Parce que l’âme d’un scientifique sommeille en vous, parce que vous aimez les petites fleurs et les oiseaux, parce que vous soutenez les initiatives collaboratives, rejoignez l’un des 17 programmes de sciences participatives du Muséum d’Histoire Naturelle.
Vous imaginez les naturalistes une paire de jumelles greffée sur le thorax, des Pataugas et le guide des oiseaux d’Europe écorné à la main ? Tatata, aujourd’hui on fait aussi de la science avec un smartphone. Allez pour commencer, sortez le vôtre, remisez votre Candycrush et téléchargez gratuitement Birdlab, le nouvel outil de Vigie Nature, le programme de sciences participatives du Muséum d’Histoire Naturelle. L’objectif est de collecter des données sur la manière dont nos oiseaux se nourrissent l’hiver.
Attendez, c’est hyper sérieux. Carmen Bessa-Gomes et François Chiron, chercheurs et enseignants à AgroParisTech se posent pas mal de questions à ce sujet. Quels sont les comportements des oiseaux à mangeoire ? Un oiseau préfère-t-il manger en groupe ou plutôt s’isoler ? Comment les espèces coopèrent-elles ? L’habitat influence-t-il ces comportements ? Ils ont besoin de vos données pour avancer.
Pour participer à cette grande campagne, on vous propose de commencer par une phase d’entraînement où l’on apprend à faire la différence entre un gros bec casse noyaux, une sittelle torchepot, un pigeon biset et une bonne quinzaine d’autres piafs. Au début, devant son smartphone, on patauge pas mal. En niveau 3, ça devient carrément balèse, les oiseaux sont de dos, en vol, mal éclairés. Heureusement, la rentrée est riche en réunions à rallonges et on peut discrètement s’entraîner. Vous avez d’ailleurs jusqu’au mois de novembre, date de redémarrage du programme BirdLab où là, on vous demandera de poster vos données pour de vrai.
Observez les oiseaux avec l’application BirdLab ! par mnhn
En attendant, vous pouvez participer aux inventaires des papillons, des plantes sauvages de votre rue, vous pouvez prendre en photo les insectes pollinisateurs ou raconter quels escargots se baladent dans vos salades. Pas d’application smartphone pour ces programmes-là mais de beaux modes d’emploi en ligne. Pour les gastéropodes, on a testé et on vous conseille d’apporter la bête sur l’écran pour l’identifier au plus près. Car choisir la bonne case entre le vulgaire escargot de Bourgogne, le zonite peson ou la caragouille rosée demande de se pencher de près sur la bête à cornes.
A quoi servent toutes ces données ? « L’intérêt de ces programmes, est non seulement d’avoir accès à des données qui ne seraient pas exploitables sans une couverture très étoffée des territoires mais aussi de sensibiliser le public à la nature ordinaire, » explique Grégoire Loïs, directeur de Vigie-Nature. Les données récoltées permettent ainsi d’alimenter la recherche sur la biodiversité, d’enrichir les collections naturalistes, de développer des indicateurs de l’état de santé de la biodiversité… Depuis le début de Vigie-Nature en 2006, 15 000 citoyens ont envoyé leurs données, 1 400 000 papillons ont été comptés, 60 articles scientifiques publiés dans des revues internationales et 8 thèses de doctorat soutenues.
Vous avez peur de vous planter ? « De nombreuses thèses et publications sont issues de ces programmes, qui reposent sur une interaction privilégiée entre chercheurs, citoyens et un large réseau de partenaires, rassure Grégoire. Les marges d’erreur sont très faibles. Et on s’est aperçu que les participants progressaient chaque année. » A vos piafs, prêts, partez !
Je suis ravie
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