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Les pieds dans le plat

Fraises d’Espagne, on arrête le massacre ?

Aujourd’hui, pour cette nouvelle édition des pieds dans le plat, attaque en règle de la fraise d’Espagne encore trop fréquente sur nos étals. La chiquita fresa de Donana va en prendre plein la poire. Attention, ça tâche !

Toxique à tous les étages, la fraise d’Espagne fait partie de nos importations massives : plus de 80 000 tonnes chaque année.
Toxique à tous les étages, la fraise d’Espagne fait partie de nos importations massives : plus de 80 000 tonnes chaque année.

Qu’on se le dise, l’envie de fraises n’est pas qu’une question d’hormones. Dès les premiers beaux jours tout le monde en veut dans son assiette, polichinelle dans le tiroir ou pas. L’industrie, toujours à l’affût de nos désirs intensifie donc la cadence. Pendant 15 ans, la production mondiale a doublé (et commence à décroître depuis 2009). Chaque seconde on produit dans le monde 136 kilos de la belle rouge, soit au final plus de 4 milliards de kilos chaque année. Où ça ? Aux Etats-Unis et en Espagne qui assurent respectivement 1,1 milliard et près de 300 millions de kilos. Dans ce contexte, l’Hexagone avec ses 3 000 producteurs et ses 50 à 70 millions de kilos est… aux fraises.

Fraise contre lynx

Le problème c’est qu’en France, on se boulotte près de 2,6 kg de fraises par an et par personne. Si vous faites le calcul, ça fait donc 174 millions de kilos de fraises avalées : le compte n’est pas bon. Garriguette, ciflorette, charlotte ou mara des bois ne font pas le poids même si l’on intensifie les productions en multipliant les cultures hors sols. Pour combler notre déficit, on n’hésite pas à faire venir la belle en camion et à lui faire parcourir près de 1500 kilomètres. Car c’est en Andalousie, dans la région de Huelva qu’on en produit le plus.

Depuis les années 60, sur la côte Ouest de l’Espagne, c’est le paradis de la fraise et l’enfer des écologistes. Sur près de 6000 hectares, de gigantesques bâches recouvrent les paysages et grignotent en toute impunité le territoire du parc naturel de Donana, l’un des plus grands sites naturels protégés d’Europe. Mais ce n’est pas tout, les cultures pompent un tiers des réserves en eau de la région se souciant comme une guigne des besoins des 500 000 oiseaux qui y trouvent refuge chaque hiver, encore moins du lynx ibérique, figure locale menacée d’extinction. Pour éviter que la zone humide ne se transforme en savane, le WWF a tiré la sonnette d’alarme en 2007, des pétitions ont tourné sur le net. Mais la fresa espagna est toujours là.

4500 tonnes de plastique sont utilisées chaque année. Fantastique !
4500 tonnes de plastique sont utilisées chaque année. Fantastique !

Garantie 100% produits chimiques

Elle est bonne au moins cette fraise d’Espagne ? Si on aime les fruits au goût de concombre, pourquoi pas. Si on apprécie les produits chimiques aussi. En 2005, la DGCCRF (la direction des fraudes donc) a trouvé des traces de pesticides dans 76% des barquettes contrôlées. Le verdict d’une étude allemande est encore pire : il y aurait au total plus de 105 molécules différentes détectées, parmi lesquelles le cyprodinil, le fludioxonil, le fenhexamide, le tolylfluanide (désormais interdit en France) et l’azoxystrobine. Bon appétit.

Saisons à la carte

Vous en voulez encore ? On continue. Claude-Marie Vadrot, journaliste baroudeur de la première heure et auteur des fraises en hiver rappelle que la production est totalement artificielle. L’été, les plants sont placés dans des frigos pour leur faire croire que c’est l’hiver et avancer la production. Au printemps, les bâches noires permettent de chauffer à bloc le sol. Et à l’automne, c’est le grand ménage de printemps. La terre sableuse est nettoyée, stérilisée, la microfaune détruite, avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone signée en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque est aussi un poison : il bloque les alvéoles pulmonaires en entraînant de violentes douleurs. Il a longtemps servi de gaz de combat et a été utilisé pour la dernière fois par Ali Hassan Al-Madjid dit Ali le Chimique, au Kurdistan, contre les Chiites et contre les Iraniens pour le régime de Saddam Hussein, ce qui lui a valu une condamnation à la peine de mort… 

Bio la fraise d'Espagne ? Certainement pas.
Bio la fraise d’Espagne ? Certainement pas.

