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Thelma et Louise, poules pondeuses à la maison

Dans la série « Adopter une poule pour réduire ses déchets : trop cool ! », Gaëlle a interviewé Thelma et Louise, deux poules domestiques adoptées par une famille de Charente-Maritime l’an passé. Comment se passe la vie en ville quand on est une poulette ? Découverte.

Thelma est une petite poule fine et élégante qui aime tellement la compagnie qu’elle n’hésite pas à donner un petit coup de bec dans les chaussures quand on va la voir. La couleur rouge sang de sa crête bien dressée sur sa tête contraste avec sa jolie collerette poivre et sel… Une vraie reine de beauté ! Quant à Louise, c’est typiquement la belle mère poule, radieuse, bien charpentée et vaillante. C’est d’ailleurs elle qui a montré la voie à Thelma, bien que très surprise de voir son premier œuf tomber dans l’herbe…

– Bonjour Thelma, bonjour Louise.

– Cot cot cot… bonjour !

– Certaines de vos compatriotes sont arrivées dans des familles proposées ou offertes par des municipalités désireuses de faciliter le traitement des déchets… comment a débuté l’aventure pour vous ?

– Un jour, alors qu’on n’était pas plus grosses que 3 œufs, on nous a emmenées dans une cage à poule jusqu’à un endroit où il y avait pleins d’humains partout qui marchaient. Une foire qu’ils appellent ça ! On nous a achetées il paraît. On nous a alors mises dans une boîte où on voyait le jour seulement à travers de petits trous… Ca faisait peur, de quoi avoir la chair de poule. Mais vu qu’on était toutes les deux, on savait qu’on pourrait se serrer les ailes !

Thelma et Louise, un oeuf par jour l'été, trois par semaine l'hiver.
Thelma et Louise, un oeuf par jour l’été, trois par semaine l’hiver.

– D’accord et alors, après, une fois arrivées dans votre nouvelle maison, on vous a mises en cage ?

– Non, c’est ça qui était cool ! On avait tout le jardin pour nous toutes seules : on pouvait gratter et picorer tant qu’on voulait. C’est un plus tard que nos nouveaux maîtres nous ont mis dans un enclos… Oui, je me souviens, c’est juste après qu’on se soit régalées avec des grandes feuilles bien tendres qui étaient toutes en rang d’oignons dans le jardin. Je crois qu’on a fait une boulette. Nous, on pensait que chaque poule vivait de ce qu’elle gratte ! A force, dans notre enclos, il y a poulement moins d’herbe mais bon comme ça, on peut se faire un petit nid dans le sable et se rouler dedans, en étendant nos ailes au soleil. On a quand même tout ce qu’il faut à manger.

Les poules boulottent tous les restes mais ce qu'elles préfèrent c'est le poisson et la viande.
Les poules boulottent tous les restes mais ce qu’elles préfèrent c’est le poisson et la viande.

– Et que mangez-vous alors ?

– Des épluchures de fruits et légumes, du pain mouillé, de la salade, toutes sortes de graines que nous donnent nos humains mais nous, ce qu’on préfère ce sont les restes de leurs repas : viande ou poisson.

– C’est donc un échange de bons procédés : ils vous donnent à manger et vous leur offrez vos œufs ?

– Oui, sauf qu’en ce moment, on n’a pas notre quota de soleil et il ne faut pas compter les œufs dans le cul des poules. Alors qu’en plein été, on pond chacune un œuf par jour, là, on est rendues à un œuf tous les 2 jours. Mais ils sont sympas nos Humains, ils ne nous en veulent pas. Ils voient bien qu’on est fatiguées et qu’on y laisse des plumes dans l’histoire… ils appellent ça la mue.

– Et vous sentez-vous en danger quelquefois, exposées à certains prédateurs ?

– Non, on n’est pas des poules mouillées dis ! Bon, il y a aussi qu’on habite pas loin de la ville et chez nous, il n’y a pas de fouines ou de belettes. Et puis, on a une maison en bois pour être bien au sec et à l’abri avec une échelle pour y monter, un petit coin tout douillet avec de la paille et un perchoir pour se reposer.

– Vous êtes heureuses alors ?

– On n’est pas malheureuses mais quelquefois, on se sent un peu seules… d’autres oiseaux viennent nous rendre visite mais c’est pas pareil, on aimerait avoir d’autres copines. On ne sait jamais… jamais d’œufs sans trois !

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