Rencontrer les producteurs ? Une bonne pratique qui n’a rien d’une inspection… mais qui permet plutôt de tisser du lien. Et quand il s’agit de visiter un chaudron magique d’où naissent d’incroyables douceurs, l’exercice devient carrément gourmandise. Compte-rendu d’une balade au Jardin de Nathalie, fournisseur de ruches dans le midi.
Tout se passe à l’arrière du pavillon familial. Sur le terrain, entre fruitiers et potager, Nathalie a monté son labo. Une pièce simple et fonctionnelle, où sont regroupés ses auxiliaires de travail : four, autoclave, mélangeur-broyeur… et le fameux chaudron. On n’y entre qu’en se déchaussant : question d’hygiène bien-sûr, mais probablement aussi par respect pour l’œuvre de sa vie. « Tout a commencé quand mon maraîcher m’a montré ce qu’il jetait. Ça m’est apparu comme une évidence. Je me suis dit que j’allais cuisiner tout ce que le maraîcher avait en trop. Soupes, conserves… et puis les confitures. »
Vous avez dit confitures allégées ? Le sucre on aime. Mais on connaît aussi la chanson : trop de calories nuit à la bonne santé. Alors plutôt que de jongler sur un équilibre difficile, la spécialiste a ajouté à sa gamme les purées de fruits sans sucre. Pommes-abricots, pommes-cerises, pommes-fraises… où l’on retrouve la saveur du fruit dans toute sa beauté.
Gourmande tu es, gourmande tu resteras ! De confiturière Nathalie est entrée dans l’univers des biscuits. Biscuits et chocolats, tant qu’à faire, mais seulement pour la période des fêtes. C’est vrai qu’à Noël on les préfère à un potage aux poireaux.
Mais dans tout cela, encore nulle praline… Certes. Ici l’histoire prend une tournure différente. Il était une fois une amie de Nathalie, qui faisait de divines pralines. Au cacao, au gingembre, au piment d’Espelette, aux épices de Noël… Et l’amie, un jour, a dû abandonner son activité. Nathalie, allait-elle laisser se perdre ce subtil savoir-faire et précipiter à jamais le secret de ses recettes dans la fosse aux oublis ? « Je ne pouvais quand même pas assister à la perte d’un tel trésor sans bouger ! » raconte-t-elle. Et on la comprend. Surtout quand on y a goûté. C’est ainsi qu’elle a repris le flambeau et rendu hommage à son amie en baptisant les douceurs : « Les pralines de ma copine ». C’est même marqué sur le sachet.
Alors si vous passez par le Jardin de Nathalie peut-être que vous aussi voudrez en faire votre copine. Nous c’est ce qui nous est arrivé. La visite est devenue rencontre. Depuis, chaque fois qu’on l’appelle, on sent au téléphone les bonnes odeurs de son chaudron !
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