Résultat : à mesure que l’on trempe nos fraises dans la chantilly, les maladies de peau et de poumons explosent dans la région de Donana. Pendant que l’on commande un fraisier, des marocains, des roumains, des clandestins vivent dans des conditions plus que précaires pour un salaire de misère. Et le temps de lire cet article, plus de 3 tonnes de fraises ont été cueillies en Espagne.

 

 

101 commentaires

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  1. Les Français ne valent pas mieux, ils vendent des mensonges, ils prennent les baguettes de pain pour du luxe une invention stupide, une druide pour une découverte du siècle, ils volent l’argent du client. Payer un produit rien que pour une image pas pour les Asiatiques. Ceux ci l’ont bien compris. LA FRANCE est mensongère. Les Asiatiques les humilient rien que pour une culture d’APPARENCE POUR RIEN FOUTRE et ca se vend très bien.

  2. Bonjour,
    je trouves votre article intéressant, serait il juste possible d’avoir quelques sources de ces informations ?
    Merci d’avance de votre réponse

  3. Si je comprends bien vos objections concernant la gestion de l’eau et le peu de respect de l’environnement local, le reste de l’article est un tissu d’informations vieillottes : des analyses de résidus de plus de 10 ans, en France aussi tous les fraisiers sont au frigo avant d’être plantés, Le plastique noir permet aussi de ne pas désherber chimiquement (d’ailleurs il n’y a pas de traces de désherbants dans « vos analyses »)… Vous auriez pu parler du bilan carbone du transport vers la France ! L’Espagne s’est engagé depuis deux ans dans une profonde modification dans sa production de fraises : moins de volume, des variétés plus goûteuses (exit la Camarossa)… et une diversification importante en framboises, myrtilles,…

  4. la majorité des fraises produites en France le sont hors sol, sur substrat, donc alimentées par ,goutte à goutte « chimique, et on les cueille sans devoir se baisser…!!

  5. Bonjour,

    Envie de fraise hier… je fonce à mon hyper et la catastrophe. Il ne me propose aucune fraise francaise…
    Même pas une étiquette avec le rayon vide grrrr.
    Mais 2 étales de fraises Espagnoles.
    Faudrait peut être accusé les bonnes personnes et pas accuser le consommateur.
    Merci les géants de la grande distribution qui nous font bouffer de la M…. .

  6. Merci à la France pour nous montrez le chemin de la perfection
    ….
    Heureusement que la majorité de français et française sont assez cortiques pour se metre en question face à des pseudo journalisme amateur

  7. L’article 32 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:12012E/TXT&from=FR) dit que (à travers les articles 34 et 35 qui suivent) « Les restrictions quantitatives à l’importation et à l’exportation ainsi que toutes mesures d’effet équivalent, sont interdites entre les États membres » -> en gros, les états n’ont pas le droit d’interdire l’importation de produit, même si ces produits ne respectent pas les normes françaises.
    A ceux qui se plaignent de la culture intensive en France, ça va empirer, puisque actuellement, est en train de se négocier le TAFTA (grand marché transatlantique) par l’UE, en catimini, qui va mettre notre industrie et notre agriculture directement en concurrence avec les USA : les agriculteurs qui voudront survivre devront faire de l’agriculture à l’américaine, je vous laisse le soin de vous renseigner comme ça se passe là bas. Il faut quitter l’UE (on ne peut pas changer ces traités, article 48 du traité de l’Union Européenne, il faut l’unanimité des pays membres qui ont des intérêts divergents) si on veut retrouver une politique agricole saine, qui sera décidée uniquement par la France.

    1. Pour bien comprendre ce qu’il se passe, commencez par regarder les conférences de François ASSELINEAU. Pour avoir une vue différente de ce que doit être l’agriculture, allez voir des vidéos de Claude BOURGUIGNON. Ça ne prend pas plus de temps que de regarder the Voice, et autre émission abrutissantes. Soyez courageux.

