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Semences paysannes ou industrielles ? Les enjeux de la bataille

Ca fait des siècles et des siècles que les paysans sèment leurs champs, récoltent leurs graines, sélectionnent les meilleures, re-sèment leurs champs. Mais depuis 50 ans, la donne change. On impose des semences standardisées, on invite à passer à la caisse. Aujourd’hui 6 000 à 15 000 euros sont exigés pour inscrire une variété de céréales au Catalogue, sésame officiel imaginé par les industriels pour confisquer le vivant.

Les chiffres de la FAO font froid dans le dos. Les anciens consommaient plus de 3 000 espèces végétales comestibles. 500 légumes figuraient encore il y a 150 ans sur les tables de France. 75% des espèces comestibles ont disparu en moins d’un siècle.

Ici et là des poches de résistance s’organisent. De Kokopelli à la Ferme de Sainte-Marthe en passant par le groupe Léa Nature, nombreuses sont les initiatives qui sèment leurs bonnes idées pour faire triompher la biodiversité. Semences industrielles versus semences paysannes : quels sont les enjeux de la bataille ? Et qui finira par l’emporter ?

Melting Popote en mode débat avec 2 invités :

  • Philippe Desbrosses, de la Ferme de Sainte-Marthe et d’Intelligence Verte
  • Jean Wohrer du Gnis, le Groupement National Interprofessionnel des Semences

2 commentaires

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  1. Je ne suis qu’une jardinière de loisir mais je trouve qu’il est indispensable de lutter contre la « maffia » des grandes entreprises qui « obligent « à semer leurs graines et massacrent la nature. Nous devons pouvoir utiliser tout ce que la nature nous a donné sans restriction. Libre à nous de semer ce que l’on veut, d’échanger nos graines, de laisser à nos enfants le bonheur de la diversité

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