Le bolincheur, dans le port de Quiberon.
© Thomas Louapre
En mer, on patiente pendant des heures – sous la pluie.
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La bolinche, c’est l’épuisette géante qui encercle le banc de poisson – ici, le filet rose.
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Une fois la bolinche déployée, il faut la tirer de nouveau sur le bateau.
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Les mouettes ne sont jamais loin.
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Les sardines sont récupérées dans la bolinche.
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Elles s’en vont remplir les cales réfrigérées.
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La pêche du jour n’était pas très bonne – une tonne seulement.
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La nuit tombe, on rentre au porte pour « la débarque ».
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On met le poisson dans les bacs, on le couvre de glace pilée.
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On l’entrepose au port.
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La sardine toute fraîche, le lendemain matin.
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La sardine est d’abord immergée dans une saumure.
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La sardine est ensuite éviscérée.
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Elle est ensuite cuite à l’huile.
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On la met en boite, ventre au dessus.
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Reste les aromates et l’huile à rajouter.
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Enfin, les conserves sont chauffées à 110°.
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Le produit final est là.
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