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Minimalisme, moins + moins = mieux

Et si l’on consommait moins pour vivre mieux ? Le mode de vie minimaliste est un savant mélange de remise en cause de la société de consommation et de développement personnel. Fan de Pierre Rabhi et de Béa Johnson, cette philosophie est pour vous.

L’argent ne fait pas le bonheur, vous connaissez le couplet. D’accord, il y contribue mais au delà d’une certaine somme, les variables bonheur et argent ne sont plus corrélées… On pourrait vous chanter la chanson de la méchante société de consommation qui nous incite à acheter toujours davantage pour gaspiller à outrance mais vous la connaissez et vous êtes certainement d’accord. Ça tombe bien car le mode de vie minimalisme part de ce constat et s’inscrit dans la lignée des théories de la décroissance et de l’abondance frugale.

Alors c’est quoi le concept ? Le principe c’est de se contenter de peu, de se débarrasser du superficiel pour pouvoir se consacrer à l’essentiel. Stopper les actes d’achat qui nous poussent tel des camés à toujours y retourner. Le minimalisme, c’est vivre dans l’être plutôt que dans l’avoir.

Se saisir de chaque objet que l’on a chez soi et ne garder que ceux qui nous procurent une émotion positive.

Le grand tri

Et cela passe par toutes les sphères de la vie. N’avez-vous pas des armoires emplies de vêtements que vous ne mettez jamais, une cuisine bondée d’ustensiles rarement utilisés ? Un placard plein de flacon inutilisés ? Avec le minimalisme, c’est fini ! On se débarrasse de tout ce qui n’est pas réellement important pour nous. On donne, on fait de la place. De nombreux adeptes du minimalisme ont pris comme livre de chevet La magie du rangement, de Mari Kondo, un best seller venu du Japon pour nous aider à désencombrer. Une des méthodes de l’auteur ? Se saisir de chaque objet que l’on a chez soi et ne garder que ceux qui nous procurent une émotion positive. Bon avec cette méthode j’ai bien failli jeter ma brosse à toilettes et mon étendoir à linge mais a priori ça marche pas trop mal quand même.

 

Revenir à l’essentiel, c’est aussi questionner son rapport à la production de déchets : réduire le nombre d’objets que l’on possède passe aussi par une remise en question de ce que l’on jette. Et pour ça, il y a Béa et son mouvement du zero waste. Si vous ne connaissez pas, on vous invite à commencer par la cuisine.

Rappelons que ce grand ménage de printemps ne passe pas uniquement par son lieu de vie. Passer au minimalisme, c’est avoir aussi une réflexion sur son lien à l’information, aux nouvelles technologies (fermez-moi vite ces 10 onglets !), sur ses relations sociales et sur la globalité de ses activités au quotidien. Qu’est ce qui est vraiment nécessaire pour mon bien-être ?

 

Le moins qui fait du bien

Les effets du minimalisme sur la vie de tous les jours sont plutôt bénéfiques. En faisant le tri dans ses affaires et en refusant d’acheter des objets inutiles, on se désintoxique petit à petit à la fois matériellement et psychologiquement. Parce que vider ses placards, c’est aussi faire le vide dans sa tête. Au fil du temps, le matérialisme devient un mauvais souvenir et les objets auxquels on est réellement attachés se comptent sur les doigts de quelques mains.

Plus besoin de choisir entre les 20 tee-shirts et les 10 paires de chaussures. Vu que l’on n’a conservé que ses préférés, on brille tous les jours, on gagne un temps fou et l’on économise de l’énergie pour des activités qui ont vraiment du sens et qui nous épanouissent comme les relations sociales, les activités artistiques ou culturelles.

Et vu que l’on consomme moins, on dépense moins. Pas besoin d’avoir fait HEC pour comprendre cela. On peut ainsi se faire plaisir avec des objets plus onéreux et de meilleure qualité qui, en prime ont un impact social et écologique positif.

 

Ode à la simplicité

Alors oui, c’est vrai, la pratique est plus compliquée que la théorie. Parce que les soldes, parce que la pub, parce ces trop belles chaussures dans la vitrine. Mais comme on ne deviendra pas des ascètes anti-consuméristes du jour au lendemain, on peut toujours commencer par donner un sac de fanfreluches à Emmaus. Quand vous verrez le bien que ça procure, à coup sûr vous continuerez !

Et qui sait peut-être qu’un jour deviendrez-vous un doux dingue du minimalisme, comme ces Américains qui relèvent le défi du 100 things challenge et ne vivent au quotidien qu’avec 100 objets ?

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Quelques blogs pour vous lancer

Le blog d’une maman minimaliste

Une vie simple et zen

Sirène Bio – Beauté, santé et minimalisme

 

Pour approfondir

Références

Découvrez un mode de vie zen, directement issu de l’art de vivre japonais, reposant sur le principe du « moins pour plus », appliqué à tous les domaines.

3 commentaires

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  1. ce livre a changé ma vie et ma perception de moi-même. Pour moi chaque objet était un témoin de mon passé ou de mon futur rêvé. Ce livre reste mon livre de chevet que j’ouvre toujours encore régulièrement.

  2. 5 millions d’année d’histoire pour s’en rendre compte! Collectivement, on a décidément le cerveau lent! Enfin certains plus que d’autres car il en existe qui ont conscience des impacts de leurs actes sur leurs environnements même lointains et qui le montrent au quotidiennement très discrètement sans tambour et flonflon.

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