  8. La lecon: acheter cher !
    Si tu paies le prix « normal », pas les prix casses debiles de supermarche, t’as une chance de pas avaler de saloperie et de crever d’un cancer d’ici 15ans. C’est un choix: ou tu favorises tes voisins agriculteurs, maraichers du coin en les payant au prix normal (bien plus cher que le supermarche biensur) ou tu aides les proucteurs etrangers qui ne survivent qu’en dopant leur production et en payant des frais de transport gigantesque. Au final, c’est la fraise qu’on veut manger, pas le diesel ou les sulfites. Consommer, c’est voter.

  9. Chez nous les fraises c’est un sujet de…. discorde (dispute même! )
    Je n’aime pas les gariguettes et autres fraises « proutprout » qu’on nous vante comme étant les meilleures. J’aime les fraises espagnoles bien fermes.Quand j’en achète je me fais quasi traiter d’empoisonneuse par mon mari. Ce weekend il est revenu avec 1kg de fraises francaises, des guariguettes énormes (??) Et en regardant l’étiquette je me rends compte qu’elles sont cultivées en Bretagne probablement sous serre et hors sol. Bref je suis loin d’être convaincue même après avoir lu cet article !

  10. Pouvez-vous prouver tout ce que vous affirmez? Il n’y a pas de référence dans votre article, sauf une étude de la DGCCRF datant de 2005!

  11. Le but de cet article ne me semble pas dénoncer l’Espagne mais plutôt un certain mode de production présent dans plusieurs pays. Arrêtons de consommer en dehors des périodes normale de production et achetons local au maximum pour limiter ces exploitations !!

  12. Au lieux de taper sur les doigts d’autres pays pourquoi ne pas le faire dans votre pays.
    Vous n’êtes pas un pays producteur de 100% bio et encore moins respectueux de la nature.
    Allez donc nettoyer votre Garrigue et votre côte méditerranée.
    Allez gaver vos oies
    Continuer à acheter du miel en Espagne et dites que c’est made in France.
    Cela vous tue qu’il vendent plus que vous et moins chère.

    Bande de jaloux et hypocrite

    1. pour ma part je suis agricultrice; je ne suis pas BIO mais avec mon mari nous pratiquons une agriculture raisonnée.
      Sur le BIO, on ne vous dit pas tout.Comme dans tout il y a du bon et d’autre qui abuse de la vogue.
      Le meilleur moyen est de suivre le rymthe des saisons.
      Donc on ne mange pas de fraise à noêl ni de raisin sur votre plateau de fromage mais des noix et noisettes.Les salades viennent juste de faire leur retour.Mais j’avoue, comme tout le monde, à la fin de l’hiver on en a marre de manger les pommes flétries de notre verger, les carottes et les pommes de terre qui ramollissent.
      bref chacun à sa vision des choses, mais le local est tellement bon….

    2. Je ne comprends pas cette logique, il ne s’agit pas de « taper sur les doigts d’autres pays » en oubliant totalement ce qui se fait en France… L’article porte spécifiquement sur les fraises d’Espagne. Je pense que la Ruche qui dit oui est tout aussi critique sur toutes les cultures et modes de production français qui utilisent des pesticides et ne sont pas respecteux de l’environnement…
      Il s’agit bien d’un phénomène mondialisé où tout le monde prend sa part de responsabilité.
      L’article dénonce bien les mauvaises habitudes de consommation des français, il n’y a pas lieu d’être susceptible, personne n’a dit « bouh les espagnols sont nuls ».

  13. Les fraises espagnoles ont plus de goût que les agri guette du nord de la France cultivées en serres.qui fraises dit soleil. Donc pas dans le nord.
    Entre rossa et figureras j’ai vu des champs de fraises en plein air rempli d’engrais naturel. Bien sur il fallai bien les laver. Mais sur le marché de rossa, quel délice. Rien a voir avec les française qui valent 5 fois plus cher a auchan.

