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Vincent Hubert, éleveur pour la vie

Vincent Hubert est un chti, un vrai de vrai, agriculteur depuis au moins 5 générations. Il est né à Saint-Aubin à 19 kilomètres de la frontière belge, il y reste. “Je ne suis parti qu’une seule fois en vacances, c’était un week-end,” confie-t-il. ©Thomas Louapre

Son pays, c’est l’Avesnois, une zone où l’on tente de préserver le bocage. A la ferme, certifiée bio, il y a des haies tout autour des parcelles. ©Thomas Louapre

Au tout début, il y a plus de 20 ans, Vincent a débuté avec deux vaches. Aujourd’hui, son troupeau se compose de Normandes et de Montbéliardes. “Ces dernières sont pas super commodes. Leur caractère n’est pas toujours compatible avec le mien. Disons qu’elles aussi, elles sont têtues.” ©Thomas Louapre

Il y a 18 ans, Vincent se marie avec Carole, la belle plante du canton que tous les garçons convoitent. 18 ans d’amour, soit 4 enfants et une soixantaine de bêtes aujourd’hui. ©Thomas Louapre

Toute la nourriture des bêtes est produite sur la ferme, en agriculture biologique. “Je garde aussi 4 hectares de prairies temporaires que je fauche 3 à 4 fois par an. Et puis les veaux sont élevés sous la mère. “Je laisse faire la nature, c’est quand même plus simple.” ©Thomas Louapre

Depuis toujours, Vincent transforme le lait de ses génisses en fromages. Deux fois par jour, les bêtes passent à la traite dans un calme impressionnant. “Elles ne connaissent pas le bâton, dorment sur la paille, sortent dès qu’il fait beau, elles n’ont aucune raison d’être stressées.” ©Thomas Louapre

Il y a une poignée d’années, Carole a lâché son boulot de comptable pour passer à la fromagerie. “Ce que je préfère, c’est plonger les mains dans le caillé, c’est chaud et doux, une matière particulièrement agréable à toucher.” ©Thomas Louapre

“On fabrique toutes sortes de fromages assez typiques de la région. Quand mon premier fils est né, tout roux, Vincent a décidé de lui fabriquer un fromage à la croûte orange.” ©Thomas Louapre

Pour obtenir cette fameuse croûte orangée, les fromages doivent être brossés chaque jour à l’eau salée. Délicatement et fermement : tout un art. ©Thomas Louapre

Pour faire un fromage de type Maroilles, il y a besoin de 8 litres de lait et de 5 semaines de patience. “Dans l’idéal pour nous en sortir en vente directe, il faudrait que l’on commercialise 240 fromages par jour.” ©Thomas Louapre

“C’est dur le métier d’agriculteur”, confie Carole. Mais la ferme Vincent Hubert, c’est une histoire d’amour, de bio et de famille. Et même si le bateau tangue quelques fois, “à 6 on est plus solides”, conclue Carole. ©Thomas Louapre

©Thomas Louapre

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