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Opération « Tempête du dessert »

Ceci est un ordre de mission transmis par le Colonel Seth Mc. Salade. Ce message s’auto-détruira après que vous l’ayez-lu. Et tant pis pour ceux qui le lisent sur un ordinateur tout neuf.

Le colonel Seth Mc Salade

Roger ! Roger ! Vous me recevez ? A toutes les troupes au sol : le pays est attaqué ! Je répète : le pays est attaqué !

L’ennemi a pénétré nos frontières : la malbouffe tente un putsch ! Aliments congelés, cuisine déplorable, gras polyinsaturé… Sa moralité est aussi menue que ses victimes sont grosses. Et ce n’est pas tout. Cet ennemi s’en prend aux jeunes ! Oui, vous avez bien lu : il s’est sournoisement infiltré dans les cantines scolaires, y parachutant ses poisson-pânés furtifs et ses bataillons de petits-pois mollassons ! Plus rien n’a de goût, de texture ou de valeur nutritive…

Ne nous laissons pas faire ! Camarades, l’heure de la résistance a sonnée ! Pour combattre notre adversaire, nous avons besoin de repérer ses bases. Les seuls à pouvoir nous rapporter des clichés exploitables… C’EST VOUS !

Voici l’ordre de mission :

  • Photographiez le repas que l’on vous sert à la cantine ou au self.
  • Avant le samedi 4 mai 2013, envoyez les résultats à Benjamin (benjamin@lrqdo.fr), en prenant soin de noter la composition du repas.

 

Pour vous encourager dans votre devoir patriotique, le photographe du repas le plus dégoûtant sera récompensé d’un panier de confiseries artisanales.

Attention, cette mission est dangereuse. Si jamais vous deviez-être capturé, la Ruche qui dit Oui et moi-même nierons avoir eu connaissance de vos agissements.

¡ Viva la Revolución !

8 commentaires

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  1. Je partage la peine de Lulu avec un grand éclat de rire ! Pour moi à la maison, c’est pas mal non plus : mes deux chéris (conjoint et fils) habitués à l’alimentation diététique et savoureuse, sont formels sur un point : la soupe en brique est meilleure que celle longuement mijotée de la maison! incroyable mais vrai ! et ce n’est pas affaire d’arômes contenus dans la soupe en brick (bio quand même) puisqu’on ne choisit que des soupes n’en ayant pas, et que par ailleurs ils aiment tous mes plats. Mais alors , la soupe en paquet, rien à faire, trop bon ! 🙁

  2. Je compatis Lulu! Nous partageons les mêmes idées alimentaires (téléphoniques et cathodiques également) et nous attendons un jour aussi à entendre ce type de requête de nos enfants (aujourd’hui âgés de 4 et 6 ans)…

  3. Comme l’a deja dit Ness Tee sur facebook : « Une photo d’un plat ne permet pas (complètement) de juger de sa qualité  »

    Attention à la facilité de jugement par ce procédé !!

  4. Bonjour Lulu
    Je me permets de vous répondre. Je travail dans une société qui fabrique les repas que l’on trouve dans les cantines. Effectivement, dans beaucoup de villes, les repas sont livrés depuis de grande cuisines centrales. Mais pour le coup et une fois n’est pas coutume je vais « défendre » ma boite. De plus en plus de produits Bio et/ou locaux sont utilisés dans nos cuisines (30% des produits aujourd’hui) et de plus en plus de recettes sont maison (purée avec de la pomme de terre fraîche, carottes locales dans tous les repas d’idf par exemple). Alors vous me direz que c’est encore faible, mais ne perdez pas espoir, les mentalités changent et j’en suis la preuve, je suis à la ruche 😉 Donc pour soulager votre peine, il est possible que votre enfant fasse partie des élèves chanceux qui mangent des produits « maison ». bon, s’il mange dans un cantine de Paris intra-muros, pas de chance, ce n’est pas ma boite qui a le contrat ! lol

  5. J’aurais volontiers envoyé mon petit soldat en infitration, et lui-même voulait relever le défi de cette mission périlleuse ; mais nous autres provinciaux sommes en vacances jusqu’au 6 mai 🙁

  6. Un repas peut avoir très belle apparence et être exécrable tant au niveau gustatif qu’au niveau nutritionnel.
    Le contraire peut aussi s’avérer vrai. Certain hachis ne font pas bonne figure dans l’assiette et sont délicieux.
    Il ne faut pas confondre cantine avec repas mal équilibré ou mauvais au goût.
    Certaines gestionnaires communaux (ou d’établissement du second degré) font de gros efforts pour ne fournir que des produits locaux, bio, sains et frais et ont mis à l’écart les préparations industrielles

  7. Ha ha , lulu votre comm m’a bien fait rire … ! ^_^

    Nous pire presque… pas de cantine, pas d’école , mais comment l’enfant va-t-il la malbouffe …?

    Ouf , parfois , elle est invitée chez des copines aux parents dits normaux , sauvés !!

    Bravo en tout cas pour cette initiative !! 😉

  8. Bonjour, et merci pour l’initiative – Cela dit mon enfant ne connaîtra pas le téléphone portable, en encore moins le smartphone, avant un bail. Nous n’avons même pas la télé. Par contre, gavé de produits bio ou disons, aussi naturels que possible, depuis sa naissance, je me demande si j’ai réussi ma propre mission : l’autre jour il m’a dit « maman, il faudra que tu demandes la recette de la purée à la cantine (de livraison industrielle), parce qu’elle est meilleure que la tienne » . Je souhaite simplement que vous partagiez ma peine !!! Bien à vous, et j’espère que votre mission donnera de bon fruits, dont je me tiendrai informée.
    Lulu

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