Alexandre de Zordi a pensé à tout. Dans sa brasserie du Mont Ventoux, il a imaginé une bière pour chaque moment de la journée et pour s’accorder avec tous les plats de la région et d’ailleurs. Chez lui, chaque bière est un numéro, celui d’un des 14 sommets du coin. Sportive et curieuse, j’ai décidé de me faire une journée 100% bière sur fond d’ascension du Mont Ventoux. Vous me suivez ?
Résultat des courses ?
La drêche au petit déjeuner c’est vraiment la dèche. En revanche, quand on en fait des biscuits ou crackers, c’est tout de suite nettement mieux.
La 1912 se déguste plutôt en haut du Mont Ventoux qu’en bas, sinon y’a plus personne pour pédaler.
Au col des tempêtes, où le Mistral s’engouffre et accentue la difficulté, l’ambrée 1850, la plus forte de toutes, nous rappelle qu’il est bon de l’accompagner de quelque chose à manger.
La 1650 se boit à Noël et tous les jours où l’on a envie que ce soit Noël. Ça tombe bien, il n’y a plus de saisons.
La blonde 1575 du col de la Frache se boit bien fraîche (les autres aussi).
Fraises et houblon font bon ménage dans la 1450 et ne sont pas du tout pour les enfants.
Enfin, la blanche 1050 est délicate, légère faite de petit épeautre, d’écorces d’orange, de coriandre et plaît aux espèces délicates, légères. Comme moi quoi !
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
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Merci à Lygie Harmand pour avoir testé toutes les bières et joué les mannequins de grande buveuse.
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