  14. On peut toujours stigmatiser la production espagnole, mais en France la production intensive de fraises est aussi une réalité ! Comme ça a déjà été dit, de nombreux produits sont appliqués pour assurer la production (parfois même des produits non homologués, car en France, une homologation concerne un usage pour une culture, et qui dit pas d’homologation dit interdiction d’appliquer le produit), mais même les méthodes sont sensiblement identiques. Le paillage plastique, par exemple, est très couramment utilisé même en agriculture biologique. Les fraises ne « poussent pas dans du plastique », certes il réchauffe le sol, ce qui peut être fort utile en cas de gelées tardives, mais il sert aussi et surtout à lutter contre le développement des adventices (mauvaises herbes). Cela permet notamment de réduire le nombre de traitements herbicides. Pour le traitement du sol, sous serre ou sous tunnel, la désinfection est toujours d’actualité. Les produits utilisés pour la désinfection chimique sont peut être moins dangereux (peut être…), mais ils détruisent de la même façon la faune édaphique. Même chose pour la désinfection par solarisation, qui consiste à laisser monter la température du sol à une chaleur telle que presque aucun organisme ne peut survivre. Cependant, si de telles pratiques n’étaient pas utilisées, peut-être trouverait-on encore moins de fraises françaises (ou autre produit issu du maraîchage), car certaines maladies du sol, une fois installées, sont presque impossibles à éradiquer.
    Je ne défends pas du tout les pratiques espagnoles, bien au contraire, mais il faut faire la part des choses entre les pratiques trop polluantes (en France comme en Espagne !), et les pratiques nécessaires pour assurer au minimum la production. Les solutions toutes faites n’existent pas pour le moment. Et en France, je pense que bon nombre de gens seraient surpris de la quantité de résidus retrouvée sur nos fraises : l’an dernier par exemple, les fraises du sud-ouest contenaient plus de résidus de pesticides que les fraises espagnoles… Mais pas de mauvaise pub pour l’agriculture française, ça a été passé sous silence. J’aime l’agriculture française, et ne souhaite pas du tout la dévaloriser, mais lorsque la seule source d’information des gens reste les médias, il faut s’attendre à trouver ce genre d’amalgames, surtout lorsqu’il s’agit du monde agricole.

  15. pour les limaces,une bouteille de 0.25 cl coupée en dessous du goulot.la partie coupé retourné dans la bouteille..on enterre le tout pour que cela vienne a ras de terre ,un peu de biere dans la bouteille.le probleme des limaces est resolu. pour les fourmis la meme chose avec du sirop de fruit.

  16. Attention aux hérissons: la bière est dangereuse pour eux, ils deviennent alcooliques et en meurent.
    J’ai trouvé une bonne astuce pour les fraisiers: j’ai fait une bande de terre sur ma terrasse, entre dalles et maison. Les limaces ne se fatiguent pas à traverser cette zone sèche et ne vont pas jusqu’aux fraisiers: bilan: belles récoltes cette année. Les récoltes à domicile c’est le mieux pour éviter ces dérives comme la fraise espagnole que je n’ai jamais acheté.

  17. Les fraises belges sont succulentes et les meilleures et réputées sont celles de WEPION
    Il faut acheter local et proclamer les petits producteurs( moi je les achète chez une petite fermière dans une région du terroir ,AUBEL en province de Liegèe) comme on l’a cité plus haut qui produisent moins… mais de meilleure qualité… !
    Il faut toujours prôner la qualité avant la quantité :)et faire vivre son pays ! (moins de frais de transport etc )
    Quant aux pesticides , dans la moindre culture il y en a … pour garder un quota… de sa récolte .
    Le tout est de bien choisir le pesticide (il y en a qui ne sont moins nocifs!
    Aujourd’hui on ne peut mm plus se fier à son propre potager !
    Qu’est ce que vous croyez qui tombe du ciel…?c’est pur?

  18. Bonjour!
    Moi je veux bien arrêter de manger ces fraises, c’est vrai que c’est pas bon. En tout cas, elle n’ont aucun goût.
    Par contre comment savoir la provenance des fraises du boulanger, restau, … sont-ils obligés de nous dire la provenance ?
    Merci!

  19. Cet article est abomifreux,
    Je m’en vais de ce pas le partager…
    En résumé, pour vivre plus vieux,
    Optez pour un potager !

