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Le prix de la terre (et ses petits arrangements)

Quand Thomas Boonen maraîcher bio décide de s’installer dans le Pas-de-Calais, il découvre la dure loi du sol. Des histoires d’arrière-fumure fumeuses qui empêchent les jeunes générations d’accéder à la terre. Récit d’un combat en bulles dessinées.

 

Vous avez des yeux de lynx ? Feuilletez la version juste en dessous. Et sinon, reportez vous un peu plus bas et sortez la loupe.

 

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8 commentaires

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  1. Bonjour,

    Peut-être bien que le jour où la valeur des terres ne sera plus encadrée par l’état on y verra plus clair.
    Le maquis deviendrait un petit peu moins maquis.
    Ce jour est – il prêt d’arriver? On peut en douter puisque la valeur vénale des terres agricoles définie par arrêté préfectoral sert aussi de base au calcul de l’ISF. Alors les « pas de porte » vont bon train.

    L’idée de départ de cette politique d’encadrement de la valeur des terres agricoles était sûrement louable dans le sens où elle était sensée contribuer au même titre que la politique agricole commune à ses débuts, à rendre les produits alimentaires, alors en sous production, accessibles au plus grand nombres.
    Depuis, les années 80 la période de sous production des matières premières agricoles (en France) est révolue, les subventions européennes basées sur les surfaces ne profitent absolument plus ni aux agriculteurs ni au consommateurs mais aux industries agroalimentaires qui savent déduire des prix d’achat des matières agricoles qu’ils achètent aux agriculteurs les montants des subventions européennes perçues par ces derniers (n’avez vous jamais entendus les agriculteurs de votre secteur dire ça fait 15 à 20 ans que mon grossiste achète ma marchandise au même prix. Les charges elles augmentent en suivant le cour de la vie. Et je fais comment moi, pour m’en sortir si ça continue!).
    Et bien pour s’en sortir, l’agriculteur n’a guère d’autres choix que de s’agrandir et de se mécaniser pour produire un plus grand volume à moindre coût! Volume qui, en partie, part à la poubelle car qui, de nos jours, finit son assiette à table?, qui n’a pas une angoisse d’attraper une maladie dès qu’un produit est à 5 jour de sa date limite de consommation?…

    Cette course à un meilleur revenu et donc à l’agrandissement des exploitations agricoles n’a rien à voir avec les fermes 1000 vaches, ça, c’est encore autre chose. Il faut savoir que le déficit agricole est déductible de vos autres sources de revenus. Ainsi donc, les gros investisseurs qui se lancent dans de telles aventures c’est, peu pour l’amour des vaches et beaucoup pour l’optimisation fiscale qui va leur permettre de payer moins d’impôts sur le revenu de leurs autres activités bien plus lucratives!

    A quand un grand coup de pieds dans la fourmilière?
    Dans les deux assemblées qui votent les lois, ils ne doivent plus être très nombreux ceux qui ont connus la période des restrictions alimentaires d’après guerre et qui craignent (parce qu’ils les connaissent) les bassesses qu’un ventre affamé peut être conduit. Alors, il y aura sûrement du changement bientôt. Il va bien y avoir quelqu’un qui va finir par ce rendre compte que le secteur agricole avec 4 administratifs pour un agriculteur finit par coûter cher!

    Si seulement la majorité des consommateurs savait faire la différence entre les qualités gustatives et nutritionnelles des produits alimentaires, on en serait peut-être pas aussi loin dans l’absurde!

  2. effectivement il existe l’association Terres de Lien (revoir éventuellement l’émission de FR3 diffusée lundi 23 fév et intitulée Terre, bien commun : chronique d une France rurale.) et évidemment visiter leur site.

  3. Pas possible d’aider ces jeunes en créant une association qui regrouperait des donateurs ?
    Dans la logique du crowdfunding. Avec en contre-partie des collaborations possibles, échanges d’informations, incitation à faire du bio, visites …plaisir de suivre son travail, possibilité d’acheter ses produits …
    En faisant attention à ce que ce type d’aide ne vienne pas augmenter le prix de ces « pas de porte » .. qui sont certes choquants mais tout de même compréhensibles dans un monde où même l’état s »est encanaillé avec la finance 🙂
    Créons du partage, du « commun », du social … c’est à la mode et c’est une mode qui me plait
    bises à vous

  4. Bonjour,
    Serait il possible svp télécharger ou d’obtenir l’article « Le prix de la terre (et ses petits arrangements) » en fichier pdf ?
    Merci d’avance.
    Cordialement.
    Eric CARON
    Cidrerie du pays des Coudriers

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