Dans la famille d’Amélie, on mange du fromage toute la journée. Logique pour des Normands. Et comme dans sa cuisine on ne jure que par le fait-maison, notre jeune mère de famille s’est lancée dans sa propre production de fromage. Pour le meilleur ? Presque !
Ma cuisine est un laboratoire, hé oui pour nourrir tout ce petit monde nous sommes adeptes du fait maison… mais je n’avais jamais essayé de faire mon fromage. Un petit tour sur le net, le nez dans mes livres de cuisine, et je me lance avec une version chèvre. Un fromage frais type faisselle qu’on peut déguster salé ou sucré.
Après avoir loupé mon premier essai… j’ai trouvé la méthode inratable et rapide.
Les ingrédients : 1 litre de lait (chèvre ou vache) / 1 citron pressé / 1 petite cuillère de sel
Faites chauffer le lait et le sel à feu doux dans une casserole jusqu’à ce qu’il fume un peu (bouillir s’il est cru), puis ajouter le jus de citron et recouvrir d’une assiette. A partir de ce moment-là, on ne touche plus a la casserole. Laissez-la tranquille une nuit, oubliez-la… et miracle au réveil : le petit lait aura divorcé du fromage.
Ensuite préparez un bol, une passoire moyenne et une grande gaze (ou un lange fin c’est idéal) pour égoutter votre fromage encore plusieurs heures au frais.
Selon le lait utilisé vous aurez plus ou moins de fromage (le lait de vache est plus gras que le chèvre). Et c’est tout, il ne vous reste plus qu’à le déguster salé avec des herbes ciselées et un peu d’ail, ou sur vos tartines le matin agrémenté de confiture.
Pour les intolérants au lactose ou les végétaliens je vous propose de tenter une version soja qui a conquis toute la famille. Il suffit de remplacer de lait animal par un lait de soja (choisissez le français il sera sans OGM).
Vous verrez la réaction est encore plus rapide et nous avons eu une belle boule de fromage en quelques heures.
Cependant attention, ne vous avisez pas de reproduire l’expérience avec tous les laits végétaux. Le lait de soja a l’avantage de fermenter au même titre que tous les laits animaux. On peut donc le faire cailler et le transformer en yaourts, fromage blanc ou crème. Les autres laits végétaux, quant à eux, ne fermentent pas, donc n’essayez pas avec un lait d’avoine.
Motivée par ces deux réussites je me lance dans le tofu express maison. La recette est sensiblement la même. On chauffe à 70 degrés du lait de soja dans lequel on a préalablement ajouté une cuillère à café de nigari (du chlorure de magnésium) dilué dans un peu d’eau. Le processus fonctionne à merveille, j’obtiens un cube de soja comme dans les boutiques bio. A première vue, parce que la bonne cuillère à café de nigari utilisée donne un gout aigre très désagréable. Soyons francs c’est immangeable !
Je recycle ma création ratée auprès de nos poules qui engloutissent le fruit de mon travail en quelques secondes. J’en profite pour faire l’échange avec deux beaux oeufs frais.
A propos d’oeufs maison, ils pourraient bien m’inspirer quelques idées de repas minute. Recettes à suivre…
Bonjour les tofus se font avec du nigari, faut voir peut être les additifs qu’il y a dans votre lait de départ toutes les marques n ont pas le même goût la dose c’est plutôt une cuillère à soupe de nigari ! Je vous suggère de mettre une cuillère a café rase de nigari et une cuillère a café de citron et une demie de sucre vous aurez sans doute une préparation moins amère
Le nigari doit être utilisé en petite quantité. 4g max par litre de jus de soja.