    D’ailleurs, j’ai plus de 50 plants et pas encore assez pour nourrir mes 2 gros merles… sitôt revenus de l’école, ils se précipitent picorer fraises, pois et haricots…

  20. Je regardais un fleuriste et il vendait des fraises « tombantes »en pot que quiconque peut attacher à son balcon, sa fenêtre ,et peut disposer de fraises, plante vivace, qui repousse chaque année (en ajoutant en automne 2 ou 3 cacas trouvés à la rue pour l’engrais.

  21. Moi, poour les limaces, malheureusement ,pour défendre mes légumes, je les tue ! MAIS pas n’importe comment; je les saoule à la bierre (dont je suis grand amateur). Je coupe des canettes en 2 et dans les fonds ,je met de la biere. Comme elle adorent cela, elles en boient jusqu’à plus soif. Belle mort, je crois

  22. si tu trouves une solution tu me dis parce que j’ai le meme problème fourmis et limace les oiseaux se régale avec ces dernières mais aussi avec mes fraises résultats zero dégustation 🙁

    1. Tous les fruits qu’on trouve au supermarché sont infestés de pesticides, qu’ils s’appellent fraises, pommes, poires, bananes…. On est 8 milliards d’individus bientôt sur cette planète,
      un de moins ou davantage, c’est pas ce qui empêchera la terre de tourner. On vit un monde formidable comme disait Reiser.

  23. Française vivant à Madrid, je peux vous garantir que l’on trouve de bonnes fraises en Espagne (suffit d’aller sur les petits marchés, vous savez comme en France). Mais je vous rassure on en trouve aussi des super dégueulasses comme en France !

  24. on connait la cendre qui fonctionne bien (s’il ne pleut pas) mais j’ai aussi découvert dernièremenent les coquilles d’oeufs
    émiéttées.
    Le marc de café est aussi un anti-limace qui connait de bons résultats. De plus, le marc de café éloigne d’autres insectes nuisibles pour les plantes et votre jardin.

    Voilà !

    Bonne soirée

  25. Pour les limaces, garder les coquilles d’oeufs, laissez les sécher et ensuite passez les au pilon .Les limaces se coupent en passant dessus , c’est écologique !!!

  26. Les fraises d’Andalousie ne sont pas des fraises. Ils les appellent Fraisons… Je n’aime pas, et après lire, encore moins. En Espagne il y a des vrais fraises, qui mûrisent en juin. Délicieuses!

  27. Vous aussi, vous faites un procès d’intention à l’article, qui ne dit nullement qu’il suffit de traverser la frontière pour avoir de meilleures fraises. L’Espagne est ici en exemple car elle produit beaucoup, c’est notre fournisseur principal et les conditions y sont particulières: ce ne sont pas seulement les pesticides, mais les bâches, etc. …et surtout la taille des exploitations ! Ce n’est donc pas comparable.

  28. Vous faites un procès d’intention à l’article, qui ne dit nullement qu’il suffit de traverser la frontière pour avoir de meilleures fraises. Quelle énergie perdue encore alors qu’on est tous d’accord… Marie-Laure, elle, a bien compris:

    « Ça veut simplement dire qu’il faut acheter des fraises labellisées bio, cultivées le plus près possible de chez soi et à la bonne saison; autrement dit, beaucoup moins de fraises, beaucoup plus chères mais vraiment, vraiment meilleures !
    Ou, pour ceux qui le peuvent, en cultiver (facile et pas cher ) »

  29. Car il y a des gens qui les achetent . SIMPLEMENT . pourquoi y’a t’il de la merde en vente car certains se contrefichent de manger de la merde

  30. Salut, tu peux leurs mettre des plantes quelles préfèrent aux alentours, voir des fraisiers sauvages? Tu peux mettre une bande de cuivre autour, je sais que ça éloigne les fourmis et ça donne une petite drine aux molusques, ce qui les éloigne aussi.

  31. En effet c une solution !! essaie les éclats de coquilles d’oeufs aux pieds de tes fraisiers les limaces n’aiment pas ça ! laisse leur quelques pieds pour elles quand mm elles iront prioritairement vers ceux là !

