Plusieurs fois par jour, DumDum* fait irruption sur Twitter, malmenant en 140 caractères les consciences urbaines biobobo décroissantes de mon espèce. 17 000 tweets pour échanger avec ses 1526 followers, relayer Xavier Beulin ou tacler Cécile Dufflot. Rencontre de l’autre côté de l’écran, sur ses terres près d’Orléans.
« Bonjour. Moi c’est Rémi, gros céréalier beauceron qui utilise massivement des pesticides, surexploite la nappe de Beauce que je pollue allègrement avec mes nitrates pour irriguer du maïs, chasseur, catholique et sans doute de droite. » Pour se présenter, Rémi Dumery utilise depuis 15 ans toujours la même formule. « Sinon tu dois passer par plein d’étapes inutiles. Quand tu dis que tu es agriculteur, les gens trouvent ça sympa mais si tu ajoutes céréalier plus beauceron, faut voir la tête des tes interlocuteurs. Mon truc c’est de casser les tabous et de créer le dialogue.» Rémi cultive donc à Boulay-les-Barres sur 130 hectares : blé dur et tendre, maïs, betterave et colza et entend bien faire comprendre au reste du monde les exigences de sa profession.
« Je vous fais le tour de la ferme version député ? » propose le quadragénaire qui a récemment reçu François Fillon et Philippe Martin dans sa cour. On commence par les tracteurs, belles bécanes climatisées. L’une d’entre elles est équipée d’un N-Sensor, un renifleur d’azote, un capteur qui permet d’évaluer l’état des cultures et de donner l’ordre au tracteur de la bonne quantité d’azote à apporter. Féru de technologie, Rémi a également testé les drones et les satellites mais préfère son radar connecté qu’il utilise depuis déjà 3 ans.
Plus loin un tuyau noir enroulé à la manière d’un réglisse Haribo. « C’est la machine à irriguer. Sous nos pieds, on a la nappe de Beauce, on arrose beaucoup. » Combien ? « Environ 80 m3 par heure soit en 3 heures la consommation annuelle d’un ménage de 4 personnes. Mais bon c’est rien, la nappe contient plus de 22 milliards de mètres cube d’eau renouvelable par les eaux de pluie hivernales. Faut arrêter avec la morale écolo. »
On poursuit avec la charrue. « Attends prends pas une photo, tous les copains vont se foutre de moi sur twitter, le labour c’est fini, ça bousille trop les sols. Maintenant on pratique le semis direct. » Euh, c’est pas une idée des écolos ça Rémi ? Vient alors l’objet du délit, le pulvérisateur. « On est obligés d’apporter des pesticides et des engrais. Exceptées les légumineuses qui savent synthétiser les nitrates, l’évolution des plantes s’est arrêtée pour toutes les autres. Il faut leur en donner si on veut qu’elles produisent des protéines. » Et les algues vertes et la pollution des nappes, et… ? « La nature n’est formidable que si on l’adapte à nos besoins. Ses cycles sont très longs, des mesures à 3 ans, c’est ridicule. »
Pendant un bon quart d’heure, les Agences de l’Eau, Stéphane Le Foll, José Bové, les faucheurs volontaires, les Veillerette et les Séralini en prennent pour leur grade. « A cause du principe de précaution, on ne fait plus rien et la France a toujours un train de retard. » On apprend au détour de la conversation que, comme pour la chasse, il y a une date d’ouverture aux nitrates, le 15 février par arrêté préfectoral.
S’il n’y avait pas toute cette réglementation, l’homme d’un mètre quatre vingt treize à la carrure d’un Georges Brassens testerait tout partout. « Le présent m’emmerde, j’aime me projeter dans le futur. » Aussi Rémi utilise toutes les technologies pour faire évoluer ses pratiques. Il a développé son propre logiciel qu’il vend sous la licence Dumargest à près de 300 agriculteurs (dont des bio) pour gérer au mieux les itinéraires techniques. Il a récemment téléchargé l’appli Image IT qui permet de prendre en photo ses plantes et savoir en trois secondes quelle dose d’intrants apporter. Pour prévoir ses interventions, il consulte en continu un site de météo de windsurfers tchèque ultra précis malgré l’absence de la moindre vague dans la région.
