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À la ferme, compagnons !

À moins de 10 kilomètres de Pau, la communauté Emmaüs expérimente l’autonomie alimentaire et en fait profiter les gourmands. Rencontre. 

Texte : Aurélien Culat

Photos : Thomas Louapre

Fondée en 1982, la communauté Emmaüs Lescar-Pau s’est dotée, il y a une dizaine d’années, d’une ferme pédagogique. De fil en aiguille, la production s’est étoffée pour nourrir les 150 compagnons. ©Thomas Louapre

C’est l’heure de la livraison, le village s’éveille au son du tracteur. Maylis, Auriane et Malo ont terminé la première cueillette de la journée. ©Thomas Louapre

Félicien est le compagnon référent sur l’alimentation. Son but : développer le « bien-manger ». Il vient d’inaugurer un atelier de transformation, pour que la communauté fasse des propres conserves et son propre pain. ©Thomas Louapre

Cochons, canards moutons, vaches et poules sont nourris avec les céréales produites sur place et avec les invendus de plusieurs épiceries bio. Le village est autosuffisant en viande à 100 %. ©Thomas Louapre

Les poulets sont tués et préparés sur place, par les compagnons. Environ 60 poulets sont abattus chaque semaine. ©Thomas Louapre

La ferme produit 80% des fruits et légumes consommés à Lescar-Pau, qui cultive aussi des champs de maïs et de blé. Maylis, à gauche, l’une des rares salariées de la communauté, est en charge de l’activité maraîchère. ©Thomas Louapre

La production de la ferme part en priorité à la cantine, qui sert 200 repas par jour. ©Thomas Louapre

Le village pratique l’accueil inconditionnel. La plupart des compagnons travaille au magasin d’objets d’occasion, le moteur économique du village, qui accueille des centaines de clients par jour. Ils sont logés sur place, en chambre ou en bungalows, et touchent un « pécule » de 600 euros par mois. ©Thomas Louapre

La ferme alimente également le restaurant semi-gastronomique, adossé au magasin. Hugues, qui a dirigé un restaurant à Bruxelles, propose un menu unique à 12 euros qui change tous les jours. ©Thomas Louapre

Enfin, les surplus de pain, de salades, et les bocaux produits à l’atelier peuvent finir sur les étals de l’épicerie. Ouverte également aux visiteurs, elle permet aux compagnons de trouver des produits de l’extérieur. ©Thomas Louapre

L’activité apiculture est actuellement menée par des bénévoles, mais la construction d’un local dédié, avec extracteur de miel, est prévue pour augmenter la production. Un produit de plus dans les rayons du village Emmaüs.©Thomas Louapre

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