Ca bouillonne du côté des micro-brasseries. A l’Est de Lille, la Brasserie du pavé vient de sortir une nouvelle bière locale : la PVL (prononcez Pévèle). Eric s’est rendu à l’inauguration, a goûté et apprécié la belle blonde. Récit.
Plus qu’une inauguration, c’est une véritable fête populaire. Un groupe de musique joue en live dans le jardin de la Brasserie, des babyfoot et un flipper sont installés en extérieur. Sur les tables, des jeux anciens amusent les petits comme les grands. Devant la pompe à bière, la file d’attente ne désemplit plus pour déguster ce nouveau nectar. Une bière ambrée, très bien équilibrée et délicieusement parfumée … à boire avec modération.
Mais à qui doit-on cette remarquable initiative ? … pour ne pas dire ce miracle ? A un homme Dominique Dillies. Un jeune retraité d’à peine 60 ans. Un ex-photographe professionnel qui a d’un côté parcouru le monde, de l’autre acheté et retapé pendant 30 ans le corps de ferme dans lequel coule aujourd’hui le précieux breuvage. Dominique n’est pas du genre inactif. C’est ainsi qu’il est passé d’artiste-photographe à artisan-brasseur. « La bière sera brassée et mise en bouteille à la ferme, ce sera un travail complet, comme j’avais l’habitude de le faire avec mes photos » déclare-t-il.
La visite de sa brasserie est un enchantement : chaudière de brassage en cuivre rutilant, cuves en inox étincelantes. C’est ici que Dominique a mis au point sa recette, comme le chercheur dans son laboratoire. Toute la journée, Dominique explique avec passion aux nombreux visiteurs, son nouveau projet, la naissance de son nouveau « bébé », sa méthode de fabrication, ses espoirs, …
La bière PVL est une bière blonde 6,5° sertie d’un bouchon mécanique. Sa petite sœur, la « PVL triple » était en dégustation en avant-première ce jour là. Pour l’instant, on ne les trouve qu’en vente directe à la Brasserie, située rue d’Ennetières à Ennevelin.
La trouvera-ton bientôt dans les Ruches alentours ? Aix lez Orchies, Douai, Hellemmes, Roubaix, Rue des Postes ? C’est probable. En attendant, saluons l’initiative qui redonne vie à des métiers en voie de disparition et contribue à enrichir le patrimoine et la diversité alimentaire de la région Nord.
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