Que ce soit dans son tracteur au printemps ou dans son bureau en février, les écrans sont omniprésents. « Quand tu es devant un terrain de 500 mètres de long et que tu roules à 10 à l’heure tu as le temps de tweeter. » C’est aussi derrière son ordi qu’il gère son budget. « Une partie de mon blé est stocké, je vends quand les cours sont au plus haut. Enfin j’essaie. » Tous les jours, il consulte le site Agritechtrade qui donne les cours du blé à Chicago mais s’en réfère surtout au boursicoteurs qui donnent l’alerte sur Twitter et vend au meilleur prix à sa coopérative. « Franchement, ça ne m’intéresse pas tellement toute cette partie-là. »
Rémi, qui depuis 1996 discute sur les forums, préfère utiliser l’oiseau bleu pour échanger avec les copains, suivre l’actualité et titiller les écolos. Il les trouve souvent trop simplistes usant de son côté de formules parfois bien cliché (comme celle d’une photo légendée la faim tue toutes les 4 secondes assortie de la question : souhaitez-vous une réduction des pesticides de 50% ?). Mais à 48 ans, on ne change pas le bonhomme, le mode rentre-dedans, c’est sa façon d’ouvrir le débat.
D’ailleurs, dans la vraie vie Rémi n’est pas aussi caricatural que ses tweets. « En fait, je déteste les gens dogmatiques qui sont quelque chose à 100%. Moi, on pourrait dire que je suis à 66% sur tout. Par exemple, je pense que Jésus a existé, mais de là à croire en Dieu… » Sur son compte twitter, cette remise en cause se lit en filigrane. Entre un RT « les anti-vaccins sont des imbéciles » et un MDR accolé à la citation de Le Foll « les produits phytosanitaires sont comme une bombe à retardement », il poste insidieusement une illustration du Chat de Geluk : « les gens les plus intelligents sont ceux qui doutent. Enfin, je n’en suis plus tout à fait sûr. »
Aussi, sous les pylônes de ses parcelles, le céréalier laisse une frange pour les fleurs, le gibier et les abeilles mais se garde de le déclarer dans son formulaire PAC de peur de se voir amputer des 40 000 euros qu’il reçoit chaque année. Il fait partie du réseau BiodiversID, rêve dans 15 ans de pouvoir produire lui-même ses propres nitrates, admire les bio « prêts à sacrifier une récolte pour ne pas traiter », a animé un projet littéraire et théâtral pour faire connaître son pays Loire-Beauce.
Dumdum, son nom de twitto fait référence à une balle indienne. « Elle blesse beaucoup mais jamais ne tue. » On l’a échappé belle.
* Qui ne fait pas partie du réseau des Ruches
C’est sûr que ça secoue un tel article ! N’est-ce pas le but recherché ?
Hélene aborde le sujet sur le même ton que pour tout autre article, et garde sa neutralité. J’ai l’impression que certains lecteurs transfèrent leur colère envers ce monsieur vers ce blog. Moi, ça me conforte dans mes convictions, à l’opposé de celles de cet agriculteur.
Aborder ainsi les sujets qui fâchent, nous permet de les connaitre, et savoir concrètement ce qu’on l’on combat… C’est une bonne piqûre de rappel. C’est plutôt sain que tant de personnes se révoltent, mais ne nous trompons pas de cible !
Bonjour,
Moi aussi, j’ai adoré cet échange d’idées même si pour l’instant, je n’ai pas d’avis à donner sur les choix de cet agriculteur. Cela permet de mieux comprendre les contraintes des uns et des autres. Et peu importe si parfois, c’est un peu vigoureux comme discussion tant que cela reste respectueux.
La susceptibilité des uns ne doit pas empêcher la communication, ce serait trop dommage maintenant que les moyens de communication permettent de disposer d’information (d’opinion) diverses et variées tout en restant chez soi.
Merci à ceux qui restent ouverts à des débats complexes ou pas faciles à aborder sans perdre la ligne directrice des valeurs qu’ils défendent! Bravo la LRQDO.
