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Mon coach s’appelle smartphone : 5 applis pour consommer mieux

Envie d’être plus écolo en 2016 ? D’accord, mais vous avez besoin que quelqu’un vous motive, vous entraîne, vous pousse au quotidien sinon vos bonnes résolutions risquent, comme en 2015, de ne pas dépasser le mois de février. Bref, vous avez besoin d’un coach. Et si celui-ci s’appelait smartphone ? Eric a joué les cobayes et testé 5 applis qui changent la vie (ou pas).

1- Je mange des courgettes à la bonne saison

Bon, la base pour être écolo, c’est de manger local et de saison. Pour ne plus hésiter sur la saison du céleri rave ou du salsifis, dégainez l’application Fruits et Légumes de Saison. Rien de révolutionnaire mais un bon rappel de qui se mange quand. Les fruits et les légumes sont donc classés par mois de l’année, présentés sous formes d’icônes. On peut parcourir les mois (par glissement), switcher entre fruits et légumes en cliquant sur la barre de navigation ou en accédant par le menu. On peut aussi « mettre au panier » tous les ingrédients d’une recette ou ceux que l’on achète souvent et l’utiliser pour faire sa liste de courses. Il suffit alors de cocher/décocher les produits pour l’envoyer au bloc-notes de votre Smartphone par exemple.

Le plus : une interface simple et claire. Pour chacune des 90 variétés, l’appli affiche un calendrier des fruits et légumes de saison, donne des informations sur leur valeur nutritionnelle et de les différentes façons de le cuisiner. De quoi combiner créativité culinaire et consommation responsable.

Le moins : l’appli pourrait utiliser les données de géolocalisation pour contextualiser les fruits et légumes de saison en fonction des régions. Les différences étant très importantes entre le Nord-Pas-de-Calais et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur par exemple. La fonction « panier » permettant de faire sa liste de courses manque de clarté.

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>> Consulter et télécharger l’appli mobile « Fruits et Légumes de Saison »

 

2- J’arrête de gaspiller (et mes enfants aussi)

Une application qui nous met sous la main plein de choses pratiques pour nous aider à mieux conserver et à moins gaspiller notre alimentation, en voilà une bonne idée. Avec l’appli Une bonne chance, on trouve pour plus de 500 aliments des conseils sur les méthodes et durées de conservation des aliments crus ou cuits, préemballés ou en vrac, frais ou surgelés. Utile pour ceux qui (comme moi) ne savent pas trop si tel ou tel aliment doit être idéalement conservé dans le haut ou dans le bas du frigo.  Pratique aussi pour connaître l’indice glycémique des aliments lorsque l’on suit un régime du genre Montignac. Pour chacun des aliments référencés, un guide de recettes antigaspi et un convertisseur destiné à calculer au plus juste les quantités conseillées en fonction du nombre de personnes à nourrir, nous aident à optimiser nos achats et les restes de notre réfrigérateur. Enfin, un gestionnaire de listes de courses est également inclus.

Le plus : la base documentaire des aliments, développée en collaboration avec l’Institut zooprophylactique du Piémont, est particulièrement bien documentée et fournit des informations très utiles. Le convertisseur est une bonne idée pour nous aider à mieux doser. La fonction « liste de courses » éditable à partir de la liste des produits, mais aussi manuellement, est pratique et vraiment facile à utiliser. Il ne manquerait plus qu’elle soit exportable vers le « panier » des sites de courses alimentaires sur internet et les drive.

Le moins : la base de données « légumes frais » ne compte qu’une vingtaine de variétés. Elle mériterait d’être largement complétée. Les délais de conservation de la viande n’intègrent pas la durée spécifique des emballages sous vide dont la date limite de consommation est largement plus longue que celle de la viande en barquette conditionnée en supermarché ou enveloppée dans un papier alimentaire comme chez le boucher.