  32. justement elle ne le sont pas (du moins pas plus que d’autres) sinon elles ne seraient pas vendues 😉

  33. justement elle ne le sont pas (du moins pas plus que d’autres) sinon elles ne seraient pas vendues 😉

  34. d’accord aussi, faut arrêter de dire que les fraises espagnoles puent, sont pleines d’eau etc c’est FAUX, je ne conteste pas le coté « écologique » (de toute façon étant belge je ne peux pas manger les françaises non plus 😉 mais apparemment sur les quelques pesticides utilisés en espagne seul UN est interdit en france, ça veut bien dire que les autres sont utilisés non ???
    Les patrons espagnols se paient probablement bcp moins que les français quand aux ouvriers ils gagnent moins c’est vrai mais comparez aussi le coût de la vie entre ces 2 pays, il n’y a pas photo !!
    J’ai déjà acheté des fraises espagnoles, francaises ou belges qui étaient excellentes et d’autres de même origine dégeulasses ….

  35. Ce que je trouve le plus choquant, là-dedans, c’est que même si, Comme dirait mon père, ce n’était PAS du poison, cela n’empêcherait pas le fait que ça rend des gens malades, ou que d’autres en meurent. Non, au contraire, cela renforcerait le cas.

  36. il est clair que de manger les fraises bio du coin est le bon réflexe. Cependant, ce qui me gène dans cet article, c’est une forme de stigmatisation en disant : haro sur l’Espagne et son agriculture. En somme, l’Espagne produit mal et la France produit des « bons produits du terroir » absolument toujours en accord avec une pratique propre et bio!
    Pourtant l’agriculture intensive comme celle qui est pratiquée en Espagne est assez proche de ce que l’on fait en France, ou pour ma part en Belgique dans le même type d’agriculture; avec des pesticides, oups!!! je devrai dire des produits phytosanitaires.

    C’est un peu manichéen comme article et même dérangeant, je dirais. Il semble jeter la faute sur un pays en particulier… la menace ne vient pas d’un pays en particulier mais bien d’un système et de grandes entreprises très en vue. Tout comme nous avons à proximité de chez nous des petits producteurs bio, l’Espagne en compte aussi! mais bien sûr ce qui est exporté ne peut être que ces fraises issues d’une agriculture peu respectueuse de l’environnement mais aussi peu regardante des conditions des travailleurs qui triment dans ce type de « ferme ».

    Je serai encore plus amère car si on exporte ces fraises, c’est qu’il y a des acheteurs. Plus que de diffuser les méfaits de ce type d’agriculture, c’est une véritable éducation des consomm-acteurs qu’il faut envisager d’une part, et un véritable travail pour renforcer l’importance du bio sur nos étalages d’autre part, sans stigmatiser un pays! c’est trop facile de dire : « c’est pas moi, c’est l’autre! »

    1. je crois que l’Espagne à le double de surface en bio par rapport à la France ;
      rien que dans l’Est de l’Andalousie ( Axarquia ), region historique des oliviers et les avocatiers ,
      ils ont depuis la crise ( de l’immobilier ) planté 3.000 ha de manguiers , tout en bio ;
      ( la moyenne de surface d’un departement français est de 6000 ha )…
      la + grosse coop Espagnole est entrain d’investir en France ( dans la culture bio ) …
      alors …le denigrement des fruits et legumes espagnols ,il faudrait peut etre revoir les critères ? non ?

  37. Ca veut simplement dire qu’il faut acheter des fraises labellisées bio, cultivées le plus près possible de chez soi et à la bonne saison; autrement dit, beaucoup moins de fraises, beaucoup plus chères mais vraiment, vraiment meilleures !
    Ou, pour ceux qui le peuvent, en cultiver ( facile et pas cher )

  38. En somme, si on possède un petit bout de jardin, rien ne nous empêche d’y planter des fraises ,
    ça pousse très facilement !

  39. Cette manie des français qui pensent avoir la meilleure école du monde, une agriculture raisonnée faute d’être raisonnable, et pourquoi pas les meilleures fraises (!) qui, même si elles ont un peu plus de goût, n’en ont pas moins d’engrais et de pesticides que les espagnoles puisque nous détenons le record européen en la matière. Non il ne suffit pas de traverser la frontière pour que les fruits et les légumes soient moins bons. Simplement, la lourdeur de la fiscalité française et l’incapacité de notre commerce à exporter font que nous sommes moins bons! Quant à l’exploitation de la main d’œuvre non qualifiée, nous ne sommes pas plus vertueux que les autres.