Bonne journée,
Bonjour,
Des événement récents m’ont fait rêver que la majorité des français défendaient la liberté d’opinion et d’expression. En tout cas ce n’est pas ce que montrent la plupart des commentaires de cet article.
L’article est objectif et montre une réalité, je ne vois pas ce que l’on peut demander de plus. Personne ne nous demande d’approuver quoi que ce soit. Attention aux dérives vers l’intolérance, merci.
Faut pas tout confondre.
je suis aussi pour la liberté d’expression !
Mais celui qui n’aime pas l’humour et kiff le catholicisme ne s’abonne pas à Charlie !
Celui qui aime les news sur le bio et compagnie s’abonne à la ruche qui dit oui. Mais peut trouver qu’un article comme celui-ci n’a rien à faire ici.
Avez vous déjà vu un article sur ce que Lepen fait de bien dans Charlie ? Non
🙂
Voilà un article qui suscite des réactions. Surtout négatives à plus de 90 %, alors qu’il n’y a que 10 % qui achètent vraiment bio.
Cherchez l’erreur de tous ces chevaliers. C’est vrai que LRQDO se refuse à supprimer ces commentaires stupides et elle a bien raison. Gros imbécile à qui on souhaite un cancer. Gaëlle s’abonne car elle a fait un travail d’analyse ! Mais vous allez perdre une lectrice : Corinne. Jérome cherche l’erreur ; mais il l’a trouvée ; il nous la décrit. Belles analyses de la balle dumdum (évidemment c’est plus rapide que de manger non bio). merci wikipédia.
Grâce à vous, j’ai passé un bon moment.
Je n’ai pas de notion suffisantes pour savoir si cet agriculteur a raison ou non.
Urgence, changeons ce monde, lisez le livre interdit « Têtes à Flaques »;
Politique, social, santé, éducation, religion, 650 pages pour vous prouver que tout est possible, pour le prix d’un paquet de cigarettes.
En ligne sur :
http://www.thebookedition.com/stats_banniere.php?action=clic&id=96895
Ou tapez le titre dans la recherche.
(Ces 650 pages ne rapportent que 1€ à son auteur)
Et 365 jours / an : http://collectif-rec.20minutes-blogs.fr
pour ma part je trouve cet article très intéressant.
De part l’évolution des pratiques agricoles surtout dans la Beauce qui à été si souvent décriées.
Je le rejoindrai sur le fait qu’il faille douter, se poser des question. Quant à l’agriculture, sujet vaste de part ses pratiques et ses activités je le rejoindrai sur sa méfiance des gens qui savent tout en tout et surtout ceux qui ne sont pas de la partie, qui n’ont fait ni l’agro ni des études dans ce domaine.
Avoir un avis sur tout et tout le temps me semble sclérosant donc improductif.
Donc ouvrons nous aux autres, échangeons, dialoguons, ainsi les choses pourrons avancer dans le sens que nous espérons ici à la Ruche.
Je trouve aussi dommage de ce permettre de mettre ce genre d’article, de la promo pour un gros imbécile qui n’a aucune valeur dans sa pauvre vie…!!! Pollueur et fière de l’être, j’espère qu’une chose pour ce pauvre type qu’il chope un bon gros cancer et qu’il n’aille même pas jusqu’a la retraite…!!! Montrer l’agriculture sous toutes ces formes n’a aucun intérêt si c’est pour mettre ce genre d’agriculteur en lumière…!! pour ce genre de blog, mettre la lumière sur ce qui ce fait de bien en environnement serait plus intelligent….!!!
Il
Il rêve de produire ses propres nitrates?
Ok, il rêve de ne plus acheter de fertilisants. Chimiques. Mais de les produire. Sous forme chimique.
Sinon, il aurait dit fertilisants.
Et il aurait alors pu se contenter de produire du fumier et du compost, grâce à des vaches, des moutons, des chèvres, n’importe quelle bestiole en fait.
Mais des animaux dans la Beauce, vous imaginez, ça ferait tâche….
Vous nous répondez « Le blog veut informer et faire réfléchir ». Soit.
Votre réponse ne tient pas : ne croyez-vous pas que si nous avons choisi de nous abonner ici, c’est que nous avons déjà fait ce travail d’analyse ?
Alors que cherchez vous ?