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>> Consulter et télécharger l’appli mobile « Une bonne chance »

 

3- Je progresse dans le recyclage des déchets

C’est toujours le casse-tête devant le bac de tri. J’y mets le pot de yaourt ou pas. L’application mobile Guide du Tri est une véritable antisèche. Que faire de ses emballages, piles, médicaments, jouets … et dans quel bac de tri faut-il les mettre ? A l’aide d’un simple mot dans le moteur de recherche, l’application vous dira quoi faire avec l’emballage ou le produit. Elle vous indiquera la bonne couleur de bac, vous donnera les informations pour bien trier et les points de recyclage les plus proches de chez vous.

Le plus : plus de 1 500 emballages et objets répertoriés et la possibilité de suggérer un emballage manquant pour l’enrichir. Le contenu de la rubrique « Ayez les bons TRI-flexes! » fournit des informations claires, bien illustrées et utiles sur le recyclage des déchets.

Le moins : la carte des déchetteries et des points de collecte est très incomplète et l’outil de géolocalisation encore perfectible. Dommage de ne pas afficher les horaires d’ouverture des déchetteries et d’obliger l’utilisateur à effectuer cette recherche en parallèle sur internet. L’appli ne permet pas encore la lecture des code-barres des emballages pour obtenir instantanément les informations relatives à leur recyclage.

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>> Consulter et télécharger l’appli mobile « Guide du tri »

 

4- J’avance sur le chemin de la transition écologique

C’est votre obsession depuis la Cop 21 ? Ca tombe bien : l’application 90 jours est un assistant personnel de transition écologique qui vous accompagne au quotidien pour vous aider à adopter les réflexes d’une consommation responsable et à changer vos habitudes, pas à pas. Un peu à la manière d’un coach sportif, on vous propose des challenges. Quand votre premier défi est réussi, l’application vous propose de passer au suivant, et ainsi de suite pendant moins de 90 jours. Rassurez-vous, au début les défis sont simples : coller un « stop pub » sur sa boîte aux lettres, afficher le calendrier des saisons dans sa cuisine, savoir identifier les produits qui contiennent de l’huile de palme… Puis ça se complique : survivre sans manger de viande pendant 1 semaine, changer de fournisseur d’électricité, brancher ses appareils sur une multiprise avec interrupteur…

Le plus : l’approche ludique et personnalisée avec quatre questions préalables destinées à adapter les défis à votre profil. Le bouton « en savoir plus » élargit nos connaissances dans chacun des domaines. Enfin, le suivi de notre impact environnemental (exprimé en kg de CO2 ou en litres d’eau) permet de quantifier l’action positive de nos changements de comportements.

Le moins : l’obligation de fournir ses coordonnées (compte facebook, twitter ou email) pour pouvoir utiliser cette application et aller plus loin. Pas sûr que le défi consistant à « faire pipi sous la douche pour économiser une chasse d’eau » en soit réellement un. La pratique est d’ores et déjà généralisée, non ?

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>> Consulter et télécharger l’appli mobile « 90 jours »

 

5- Je me mets au vrac
Quand on cherche à réduire ses déchets et à refuser les excès d’emballages dans nos achats, il n’est pas toujours facile de trouver des solutions. Pourtant, les commerces et enseignes qui se sont spécialisées dans le vrac sont de plus en plus nombreuses. ConsoVRAC est une application mobile créée par l’Emballage vert® qui a entrepris de géolocaliser les points de ventes proposant des produits en vrac (sans emballages).

Le plus : cette idée pourrait bien emballer les adeptes des produits sans emballages et faciliter leurs recherches … Lorsque l’application sera à jour. On devrait normalement  trouver facilement tous les commerces spécialisés dans le vrac (Day by DayLa Recharge à Bordeaux, la Re-source à Lyon, La Juste dose à Nancy) et les enseignes proposant une offre « vrac » dans leur magasin (BiocoopBBG Market, …). Ce n’est malheureusement pas encore le cas mais il ne tient qu’à vous. Vous pouvez contribuer à mettre à jour la liste des points de vente en utilisant la fonction « ajouter un commerce ».

