Une vigne de mollard, sur les coteaux de la vallée de la Durance à 700 mètres d’altitude. Ce cépage typique des Hautes-Alpes, en voie de disparition, est particulièrement adapté aux fortes variations de température. ©Thomas Louapre
Après avoir dirigé une cave coopérative, Yann de Agostini a lancé le domaine du Petit Août en 2008. Il peut y travailler sans contrainte des cuvées sortant de l’ordinaire. « J’aime les vins faciles à boire. Faire des vins très concentrés, il faut laisser ça à ceux qui ont le terroir pour. » ©Thomas Louapre
La vendange est ici chirurgicale : les raisins sont soigneusement sélectionnés et seules les grappes parfaites arriveront à la cave. ©Thomas Louapre
Le mollard cueilli ce matin est directement mis au pressoir. ©Thomas Louapre
Yann en fait son rosé le plus apprécié, déjà médaillé au concours général agricole, le New Rose. Un nom de chanson, comme toutes les cuvées. ©Thomas Louapre
Autre raisin cueilli ce matin : le très rare espanenc, dont Yann est le seul à faire une cuvée. Pour garder tout le goût du fruit lors de la vinification, les grains sont au préalable détachés de leur rafle. ©Thomas Louapre
C’est l’occasion d’un deuxième tri. Et d’une pause pour le dos, au milieu de la journée de vendanges. ©Thomas Louapre
Les grains sont mis à fermenter en barriques. Seuls 200 litres de vin d’espanenc seront produits cette année. Mais Yann, grâce à un crowdfunding, continue à replanter des vignes pour augmenter sa production. ©Thomas Louapre
La cuvée « Mille façons », 100 % mollard, est elle aussi spéciale : les grappes sont mises entières à fermenter en barriques de chêne, et mélangées tous les jours pour se mouiller de leur propre jus. ©Thomas Louapre
Cette année, le domaine du Petit Août sortira une douzaine de cuvées. Un nombre appelé à augmenter les années suivantes car d’autres cépages anciens sont dans le viseur : persan, colombo, picardon… Accompagné par l’association Slow Food, Yann continue de puiser dans la richesse des variétés oubliées. ©Thomas Louapre