L’intention d’Hélène Binet était sans doute de montrer dans ce portrait d’un « exploitant » toutes les pratiques criminelles qu’on rejette quand on adhère aux principes affirmés par LRQDO.
C’est finalement plutôt maladroit. Et foncièrement malvenu ici.
Le second degré, certes, mais il y a plein d’autres endroits facilement accessibles où l’on peut appréhender (dans les deux sens du mot) les pratiques de tels individus, soutenus par les banques (comme la corde soutient le pendu) et par les syndicats à leur service.
Et bien apres votre article sur la chasse et maintenant celui sur ce ceralier de Beauce, je vais revoir mon opinion sur LRQDO et me desabonner de ce journal.
Si votre blog proposait simplement « d’acheter directement aux producteurs de votre région », je pourrais comprendre ce genre d’article.
Mais annoncer « Nous sommes gourmands de produits vivants et goûteux, d’aliments qui nourrissent aussi bien les consommateurs que les producteurs. Nous avons faim d’une agriculture créatrice d’emploi et rémunérée à sa juste valeur, qui embellit nos paysages et participe à la bonne santé des citoyens. Manger mieux, manger juste » et nous servir l’interview d’un homme qui se vente de polluer et d’utiliser des milliers de M3 d’eau pour cultiver son maïs (transgénique ?) tout en assénant que « La nature n’est formidable que si on l’adapte à nos besoins », c’est tout simplement scandaleux !
Le blog veut informer et faire réfléchir. Ce genre d’article a pour objet de montrer ce qui se passe dans une partie du monde agricole. Les propos de DumDum sont les siens, pas ceux du rédacteur. Bien cordialement,
C’est malgré tout vous qui prenez la décision de relayer ses propos sur un blog qui se veut engagé dans la bio, le local, le durable…
Bonjour, je vous remercie beaucoup pour cet article, c’est toujours intéressant de voir des opinions différentes et je vous suis reconnaissante d’ouvrir le débat.
Je suis un peu consternée de voir les réactions épidermiques et parfois infantiles des lecteurs…
Merci encore !
(par contre, pour ce qui est de la balle dumdum, croyez bien que si elle ne tue pas sur le coup, en général c’est l’issue au bout d’une longue agonie…)
Je reprend en copier-coller un extrait de commentaire : (par contre, pour ce qui est de la balle dumdum, croyez bien que si elle ne tue pas sur le coup, en général c’est l’issue au bout d’une longue agonie…) C’est donc le principe de base de la malbouffe toxique juste là pour générer des profits à court terme en nous empoisonnant à doses régulières. Pathologies diverses et variées ont de beaux jours devant elles et peuvent n’épargner personne, même un grand gaillard agriculteur à l’égo surdimensionné, qui se la joue gros malin en se planquant derrière des arguments factices. Inexorablement, un jour viendra où il devra lui aussi faire son examen de conscience si il en a une, mais là… je doute !
Bravo ! Les pesticides et autres intrants nous tueront avant tout le reste et cela va s’accélérer. Mais bon il plante quelques bandes fleuries !
40.000 euros d’aides de la PAC pour 130 hectares de culture polluante (revenus mensuels moyens des céréaliers : 4000 €)
De mon côté, 15.000 euros d’aide de la PAC pour 70 hectares d’élevage extensif certifié bio (mes revenus mensuels : 1250 €)
CHERCHEZ L’ERREUR ?????????!!!!!!!!
Bien sûr qu’il n’y a pas d’incitations à passer à une agriculture bio ou raisonnée (si elle existe vraiment…). Avec la PAC, on marche sur la tête et cet homme nous le prouve!
Tout le monde ne mange pas bio, non… mais on ne trouve pas facilement des produits bio partout! Dans mon cas, il me faut presque 1h aller-retour de voiture pour trouver des légumes bio… pas top niveau bilan carbone!
Mais y’en a marre d’encourager financièrement ces utilisateurs de chimie stérilisante (bah oui, plus je stérilise, plus on a besoin de moi!) au détriment d’une agriculture plus saine! Nombre d’agriculteurs, s’il étaient correctement formés et incités, passeraient certainement à autre chose, pour notre plus grand bonheur, leur fierté de nourrir sainement les gens et notre sécurité sanitaire (la leur comprise).
