrain pour ne pas “gâcher” la vue du château. Son travail quotidien dépend beaucoup des contraintes de production et de travaux agricoles sur un terrain comme celui-ci. Elle y parvient très bien, et la petite ferme fait travailler deux maraîchers à temps plein.

10/ La Touraine, on l’aime

Entre l’accueil de tout le monde, les délicieuses spécialités que nous avons goûtées, les histoires des Producteurs et des Responsables de Ruches rencontrés pendant ces trois jours, l’air du terroir tourangeot, l’équipe com de la Ruche Mama est revenue les joues roses, regonflée à bloc, et convaincue que nous allons bientôt repartir en voyage !

Quand est-ce que vous nous invitez dans votre département ?

Un commentaire

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  1. Je suis tourangelle et c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu votre article. J’aimerai pouvoir découvrir ces lieux décrits et rencontrer également ces passionnés passionnants, où trouver leurs coordonnées ? (Le pêcheur de Loire et la maison du mochi ont leur site)

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