Le moins : le référencement des points de vente est très incomplet et la géolocalisation présente des dysfonctionnements. Vous aurez donc l’impression qu’il n’existe des magasins de ce type que dans le sud-ouest de la France et devrez vous amuser à cliquer sur tous les filtres produits (farine, pâtes, riz, …) pour espérer voir apparaître sur la carte des points de vente près de chez vous.

L’application mobile « Conso Vrac » vous aide à trouver les commerces proposant des produits sans emballages ou spécialisés dans le vrac.

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>> Consulter et télécharger l’appli mobile « Conso VRAC »

Et vous, quels sont les applis chéries qui vous facilitent la vie ? Faites tourner les bons plans !

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Auto-promotion – Vous saviez que La Ruche qui dit Oui ! avait désormais son appli ? Idéal pour commander des bons produits locaux en quelques clics. Elle est disponible pour les I-Phone iOS8 (et les versions supérieures), on peut la télécharger juste iciCapture d’écran 2016-02-03 à 13.40.01

 

18 commentaires

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  1. Les produits en vrac : super idée, mais attention ! surtout les premiers temps, on a tendance à acheter plus (voire beaucoup plus) que ce que l’on souhaite, surtout pour les produits vendus en bocaux qui versent rapidement graines et autres …

  2. Je travaille justement sur une plateforme opensource (collaborative et gratuite) pour constituer la liste des fruits et légumes de saison en fonction des pays.
    Le maillage pourrait par la suite s’affiner aux régions.

    L’idée est de géolocaliser le visiteur et lui afficher la liste correspondante. Tout simplement. Bien sûr tout le monde peut participer !

    La plateforme : http://localfandv.org/index.php
    Le github : https://github.com/xavierma/LocalFruitAndVeggie

  3. Je voudrais vous faire partager ici Kwalito, une appli mobile simple qui permet de reprendre le contrôle de son alimentation.
    Grâce à Kwalito vous allez comprendre les étiquettes des produits alimentaires et savoir exactement ce que vous mangez.
    Trouver les produits qui vous conviennent réellement et améliorer votre alimentation au quotidien devient facile, enfin.

    1. Pour reprendre le contrôle de son alimentation et ne pas s’embêter à déchiffrer pendant des heures les étiquettes de produits, il vaut mieux acheter uniquement des produits de base non-transformés.
      C’est avec ce genre de produits que vous prenez le moins de risques, en particulier s’ils sont labellisés AB ou si vous connaissez les pratiques respectueuses du producteur.
      N’oubliez pas d’éviter au maximum les emballages qui contiennent des produits toxiques qui peuvent migrer dans le produit, même sain à la base.
      Après avec pris ces produits de base, il suffit de se mettre un tablier de cuisine, de préparer comme bon vous semble et de savourer 🙂

  4. Eric je rebondis sur ta remarque du pipi sous la douche.

    Je ne pense pas que cela soit généralisé, enquête dans ton entourage….

    En tout cas au Brésil une ONG a promu cette idée jusqu’à un spot de pub à la télé (https://www.youtube.com/watch?v=XZ_DNc1zbxI).
    De notre côté et plus récent, un député le conseille aussi en geste 100% écolo.

    Car ce petit geste permettra d’économiser jusqu’à 12 litres d’eau potable, c’est sans soucis pour le tout-à-l’égout ou la fosse septique.

    Comme je l’ai noté « cette initiative divise, il y a ceux qui apprécient le geste et ceux qui détestent ».
    Il faut également souligner, y compris à toutes les personnes que ce geste rebute, que tant que l’eau s’écoule, il n’y a pas de soucis d’hygiène car l’urine est stérile.

    A tester 😉

  5. Je trouve l’idée excellente. Convertir les convertis est peu utile. En revanche sensibiliser l’ensemble de la population via des interfaces populaires et répandues… Ça c’est utile !