  40. ça ne donne pas vraiment envie d’en manger, et celà rejoint les préconisations de écologistes qui disent depuis longtemps ‘ne mangez des fruits d’été, que l’été »..

  41. Bonjour,

    Je ne mange que des fraises belges et cela depuis plusieurs années, déjà. Je cultive la fraise dans mon petit jardinet bruxellois, environ trente plan. Mon souci: les fourmis et les limaces que je veux éloigner mais pas tuer! Je devrais peut-être intensifier la production pour que le partage soit équitable! (de jardin!)

  42. merci pour cet article ! avec ces fraises d’espagnes , au gout de plus en plus insipide ( il fut un temps ou elles etaient bonnes ) , je craignais bien un revers de medaille …. maintenant je sais et agirais en consequence

  43. elles sont acides
    elles n’ont plus le parfum des fraises
    elles sont chimiquement cultivées
    miracle ?elles se conservent plus d’une semaine au frigo…
    elles sont n’ont aucune saveur.
    elles coûtent cher.
    une bonne leçon de marketing……

    1. juste une reponse au commentaire :
      en avez vous une fois gouté ?
      d’autre part , il n’y a pas que cette fameuse  » cote Ouest  »
      ( qui est en fait la region entre Cadix et le Portugal )…
      en Espagne , il y a des fraises un peu partout dans le sud .
      et dernière info : l’Espagne est le pays d’Europe qui a le + de surfaces en cultures bio ; et en ha et en %
      regardez un peu qui est Anecoop , qui vient meme implenter du bio en France !

  44. mon en a produit et c’etais de la très bonne fraise et quand celle d’Espagne arrivais sur le marcher il avais du mal a la vendre c’ètais dans les années 1970

  45. mon en a produit et c’etais de la très bonne fraise et quand celle d’Espagne arrivais sur le marcher il avais du mal a la vendre c’ètais dans les années 1970

  46. « Depuis les années 60, sur la côte Ouest de l’Espagne, c’est le paradis de la fraise et l’enfer des écologistes. »
    La côte ouest de l’Espagne, ce n’est pas le Portugal, ça ?

  47. merci de difuser ces informations, j’achete les fraise sardes sont plus chères, mais elles ont tout un autre goût

    1. Bonjour, la france est aussi le pays avec la plus grande surface agricole utile en europe donc logique que nous consommions plus de pesticides que les autres , c est comme si vous disiez que les etats unis consomment plus de carburant automobile que nous, c est normal ils ont plus de voiture!

  48. Jusqu’à quel point l’homme est-il aveugle et sourd ?
    Merci de me tenir au courant de vos liens.
    Longue et saine vie à vous!
    Thierry Ries

  49. Oui , arrêtons d’acheter des cochonneries , il y a tellement de bons produits pas chers chez nous , allez faire un tour vers votre maraîcher , vous serez surpris !!!

  50. Bravo pour l’info. Il n’est pas inintéressant de savoir ce qui est ingéré quand nous achetons des légumes ou fruits venant de loin. Et effectivement la production de fraise en Es^pagne nous amène une vraie catastrophe écologique, sans parler de l’exploitation humaine de réfugiés.
    Mais il serait tout aussi intéressant de contraindre les producteurs qui participent à la Ruche de donner des explication sur leur manière de produire. Même venant de tout prêt, nous n’arrivons pas à savoir ce qu’il y a dans notre assiette. Et ce n’est pas faute d’avoir demandé.

  51. je travaille pour une collectivité sur la sensibilisation auprès du grand public et des scolaires à travers des stands et des projets pédagogiques notamment sur la consommation.
    je serai interessée par toute info y compris des kits et outils pédagogiques qui s’y rapportent et notamment sur la promotion des produits locaux et de saison
    Dans l’attente de votre réponse
    merci par avance

  52. Je suis d’espagne et c’est pas vrai du tout, moi je travaille sur c’est fraises et elle sont pas si toxique que ça u.u

    1. Qu’entendez vs par « pas si toxique que ça  » ? Donc elles le sont !

  53. Cela fait des années que mon maraîcher préféré ne me vend que des petites fraises françaises au marché, des années qu’il n’utilise plus de produits toxiques pour ses légumes et tout ce qu’il ne peut pas produire il achète chez des petits producteurs qui font comme lui.
    Un bon article que le votre ! Je lui ai envoyé le lien vers votre blog.

