Au cours de leur contrat, qui s’étend de six mois à deux ans, chaque salarié est amené à renouer avec les règles du travail (respect des consignes et des horaires), mais aussi avec un cadre social, humain et bienveillant, qui leur permet, petit à petit, de reprendre confiance en eux. Pour ces demandeurs d’emplois de longue durée, réfugiés, jeunes accompagnés par une mission locale, travailleurs handicapés ou bénéficiaires du RSA, la polyvalence des tâches proposées leur permet de développer de nouvelles compétences et d’affiner leurs choix d’orientation.
Cet article est intéressant et apporte un bon niveau d’informations quant à l’existence de l’atelier BARA’MEL.
Toutefois je me permets quelques rectificatifs sur le cadre et les missions de cet ACI (Atelier et Chantier d’Insertion).
Les professionnels encadrants ne portent pas « assistance » aux salariés en insertion mais les accompagnent dans leurs difficultés sociales. L’ idée n’est pas de faire à leur place, mais plutôt de faire avec eux, de les guider, les accompagner dans leurs démarches administratives et sociales. Sans quoi ils n’accèderont pas à l’autonomie et la mission des encadrants socio-pro et pédagogiques n’auraient aucun intérêt d’être.
L’idée est bien d’accompagner et non d’assister.
Ensuite les salariés des ACI
sont en CDDI (CDD d’insertion) et non CUI (celui-ci n’existe plus depuis au moins 3 ans). L’accès aux droits est plus favorable avec un CDD.
Enfin les ateliers et chantiers sont des structures d’insertion et non de réinsertion.
En espérant avoir complété comme il se doit pour apporter les bonnes informations aux lecteurs.
Merci encore pour cet article et pour les autres de votre magazine.