    1. Christel,
      Je suis bien d’accord sur le fait que chercher à convertir les convertis n’a pas beaucoup de sens (hormis pour ceux qui aiment faire de l’affichage et de l’auto-promotion).
      Pour ce qui est des non-convertis, je crois que, sous des formes différentes, beaucoup de choses ont été testées depuis une bonne 20aine d’années qu’existe la communication grand public sur l’environnement. Les gens savent très bien dans les grandes lignes ce qui a un impact positif et ce qui a un impact négatif. S’ils choisissent de faire quelque chose à impact négatif, c’est bien en toute conscience avec l’espoir qu’ils passeront entre les mailles des conséquences (le déluge après moi) ou que les autres feront les efforts pour eux (phénomène du « passager clandestin »).
      Cela est par ailleurs possible dans certains cas. Par exemple, certains produits cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques n’ont des conséquences que sur la génération suivante.
      Après, tout est question de sens des responsabilités et de volontarisme.

    1. Maxime,
      Je mets en général en cohérence ma pensée, ma parole et mes actes.
      Je n’ai pas de smartphone.
      Pour votre information, on vit très bien sans, voire mieux si l’on considère les résultats des études validées par l’organisation mondiale de la santé.

  6. Idem, vous n’avez testè les applis que sur un androïd! Résultat, l’appli fruits et légumes de saison sur apple n’existe pas… Une que j’aurais vraiment aimé avoir. Dommage.

    1. Jennyfer

      Sur le store d’Appel, tu trouveras plusieurs applications que tu cherches gratuite et payante.

      Il y a
      – Produits de saison de Jérôme Zattoni
      – Saveurs de saison de Raphael Vicente
      Et aussi Fruits et légumes de saison de Apps4fun

      Pour ne citer qu’eux !!!

  7. Sincèrement, on n’a pas besoin d’application smartphone pour tout ça.
    Tout ça peut être retrouvé facilement sur certains sites Internet bien documentés ou dans de bons bouquins.

    Je rappelle que l’organisation mondiale de la santé a classé comme cancérigène les ondes électromagnétiques, notamment celles de la téléphonie mobile qui sont utilisées à plus haute fréquence pour les smartphones.
    Faire la promotion d’applications smartphone, c’est favoriser la progression de la demande en flux de données, donc la multiplication des antennes 3-4G et bornes Wifi avec les conséquences sanitaires que l’on connaît.
    C’est aussi faire la promotion d’objets qui tombent rapidement en panne, difficilement recyclables, dont les composants de fabrication sont issus de « terres rares » dont l’extraction est extrêmement polluante.

    PS : Pour ceux qui veulent consulter Internet sans risque, la meilleure solution est le bon vieux PC relié par cable ethernet à la box pour laquelle le wifi est désactivé.

  8. Les appli, ok, mais il ne faut pas oublier que dans l’environnement téléphonique, il existe 3 environnements : IOS, Androïd et l’éternel oublié Windows Phone. Étant sur cet environnement, vos applis ne me sont d’aucune utilité

    1. Giga écolo le smartphone, au même titre que toute l’électronique embarquée ou pas… pollution avant, pendant et après. Bof ! Pas grave et puis, c’est cool, mon smartphone pense pour moi… de même que ma voiture conduira bientôt à ma place, etc. etc. Vive la fin des responsabilités, du libre arbitre, etc. etc.

    2. J’ai vérifié si certaines de ces applis mobiles existaient sur le store Windows Phone. Ce n’est malheureusement pas le cas. Espérons que Microsoft rattrape son retard rapidement pour permettre à ses utilisateurs de bénéficier du plus grand choix d’applis dimpossible sur le marché.

    3. Bonjour

      Malheureusement Microsoft n’y est pour rien du tout. Ce sont les développeurs qui boudent cet environnement pour transposer leur application.

      Mais c’est aussi la loi de l’offre et de la demande, le nombre de Windows Phone est trop faible par rapport au 2 autres. De ce fait, un coup en développement qui ne pourra pas se rattraper.

      C’est dommage

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