  54. ça fait un moment que j’ai arrêté d’en acheter de ces fraises espagnoles pour ma part.
    Mieux, dans mon jardinet j’ai quelques plants qui donnent 4 a 5kg de belle fraises bien mures et bio!

    A noter que les fraises espagnoles sont ramassées vertes, mûrissent dans les entrepôts frigorifiques, n’ont pas de goûts et font grossir puisque on est obligé de les sucrer.

    La fraise de carros elle a quasiment disparu…

  55. On arrête, consommons des fruits dans leur saison et qui proviennent de nos agriculteurs, pollution (transport)etc…. en moins

    1. Parce que vos agriculteurs son propre naïf. Et vos usine qui produisent des pesticides et engrais chimique c’est pour qui?

  56. il n’y a qu’une chose à faire boycotter les fraises d’Espagne.
    c’est inadmissible, que l’on laisse faire ces cultures empoisonnées.

    1. Tu es un ou une victime des écrits bidon. Parce qu’en France tout est propre.
      Bande d’ignorant.

    2. Oui, ou peut-être on peut faire le contraire avec les patates françaises???? et on va arretêr de vous achêter la patata toxique que vous vendez en Espagne et d’autres pays!!!

    3. Bonjour,
      Les fraises ne sont qu’un des produits venant d’Espagne. Il ne faut pas croire que l’agriculture française est meilleure en termes de pollution. Nous entretenons ce génocide lent mais de masse en achetant 96 % (4 % de bio) de produits fort pollués par des hommes d’affaires qui conduisent un tracteur, qui ne savent même pas ce qu’il y a dans leur terre, qui n’est qu’un support pour les poisons ; lesquels engendrent des cancers, allergies et autres malaises sur les moyen et long termes. Ces maladies, entretenues par la médecine (dirigée par des labos qui ne pensent qu’aux profits), alourdissent le budget de la santé, rendent les gens fragiles à tous points de vue (approche holistique de l’alimentation), etc. Ceci, bien sûr, avec la bénédiction totale des technocrates et politiciens à la botte de la finance et des industriels.
      Les individus laissent gérer leur vie entière par les pouvoirs publics et autres institutions sans mot dire et pensent qu’ils sont impuissants à changer la société. Or, celle-ci est constitué desdits individus…
      Sauf que pour la changer, il faut commencer par soi-même !

    4. Merci pour votre commentaire raisonable.
      L’Espagne n’est certes pas un modèle du genre mais n’est pas le pays le plus mal placé en production agricole bio la France est loin derriere. Je suis français vivant en Espagne et producteur et quand je m’adresse au marché français pour vendre mes produits il est toujours question de prix bas et non de qualité c’est le marché qui réclame une casse des prix qui encourage des méthodes productivistes et en ça les français sont les plus durs

    5. Vous êtes pour la plupart sur des nuages! Sans agriculteurs vous manger quoi? vous voulez du bio mais personne veut payé plus chers… Quand on donne plusieurs tonnes de pomme de terre au resto du cœur (car c’est moins chers d’acheter celle qui vienne de l’étranger), et qu’on refuse ce dont car il reste de la terre sur les belles… ou v ale monde ?
      Alors vu que vous avez l’air d’être tous de vrais paysans professionnel, sortez de vos bureau et monter sur votre « Tract-Âne ».

    6. Personnellement , je préfère payer plus,manger moins mais manger mieux ! Tu vois, tout le monde ne réagit pas comme tu le crois Patrick.

    7. Que vous critiquiez l’agriculture traditionnelle soit, que vous mettiez en cause directement les agriculteurs en les mettant en lus tous dans le même sac est complétement faux. Ils sont prisonniers autant que nous du système et la terre qu’ils cultivent c’est leur terre donc ils s’en soucient! Changeons la demande pour permettre de changer l’offre, et accompagnons les reconversions mais pas la peine de trouver des boucs émissaires

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