En attendant, de là à faire l’apologie d’une culture destructrice, le sieur Dum-Dum et la ruche relayant ses propos ne seraient-ils pas d’une ironie mordante… et imbécile?
Jérôme, Ifig-bzh
je suis à fond avec vos idées
Navrée aussi de ce genre de discours anti-bio et anti-écolo sous prétexte de la liberté d’expression ! J’aimerai voir autre chose sur le site d’un mouvement qui se veut local et souvent lié à l’agriculture biologique….c’est pour faire venir d’autres clients ? alors c’est démago à fond !
Après le tollé sur votre article pro chasseurs, je pensais que La Ruche ferait attention à ses publications… Encore une fois déçue.
Balle Dum-Dum : balle inventée par les anglais pour réprimer les « sauvages » d’Inde. « Le choc sur un corps fait éclater la chemise de la balle, ce comportement permet à la balle de creuser une cavité d’un diamètre supérieur dans les tissus et de faire éclater les os plutôt que de glisser contre eux. En cas d’éclatement, les dommages aux tissus sont beaucoup plus importants. » Effectivement son surnom va bien à ce superbe agriculteur … et le commentaire « Dumdum, son nom de twitto fait référence à une balle indienne. « Elle blesse beaucoup mais jamais ne tue. » On l’a échappé belle. » correspond bien au reste de l’article !!!
OUI à la liberté d’expression et de penser. Cet agriculteur a beaucoup de qualité, c’est certain.
Mais l’agriculture du 21ième siècle n’est pas la sienne. Elle n’est pas technologique mais doit sortir du tout chimique. Une question : quand il traite avec des pesticides ou apporte de l’azote, porte-t-il une combinaison et un masque à gaz ? ou bien se garde-t-il d’ouvrir la fenêtre de son tracteur climatisé ?
si oui, il ne peut nier la toxicité de ces produits du siècle passé.
et ce n’est pas à la nature de s’adapter à l’homme… elle est déjà formidable, surtout sans nous.
C’est bien l’inverse, c’est à nous de savoir en tirer le meilleur de tout ses possibilités.
A quand un article sur les producteurs de tomates sous serre de Bretagne (pays de Brest) : avec un prix écolo pour le changement de leur chaudière fuel pour passer au gaz ! (bah oui, ça pousse mal les tomates en février quand il fait 5-10°C).
A quand des tomates espagnoles poussées au soleil et acheminées en bateau à Bordeaux, Nantes ou Brest ?!
Bref, il faut garder raison et se demander simplement de quoi nous avons besoin et pas envie, et ce qui est acceptable pour nous, notre environnement et nos enfants…
Ifig-bzh
Ouai le mec dit qu’il faut douter,
Moi je doute que sa reflexion râs des pâquerettes sur le remplissage de la nappe phréatique!
Ok elle se remplit ptetre toute seule mais pleine de Nitrate grâce à ce monsieur qui nous dit que nos légumes n’auront pas de protéines sans…
ON CROIT RÊVER, de laisser un article comme ça !
HALLUCINANT
La Ruche qui dit oui parle de gens comme ça??? Wahou!? Est-ce que vous avez déjà traversé la beauce déjà? Car les bandes enherbées sont bien cachées, l’Europe ne risque pas de les trouver en effet. Je suis choquée de voir un tel article via LRQDO, c’est la meilleure façon de faire croire aux gens que l’agriculture bio est une lubie de quelques uns. Car Dumdum s’en sort bien, il fait du fric en spéculant sur son blé (vive l’agriculture moderne), mais c’est oublier tous ceux qui triment, qui ont des coûts de production exorbitants et qui n’arrivent pas à se dégager un salaire correct, c’est oublier que sans subventions européennes, le système actuel s’effondrerait. C’est oublier que dans la nappe de Beauce, il y a des résidus de pesticides. Si c’est ça les valeurs de LRQDO, je sais mieux à quoi m’en tenir!
Ce blog est un média, pas un espace publicitaire. A La Ruche qui dit Oui ! on souhaite présenter ce qui fait l’agriculture d’aujourd’hui pour que chacun se forge son opinion.
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